Les 42ème Hunger Games : Comme si nous n'avions pas vécu

Evaluations

- Mesdames et messieurs, que les 42ème Hunger Games commence.

Je me réveille en sursaut. La sueur perle mon front, mes mains sont moites et mon corps tremble dans tous les sens. J'aggripe mes draps de toutes mes forces.

Ce n'était qu'un cauchememar. Un cauchemar qui va tourner à la réalité dans moins de trois jours. D'ici là, je dois faire mes preuves auprès des sponsors.

Je regarde mon réveil, il est six heure et demi du matin. Je décide alors d'aller me faire couler un bain.

Je plonge mon pied dans l'eau brulante. Un fine brume s'échappe de la baignoire. La chaleur de l'eau me brûle mais je dois prendre conscience que dans deux jour je serai dans l'arène. A ce moment là, un bain brûlant me semblera tellement parfait. Je dois m'habituer à la douleur même si je sais que ce n'est rien comparé à ce que je m'apprette à vivre.

Je m'enfonce entièrement dans l'eau. J'immerge même ma tête au fond de la baignoire. Je reste en apnée pendant environ trente seconde. Le silence règne en maître. De fines bulles s'échappent de ma bouche, venant éclore à la surface.
L'atmosphère subaquatique est tellement apaisante. Je fais le vide dans mon esprit, m'éloignant de toute la cruauté de ce monde.

Ma tête émerge de l'eau, des mèches de cheveux noirs me retombent dans les yeux. Je reste encore une bonne heure dans le bain avant d'aller déjeuner.

Je rejoins donc Marks, Iris et Ilda.

- Bonjour Shelk. Me sourit Marks.

- Bonjour tout le monde. Dis-je.

Je m'assois à table et me saisis d'une bouteille de jus d'orange. Je verse le contenu de la bouteille dans le verre en crystal puis commence à boire une gorgée.

- Bien ! S'exclamme Ilda. Vous allez pouvoir vous reposer ce matin ! Les évaluations ne commencent que ce soir.

- Pas question de ce reposer ! Réplique Marks.

J'hausse les sourcils et lui lance un regard interrogateur. Que veut-il dire par là ?

- J'ai réservé la piste de course autour du centre d'entrainement.
- Serieusement ? Demande Iris. Nous ne sommes pas sensés rester à l'interieur du centre.

- En réalité si mais j'ai réussis à négocier avec le haut- juge. Dit-il.

- En échange de quoi ? Je demande, suspicieux.

Marks, me regarde, j'attrape un morceau de pain grillé que je tartinne de beurre.

- Il ne réclamme absolument rien. Il sait que de toutes façons, si vous tentez quoi que ce soit, vous le payerez. Votre vie est entre ses mains.

Je croque le bout de pain beurré.
Marks a absolument raison et s'est bien ce qui me fait peur.

- Après tout il n'y a qu'un seul vainqueur. Fait remarquer Ilda avec un petit sourir en coin.

J'attrape mon verre de jus d'orange, me lève et lui renverse l'intégralité du récipient sur sa péruque rose fushia. Elle cligne de ses faux cils et se met à pousser de grands cris aigus comme si je l'avais égorgé. Soudain une pensée terrifiante se fige dans ma tête. "J'espère que mes victimes ne crieront pas comme ça quand je les égorgerai".

A ces mots je soulève la table et la renverse dans un bruit assourdissant d'assiettes qui se brisent et de couverts qui s'entrechoquent. Je pousse de grands hurlements sauvages. Je respire la colère et l'oppression.
Ma petite soeur tente de me calmer mais je la gifle avec une violence inouie. Elle tombe à mes pieds et s'accroche à eux en pleurant.
Les cris fusent dans toute la pièce. Iris s'aggrippe à mes jambes de toutes ses forces. Je me débat du mieux que je peux, j'essaie d'enlever ses mains de mes molets. Elle résiste fermement. J'attrape un couteau tombé au sol et m'apprete à lui entailler l'avant bras lorsqu'une dizaine de pacificateurs font irruption dans la piéce et me tire dessus.