L'inattendu Fait Bien Les Choses ( Terminée)

Chapitre 7

Il y'a des choses que l'on décide d'enterrer pour différentes raisons. La première c'est pour oublier, la deuxième c'est pour ne pas être juger, le dernière c'est pour être en sécurité. Ce que l'on oublie, c'est que rien ne reste caché pour très longtemps, tout secret fini par être dévoiler, tout mensonge fini par se savoir. Alors mieux vaut ne rien dissimuler.

Point de vue Tanya

La musique a atteint son apogée, survolant ainsi cette bâtisse. Les mures vibrent au son de cette sono, la mélodie dépasse les mots, les étudiants entrent en contacte et le rythme vient les habités, laissant place ensuite à l'adrénaline et à la frénésie. Des verres d'alcool, des déhanchements, des couples qui s'embrassent, qui s'enlacent. Me laissant par moment mal à l'aise par leur rapprochement. Alors que d'habitude je suis la première à me jeter sur la piste de danse.

L'effet qu'à la musique sur moi sur mon corp est indescriptible, par moment j'en suis même effaré. C 'est à mon avis se qu'on appel être en transe, avoir l'impression d'être dans un autre monde, dans ma bulle,  déconnecté de la réalité.

Mais revenons un peu à cette réalité, celle qui nous rattrape toujours et constamment. Mes chers amies qui m'ont embarqué ici ont disparu et, quand je dis disparu, je veux dire que Lydie est en amoureux avec Wayne, alors qu'elle m'avait promis de ne pas vraiment bouger. Sans oublier May qu'on a du ramené de force et dont j'ai perdu la trace.

Ma conscience me hurle de la chercher mais comment faire quand on ne sait pas par où commencer ?

Tant de visages qu'il m'est impossible de la trouver. Peut être qu'elle a essayé de me joindre me dis- je en sortant mon téléphone de mon sac.
J'inspecte mon cellulaire mais rien à signaler ni appel ni message. C'est vraiment pas son genre. Où peut elle bien être ? Je commence à me dire qu'elle serait sans doute rentré, je m'avance vers un endroit tranquille afin de la joindre quand un mur en béton me rentre dedans. Il me bouscule tellement fort que mon appareil mobile me glisse des mains et s'écrase par terre.

"Non " criai -je,  avant qu'il ne l'écrase avec son pied.

Malheureusement pour moi s'était peine perdu, son pied s'est positionné précisément sur lui. Mon corp commence à bouillir de l'intérieur, tandis que ma bouche sort des insultes. Je décide de le ramasser et m'en vais chercher un endroit plus calme.  Enfin, du moins si j'en trouve.

J'arrive devant une cuisine où seuls quelques personnes sont présentes, je m'approche alors pour m'asseoir tandis qu'une bouteille de vin suscite mon attention. J'en aurai bien besoin au point où j'en suis me dis -je intérieurement. L'envie de boire un verre me prend mais l'image de la dernière fois m'effleure l'esprit, ce qui fait que je détourne la tête les yeux rivés sur cet appareil de malheur. J'essaie de penser à une solution tangible concernant les autres étant donné que je ne sais plus où ils sont et, le seul moyen de le savoir était de les appeler.

Une voix grave et audible interpelle ma curiosité, dans la mesure où je relève mes yeux systématiquement vers cet inconnu qui se tient à quelques mètres de moi, pour être plus précise, au devant de la porte de cette cuisine, qui se remplit de plus en plus de gens.

Mon coeur rate un battement en me rendant compte que c'est lui.

La même carrure imposante, les cheveux en batailles dont la couleur me paraît plus claire et plus long que la dernière fois, c'est peut être à cause de la lumière pensai -je. Par contre son regard n'est pas déchiffrable encore moins perceptible. Ses yeux se tourne vers les miens, que je détourne aussitôt le regard vers autre chose, au tiens le par terre me paraît une bonne idée, aussitôt dis aussitôt fait.

Sentant des pas se rapprochés, je prends l'initiative de cacher mon visage avec ma tignasse noire qui tombait tel un rideau pour voir à travers. Mais sans savoir pourquoi, je relève la tête au bruit assourdissant qui se faisait entendre juste devant moi. Au début, j'ai cru que s'était quelque chose qui s'est brisé. J'ai pensé à des assiettes ou même à un vase, raté, ce n'est qu'un être sanguinaire qui a défailli.