Je suis dans le café, depuis plus d'une demi heure attendant patiemment que monsieur daigne pointer le bout de son nez. Mon téléphone compressait désespérément dans ma main.
Si s'était du papier ou autre il aurai déjà rendu l'âme. Heureusement, que c'est plus solide que ça !
Le stresse atteignant son paroxysme. Je redoute terriblement cette entrevu que j'ai à mon grand désespoir proposé.
Mon plus grand défaut : je ne réfléchis jamais avant d'agir, je fonce tête baisser sans me soucier des conséquences!
Je pianote mes doigts sur la table, à un rythme plutôt rapide, scrutant d'angoisse les alentours.
Qu'est ce qui m'a pris de l'invité !
Je suis vraiment pathétique.
Je me décide à prendre mes affaires, que j'ai déposé sur la table, remets ma veste et m'empare de mon sac, vu le retard accumulé. Et au moment de longeait vers la sortie, je heurte un individu qui aurai pu me faire tomber par terre.
Par chance je me redresse, et intentionnellement je jette un regard à la personne responsable de ce qui aurai pu être un fiasco. Mes yeux accrochent avec ses prunelles latentes, la douceur de son visage et l'intensité de ses émeraudes, fluide et déconcertante.
Je me rends pas compte de mon erreur, l'évaluer ainsi sans gêne, me dépasse. Bien que je ne suis pas prête à l'admettre à qui que ce soit, il est carrément irrésistible dans sa tenu de sport, son sweat gris valorise ses épaules fortes et ses bras musclée. Un Bonet noir cache ses cheveux mais malgré ça il reste à croquet.
Je vire rapidement au rouge en ayant ses réflexions.
Je crois que mon séjour n'a rien changé à ma maladresse impertinente. Cette fois je perd pied pour de bon.
Tu vacilles oui! Intervient ma conscience.
-May? Entends-je, mes pensées m'avait suspendu dans un autre monde comme à chaque fois qu'il est dans les parages, s'était à prévoir. Son regard interrogateur me sors de ma calomnie naissante. Ce qui me fait détourner le regard.
-Tu vas bien ? Demande-t-il inquiet. Désolé pour le retard, enchaîne-t-il en faisant allusion à mon départ. Ton message m'a surpris, de quoi voulais tu qu'on parle? Assène-t-il en arquant les sourcils.
Je suis paralysée, hébété et je l'a met en sourdine cette fois. Je me permets simplement un hochement de tête qui répond largement à sa question, qui logiquement n'en est pas une.
Je m'apprête à repartir vers ma table que j'ai délaissé, vu qu'il est arrivé, autant prendre place. Quand celui ci attrape d'un geste rapide ma main, me tirant vers lui.
Je me retrouve alors plaqué contre son torse, des battement cadencés suscitent mon attention, mon coeur trépane à son tour, rapidement, excessivement, je l'entends même sursauter dans mes oreilles, comme si s'était une évidence, la synchronisation parfaite de deux organes formant considérablement qu'un. Un air frais taquine mon cou, doux et progressive, puis un chuchotement au coin de l'oreille.
-Et si on allait ailleurs ?
Ma respiration devient abruptement irrégulière, haché, sa discontinuité m'esclave tout d'un coup. J'arrive même plus à le repousser, ni même à me détaché de lui, et comme s'il avait lu dans mes pensées. Il se détache de moi, laissant l'espace vide et froid. Quant à ma main elle a pris refuge dans la sienne.
Point de vue Kilyan
Je suis heureux qu'elle ait pris les choses en main, se voir et pour moi un pur bonheur et sans arrière pensée je compte pleinement profiter de chaque minute en sa compagnie. L'incompréhension et la frustration que reflètent ses yeux de jade, au moment où nos corps se sont frôlés, si douloureux et magique à la fois.
J'ai failli perdre contrôle mais ce qui se passe est inévitable, à un moment où un autre je me jetterai sur sa bouche et l'a dévorerait toute cru.
Je ne compte pas lâcher sa main douce et frêle, cette fois encore. J'éprouve juste l'envie de voir, de sentir de sa part de la quiétude et de la joie. Je veux que sur son visage s'affiche un sourire éclatant et sans crainte.
Je ne jouerai pas au risque de me brûler mais je ferais tout comme.
En s'avançant dans la ruelle, elle s'arrête d'un coup. Le visage fixé sur le sol. Comme si son esprit avait quitté son corp.
Avant de demander timidement.-Où comptes tu m'emmener , enfin si c'est loin nous pourrons aussi prendre ma voiture, elle est juste là, m'indique-t-elle en sortant de la poche de sa veste un trousseau de clef.
Ben dis donc tout ça pour une voiture !
-J'accepte, à une seule condition, l'informé-je.
-Laquelle? S'empresse-t-elle septique.
-Que tu me laisses le volant tout simplement.
Vous pensez peut être que je suis un profiteur comme tout les autres gras, mais vous vous tromper. L'endroit où je désir me rendre est assez inconnu et plutôt intime, et je préfèrerai de loin prendre les commandes .
Elle réfléchit un insistant, puis me répond.
-D'accord, mais juste pour cette fois. Dit elle en s'avançant pour me tendre les clés.
Nous roulons depuis une heure je crois, vu que l'heure n'est pas ma priorité je dois l'avouer, cependant elle ne cesse de me demander où nous allons. Je lui ai répondu à mainte reprise que c'est une surprise, et pour mon plus grand bonheur à chaque fois elle me refait sa mine boudeuse.
Sérieusement, cette fille me rend fou et ça dans tout les sens du termes.
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L'inattendu Fait Bien Les Choses ( Terminée)
Romance"Le bonheur est parfois caché dans l'inconnu" Victor Hugo May a toujours eu cette fâcheuse habitude à s'attacher sans restriction aux gens et cela depuis sa plus tendre enfance. Aujourd'hui, étudiante ce n'est plus le cas, au contraire....Un horribl...