L'inattendu Fait Bien Les Choses ( Terminée)

Chapitre 21

Je suis là devant l'immeuble de Adam. Assis dans ma Mustang bleu à attendre que mon esprit daigne arrêter de réfléchir. La radio que j'ai laissé allumer fait défiler toutes un ensemble d'informations dont j'ignore la cause. À QUOI Sa sert après tout mon esprit est ailleurs et je ne peux pas faire comme si ce que je croyais enterrer renaître et dans la plus pire des manières.

Dans deux semaines je prendrais place officiellement dans l'entreprise de mon père. Mais ce n'est pas la le problème. Depuis, environ quatre jours je reçois des appels de Karen à qui je ne répond pas pour la simple et bonne raison qu'elle n'a plus sa place dans ma vie. J'ai crû mettre les choses au claire avec elle la dernière fois que je l'ai vu. Cependant, elle n'en fais qu'à sa tête. Je ne lui ai pas parler de May de peur qu'elle s'en prenne à elle pour se venger. Je la connais très bien, enfin c'est ce que je croyais.

Un bruit sourd vient interrompre mes réflexions et mon corps tout entier se braque en signe de défense.

-Tu comptes pas sortir ? Me demande cette voix que je connais fort bien depuis un bon bout de temps déjà.

Je baisse la vitre de la voiture afin de mieux l'entendre et de la contempler. Un regard d'elle et mes soucis se dissipent.
Je ne répond pas à sa question et me presse de sortir de l'habitacle.
La porte fermée. Je ne peux me retenir de déposer un baiser sur son front et de me noyer une fois de plus dans ses yeux de jade.

-T'es sûr que ça va ! Retroque-t-elle en se délectant de moi.

-Pourquoi tu me demande ça ? Je vais très bien. Regarde ! Lui dis -je tout en l'enlaçant.

Elle se met sur les pointes des pieds et dépose un doux baiser sur ma joue,me chuchotant à l'oreille qu'elle ne me croit pas.

On m'a toujours dit que je ne savais pas camoufler mes humeurs, encore moins quand ces choses peuvent atteindre ceux que j'aime.
Mentir n'est pas mon fort mais dans des cas comme ceux-ci sont sont ci je préfère ne rien dire. Encore moins à elle.

Mais jusqu'à quand?

Elle finira bien par tous savoir, et là je serai obligé de me confronter à tout. Et la perdre pour de bon.

-Kilyan. On monte tout le monde nous attend.

Je lui souris et la serre à moi, sentant son regard m'interroger.

" Je ne peux encore rien te dire je ne peux que t'éloigner d'elle ma belle" pensé-je intérieurement.

-Alors qu'es-ce que tu nous prépares encore. Lancé -je à Adam curieux.

-Tu peux pas attendre quelques minutes, et puis c'est toi qui dois m'expliquer certaines choses. Tu crois pas ? Opine-t-il en me dévisagent.

Il ne tient plus en place, c'est atroce j'ai peur qu'il s'évanouisse

-Sois plus précis veux tu ?

-Tu sais très bien à quoi je fais allusion ! Me sourit-il en m'offrant un clin d'œil.

J'allais riposté mais May et son amie font éruption dans le salon. Accompagné de quelques boissons et de viennoiseries en tout genre.

Nous prenons place enfin, Adam demanda à Tanya de se rapprocher de lui mais fit semblent de ne pas l'entendre elle fit le contraire en s'éloignant proprement.

-Okay vu que tous le monde est là, j'ai une annonce à faire.

Il se racle la gorge et commence son monologue. Je le regardais faire discrètement, analysant chacun de ses faits et gestes.

SA doit vraiment être sérieux !

-Je vous ai parlé du stage qu'offrait l'Université pour les séniors, enchaîne-t-il calmement.

-Comment ça! Fis-je en arcquant les sourcils.

Tanya releva la tête et je lis dans ses yeux qu'elle compris instantanément de quoi il parlait.

-Continu, lui demandé-je curieux.

-Je devais recevoir la réponse le jour même par mon promoteur, mais il y a eu du retard, beaucoup de candidats se sont inscrit, et les chances sont minimals. UN étudiant par faculté. Imaginez le délire !

-Et ? La voix de Tanya surplombant​ la pièce, le ton était neutre. Bizarre.

Adam Adam, qu'est ce que t'a foutue ?

Celui-ci se retourna vers elle, l'incompréhension se lisait sur sa gueule, tous ça pour dire que Monsieur à encore jouer avec le feux.

-On m'a annoncé mon recrutement au sein de l'entreprise Avallon designer.

-Mais c'est à New York ça ! Crié-je.

-Je sais ça gros bêta, Merci pour l'info. Souligne-t-il sans trop donner d'importance à mes propos.

Adam s'approche de  sa dulcinée et s'accroupie devant elle.

-Tu ne dis rien ? Sa ne te fais pas plaisir ?

Je déviais du regard vers may qui ne faisait qu'observer la scène. Soudain, nos regards se croisent et une vive sensation s'empare de moi.

-Ma belle regarde moi, dis quelque chose ? Dis Adam en lui prenons la main.

-je... Je suis contente pour toi, arrive-t-elle à articuler. Avant de sortir en trompe de la pièce.

-Tanya, attends, intervient may en la suivant.

-Tanya, crie Adam. L'incompréhension et la défaite se reflètent dans ses jointure blanchis et sa mâchoire contracté.

Je ne voulais pas le brusquer ou me permettre de dire une connerie.

-Je vais aller voir ce qu'elle a. M'informe-t-elle

Je n'ai pas eu le temps de le rattraper, il s'est rué vers sa chambre le pas pressé, à croire que sa vie en est compté.

-Ouvre moi il faut qu'on parle. Déblatére mon ami.

J'entends la voix de may puis la porte s'ouvrent sur nous.

-Alors ? S'empresse Adam. Je peux la voir ? Qu'est ce qu'il lui arrive ?

Elle ne dit rien, son regard est volage, imperceptible. Et comme dans des moments délicat elle joue avec ses mains.

-Elle veut rester seule pour le moment, Adam laisse lui un peu de temps.

- Hein, tu te fous de moi ? Mais pourquoi ? C'est à cause du Stage, si c'est ça. Je me désiste. Je pars plus mais je dois la voir. De toute façon, enchaine-t-il en colère je suis chez moi, donc si je veux je défonce la porte.

Ahurie, May se délecte de la porte et vient se tenir à mes côté.

-Ecoutez, ne le prenez pas mal mais je préfère regler ça seule avec elle. C'est pas contre vous, seulement, s'arrête-il. Cherchant ses mots.

-T'inquiète, on comprend n'est ce pas May ? Je détourne le regard vers elle et prends doucement sa main fébrile. Étrangement, elle me souris et je comprends assez vite qu'elle approuve.

-T'a intérêt à pas faire de bêtise et a vraiment discuter et pas faire le con. Rétroque ma belle, si elle se plaint je t'assure que j'ai une belle bal de baseball toute neuf dans mon placard.

-J'ai compris, fit Adam en Levant les mains en l'air en signe d'approbation. Maintenant, vous pouvez partir. Dit-il je maîtrise la situation.

-On verra bien, lui lancé-je avant de sortir de la maison et de lui lancé un "courage"