" Moi, je sais que parfois il vaut mieux rester comme ça,
à l'intérieur de soi. Renfermé. Car il suffit d'un regard pour vaciller.
Il suffit que quelqu'un vous tende sa main pour qu'on sente combien
on est fragile,
vulnérable,
et que tout s'écroule,
comme une pyramide d'allumette"
Point de vue Tanya
Après un court échange téléphonique avec Sècile, je me remets aussitôt au travail. Depuis, quelques jours Adam a pris énormément de place dans ma vie. Délaissant, partiellement mes études, heureusement les examens sont terminés. Je peux souffler même si il me reste à savoir si mon semestre est validé. Du stresse et une pression à gérer. Heureusement qu'il est là.
Tout a été si inattendu entre nous. Notre rencontre un pur hasard, et notre histoire une évidence.
Néanmoins, un vide immense réside en moi. Quelque chose me manque, dire même que sa ma tracasse.
Une absence monstre et gigantesque.Nos délires, notre complicités, tout s'est éteint, et c'est de ma faute.
Si j'avais pris la peine de tout lui avouer, dés le début nous on serons pas là. Aujourd'hui.
Je serai pas là à me demander, ou même à remettre tout les jours mon couple en questions.Ce n'est pas le fait d'être avec lui qui me met dans cet état, au contraire je l'aime et même si c'est précipité, ni le bon moment je suis tout de même bien avec lui. Ce qui me chiffonne le plus c'est que mon amie, enfin ma meilleure amie ne soit pas là. Elle doit faire partie de mon cadre comme avant que tout ces embrouilles apparaissent.
Les mots que je lui ai asséné ont été amer je le reconnais, non loin son comportement a été odieux. Minable et puéril.
Oui, je n'ai pas voulu la mettre au courant. Oui, j'ai pris mes distances. Mais s'était pour la bonne cause. Elle aurait pété les plombs, m'aurait sermonné de ne pas l'avoir écouté. Faire confiance à un gars que je ne connais pas ruinerait ma vie selon ses termes. M'aurait sorti son discours sur expérience passée plutôt désastreuse, sur le mal incommodé, su la folie d'aimer pour finir à terre. Les ailes brisés.
Enfin de compte, elle a tort. C'est ce qui m'a mise dans une colère noir. Je n'ai jamais connu tel situation, vu ma faible expérience. Je n'ai fais qu'entendre leurs histoires à elles, et emmagasiner l'amour comme un fléaux destructeur.
J'ai fini par avoir mon propre avis et je ne suis pas déçu, il y a des hauts et des bas, mais au fond c'est nous qui devrons prendre la bonne décision.
May s'est brûlé j'en suis consciente, l'amour à sens unique n'apporte rien de bon, pourtant, si elle ouvre les yeux, elle saurait que s'était juste une erreur, une embûche sur sa route malheureusement.
C'est comme un panoptique.
En définitive, la question n'est pas de savoir si l'on croit en ce qui peut nous brisé, mais si on a nécessairement envie de changer.
Après avoir lu son message, je me suis réjouis du fait qu'elle ait fait le pas. C'est ce qui compte.
Je décide de joindre Adam pour annuler notre soirée, je lui ai expliqué pour May et il est content pour moi. Il sait l'importance qu'elle a dans ma vie, et à plusieurs reprises il a voulu joué les entremetteurs mais j'ai refusé, je ne veux pas qu'il s'en mêle.
Je vais me préparer et pour ce qui est du message je ne répondrai pas. Elle aura sa réponse ce soir.Point de vue Kilyan
-C'est quoi cette endroit ? Me supplie-t-elle. Si c'est une tentative de kidnapping je peux te dire que c'est pas réussi !
-Qu'elle idée ! Pensé-je en riant.
Je l'approche d'elle lentement, le sourire largement en évidence. S'inscrit sur le sien comme par magie.
-Pourquoi tu rigoles ? Je n'ai fais que dire la vérité, dit elle en encrant son regard pétillant dans le mien.
Que c'est bon de la voir ainsi !
Je ne l'a connais que depuis quelques mois et malgré tout, je ressens le besoin d'être à ses côtés.
Elle peut semblait froide, chiantte ou même inaccessible mais c'est pas banal.Elle n'est pas banale.
Quelques centimètres nous séparent, me sépare de sa bouche folle et envoûtante. Seller l'évidence même devra attendre, vu que je l'ai emmener ici pour que l'on parle, comme elle l'a si bien souligné dans son message. Et faire le pas remettra tout en question, surtout pour elle.
Je m'éloigne d'elle avant se commettre l'irréparable, arpentant mécaniquement le chemin vers la maison où j'ai grandi, où j'ai appris qu'un homme ne se mesurai pas aux belles paroles mais à la grandeur des ces actes. Mon père, n'a jamais joué la carte de la franchise, sa devise: le paraître, l'argent et la reconnaissance. Une déchéance sans mesure. Que je n'ai jamais véritablement compris, ce que je ne regrette pas.
Pour moi, le seul père, que j'ai eu à été mon grand père, un homme juste, droit. Des valeurs à revendre, compréhensif à toutes les épreuves. Assumer était son mot d'ordre, revendiquer ses erreurs et toujours se relever en cas de coup dur. Il a été la pour mes coups dur, pour ma descente aux enfer. Et ne me verra pas remonter la pente. Il ne me verra pas réaliser ce que mon père a depuis des années refusé de prendre en considération. J'ai accepté de reprendre le flambeaux en son honneur, afin que tout soit en ordre. L'ordre qui aurait du être depuis longtemps.
Je sors de mes pensées et me retourne en voyant que May ne me suis nullement. Je la cherche du regard avant de l'apercevoir. Tout près de ce jardin, là, où son corps repose depuis deux ans déjà.
Arrivé à ses côté, je remarque que son esprit a quitté la terre ferme, dans ses pensées le visage fermé.
À quoi elle pense ?
Je ne la brusque pas, décide de la faire réagir, je n'ai pas envie de m'étaler sur ce sujet.
Je dois d'abord comprendre ce qui se trame dans sa tête.-Tu viens? L'interrompé-je, elle sursaute étonné, cachant tout de même son visage. Ce qui ne m'empêche pas de constater une larme s'échapper de ses yeux.
Pour quel raison se met elle dans ses états.
-D'accord! Repond-t-elle faiblement sentant les sanglots muet qu'elle tente de cacher.
Elle longe le chemin sans prendre la peine de se retourner, je ne la laisse pas aller plus loin. J'emprisonne involontairement son poignet pour qu'elle s'arrête et ose m'affronter.
Je veux savoir !
J'en ai marre de toujours attendre.
C'est le moment !
-Regarde moi? Hurlé-je. J'en ai marre que tu me fuis. Tu te renferme et je sais plus comment me comporter. Je sais que sa ne me regarde pas, non rectifié-je. Sa me regarde tout compte fais. Je t'ai emmené ici, dans cette endroit pour que l'on parle, discuter à notre aise comme tu l'a proposé.
Je m'arrête avant de reprendre le fil de mes pensées. C'est décidé, je vide le réservoir.
-Je n'ai probablement pas d'importance à tes yeux, je ne suis pas Samuel. Et je ne sais pas ce que tu as pu vivre avec lui, ni ce que tu as perdu. Tu dois arrêter de te mentir à toi même, et de faire le deuil.
Son visage se décompose à l'Entente de ses mots. Je suis allé loin...
-Stop! Lâche moi, je ne veux plus t'entendre se débat-elle en colère. Tu te prends pour qui? Hein ? Tu peux me dire. Tu me parles de ce qui te regarde en aucun pas. Tu n'es rien pour moi, crit-elle en pleur. Je sens sa poitrine sursauter faiblement, la voix entre coupé. Avant de me balancer. C'est toi qui a voulu venir ici, à ce que je sache je n'ai rien demandé, encore moins à ton. Tu piges ! Hurle-t-elle hors d'elle. Son regard auparavant pétillant et lubrique. Est devenu aussi noir que le ciel lors d'une tempête.
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L'inattendu Fait Bien Les Choses ( Terminée)
Romance"Le bonheur est parfois caché dans l'inconnu" Victor Hugo May a toujours eu cette fâcheuse habitude à s'attacher sans restriction aux gens et cela depuis sa plus tendre enfance. Aujourd'hui, étudiante ce n'est plus le cas, au contraire....Un horribl...