Chapitre 12

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Il arrêta sa voiture juste devant le café, où je devrais impérativement me rendre pour rejoindre ma chère et tendre amie, pour je ne sais qu'elle raison.

De quoi a-t-elle envie de me parler qui ne pouvait pas attendre ?

C'était là une question en suspend!

Le soleil commençait à prendre refuge, tout en s'éclipsant peu à peu.
Et moi comme une cruche, j'attendais que ce salaud ténébreux, qui me sert de chauffeur, se décide enfin à déverrouiller ces portes de malheur. Qu'il avait pris soin de bien barricadé à mon issue.

Toujours aussi naïve et conne!

De mieux en mieux, m'assenné-je intérieurement. Ma main sur le clapet de la portière. Attendant désespérément qu'elle s'ouvre enfin!

Pourquoi ne pas lui demander tout simplement, s'imposa ma conscience.
Il ne s'agit que de trois misérable mots:

Ouvre les portières !!

Je perds ma crédibilité ainsi que ma fierté... Mon sale caractère ne sait décidément vraiment pas monter le bout de son nez quand il faut!

Toujours et encore les mêmes paroles mais sans succès !

Une sonnerie sourde et entre coupée me sort abruptement de mes pensées farouche et incurable.
Je prends alors mon téléphone de mon sac. Le prénom de Sècile fait alors son apparition sur l'écran. Je le porte à l'oreille à la deuxième sonnerie, tout en lançant un regard vers ce marginal prétentieux, qui ose m'enfermer dans sa voiture contre mon gré.

Et quoi encore, un couteau sous la gorge ? Intervient ma conscience a deux balles...

Je le trouve sexy tout d'un coup malgré ses airs autoritaire et protecteur.

Bordel de merde!!

Il n' a pas entendu j'espère ! J'ai pas parler à haute voix à ce que je sache, alors pourquoi ses iris clairs et tranchante s'accrochent soudain au miens comme si... S'était une nécessité !

Je ravale ma salive difficilement tout en m'éclaircissant la voix. Effaçant la gène et le trouble occasionné.

-Ouais, dis-je interloqué, sentant encore et toujours ses éclairs sur moi.

-T'es où ? Demande-t-elle, l'air inquiète. Je t'attends depuis 10 min déjà ? Finit- elle.

Je relève la tête vers ce type dont les yeux me brûlent depuis quelques minutes déjà, décidant par vengeance de lui lancer à mon tour des revolver pour mieux comprendre son erreur.

-J'arrive tout de suite, réponds -je, les yeux en l'air, ma main gauche frottant mon front inconsciemment.

Je raccroche et remets cet appareil à sa place d'origine.
Une idée travers soudain mon esprit frivole, que je décide d'appliquer sans attendre.

Une manoeuvre un peu dangereuse certes, mais qui en vaut la peine vue cette emprise insupportable.

Je rapproche mon bras délicatement vers le tableau de bord, le dirigeant soigneusement, vigoureusement vers le bouton de ma liberté... L'enclencher et sortir.

Comme une voleuse !

Mais comme on dit, rien ne se déroule vraiment comme on le prévoit.
Sa main se pose brusquement sur mon poignet qui fut arrêter dans son élan, stoppant net cette figure délicate. Pertinente mais qui m'aurait bien servie.
Un stupide frisson monta le haut de mon échine, une décharge électrique émotionnel s'empara de moi. Mettant ainsi mon cerveau en arrêt. Une vivacité, une vague me submergea. Pas doucement, pas lentement. En un éclair.

L'inattendu Fait Bien Les Choses ( Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant