Chapitre 18 Partie 1

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Point de vue Kilyan

Étendu de mon long sur ce canapé verdâtre, qui trône au milieu du salon. Je contemple, pensif, le plafond à la recherche du sommeil qui ne s'est pour le moment pas présenté.

Comment le pourrait il avec cet inconfortable support, qui me sert de lit. J'ai gigoté toute la nuit, alors que je croyais m'être affairé sur le canapé spécial de mon grand père. Il disait que celui ci, une fois assis dessus lui procurait le bien être souhaité. Néanmoins, je vois bien que ce n'est pas le cas pour moi. J'aurai du dormir dans ma chambre, sa aurai été plus pratique, et le sommeil aurai sûrement trouvé son chemin.

J'aurai bien aimé dormir à ses côtés, la tenir tout contre moi, en sécurité dans mes bras, sa petite tête contre mon torse, nos doigts entrelacés, spontanément, sans aucune peur que l'un de nous coupe le lien. Sentir l'intensité de son regard, le laisser me transporté comme à chaque fois que ceux ci se croisent.
Une lueur étincelante, filée et parfois incapable à décrypter.

Je soupire en daignant vouloir ce qui ne sera qu'un piètre rêve.

Je sors de ma transe, me lève du canapé lourdement, la fatigue me menace rageusement mais n'y prête pas attention.

Il est actuellement 7h45 du matin précisément. Les paupières alourdis arpente tout de même le pas vers l'escalier que je monte silencieusement vu le grincements que cela fait.

Arrivé au palier de ma chambre, je me retrouve coincé entre l'envie d'ouvrir la porte sans frappé et comme ça je passerai pour un voyeur ou je sais pas quoi qu'elle irai inventé ou jouer le mec poli. Dans ces cas la, je perd vraiment crédibilité. Comme si j'avais jamais eu à vivre une situation pareil.

Tu n'as jamais vécu pareil situation, ni rencontrer pareil fille. Tout simplement compliqué. Me souffle soigneusement ma conscience.

Sur ce point elle n'a pas tord.

Kilyan, pensé-je à voix basse def peur qu'elle m'entende. À trois t'y vas.

Je respire, puis inspire. Un rythme régulier scande ma cage thoracique.

Je compte intérieurement et me lance enfin.

Deux coups résonnent sur la porte mais aucun son ne vient. Aucune réponse. Peut-être qu'elle n'a rien entendu, qu'elle dors encore. Sûrement me saussure une petite voix.

Je ne réfléchis pas et ouvre la porte. Même l'idée qu'elle puisse être nu ne m'a pas effleuré l'esprit.

Tant pis...

Je loge le pas en détournant le regard, avant de m'excuser d'être entrer comme ça dans la chambre. Sauf que personne ne répond. Je redresse convenablement, scrutant d'étonnement la pièce, inspectant attentivement les lieux, mais sa silhouette ne prône définitivement nul part.

-May, appelé-je. Mais rien.

Où est elle passé ?

Si elle était réveillé je l'aurai su, ou même entendu ses pas. Vu le grincements de l'escalier.

Soudain, de l'eau coulant à flot m'exterpie de mes hypothèses. Des jets d'eau assez puissant prévenant de la salle de bain.

J'ai complètement oublié cette pièce !

Quel débile je suis !

L'envie d'aller jeter un coup d'oeil me prend abruptement. Mais se désintègre tout de même à l'entente d'une sonnerie de téléphone.

Surpris, je plonge rapidement ma main dans ma poche, je le retire. Les jets d'eau sont soudain inaudible. De là, mon regard alterne entre le nom affichait sur l'ecran, et l'envie de la voir déboulé.

Juste voir sa réaction en m' apercevant là, dans la chambre.

Comme ça on sera fixé.

Pendant ce temps, je décide de répondre à Adam qui en est à son troisième appel. Guettant, patiemment son arrivée.

La voix de mon ami me sort de ma rêverie.

- Bordel t'es où ? M'asséne-t-il.

-Bonjour à toi aussi.

-Arrête je rigole pas, t'es pas entré hier soir et... S'arrête-t-il, sûrement entrain de réfléchir à sa question. Mieux vaut qu'il soit direct, je n'aime pas tourné au tout du pot.

Même si je sais que c'est ce qui se passe avec elle.

-Et quoi ? Hein, je n'ai peut-être pas le droit de passer mes nuits dehors si sa me chante? L'interrogé-je glacial. Tu le fais bien toi, non ?

-Écoute, c'est pas ce que je voulais dire, Yan. T'es majeur et vacciné, par contre ce n'est pas vraiment de tes habitudes de sortir comme ça sans nous prévenir. On est tes potes et tu peux tout nous dire ?

-Vous dire que je compte aller chez mes parents, mais vous me prendre pour un gamin ou quoi ? Et toi tu ne me mets pas au courant de tes soirée que je sache. Dis je au tac au tac. Maintenant on est quitte.

- Mauvaise réponse, tu ne sens pas ton père, et t'a juré de ne plus remette les pieds dans l'Empire paternelle sauf quand c'est...

Je le coupe dans son monologue, et le connaissant il essaie de me pousser à bout à fin de tout lui dire. Mais là, j'ai bien compris le jeu.

Néanmoins ma conscience me siffle comme le bruit assourdissant d'un train sur les rails, que je finirai par me brûler les ails tôt au tard.

-Aller dis moi, t'es avec May n'est ce pas, je sens sa voix s'adoucir et je suis sûr que c'est un sourire de con qui vient de se dessiner sur sa gueule. Oh le cachottier et moi qui voulais contredire Tanya. Finit -il un ton las au bout du fil.

Au même moment, celle dont le prénom vient d'être cité, apparaît devant mes yeux, son petit minois rayonnant.

Elle lève les yeux vers moi, et soudain son teint prend une autre couleur. Elle me cris dessus en logeant le pas vers le lit qu'elle a soigneusement pris la peine de remettre en ordre. La couette se retrouve rapidement sur elle. Cachant la serviette qu'elle s'est empressée de tenir convenablement de peur qu'elle touche me sol. Et moi comme un con je reste planté là, à rire de la situation.

Elle se met à me hurler dessus, ses cris aigus touchent le plafond. Elle veut que je sorte, que je suis un salaud, un Conard, un voyeur et j'en passe, mais malgré ça je ne lui ferai se plaisir pour le moins du monde.

J'ai complément oublié mon interlocuteur, il sûrement tout entendu.

Et merde !

-Kikyn, entendé-je en reprenant la conversation. Avant de songer à raccrocher

-Au revoir Adam, dis-je avant de mettre fin à l'appel. Et des injures fusent merveilleusement.

À moi de jouer maintenant !

L'inattendu Fait Bien Les Choses ( Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant