Les 42ème Hunger Games : Comme si nous n'avions pas vécu

Interviews

- Aujourd'hui vous allez rester avec Ilda le matin et avec moi l'après midi. Nous informe Marks.

Un muet me sert un bol de café. J'y plonge trois sucres et commence à mélanger. La lumière du Soleil levant passe au travers de la baie vitrée et tamise la salle à manger où nous prenons notre petit-déjeuner.

- Vous allez apprendre les bonnes manières et nous allons étudier comment se tenir correctement lors d'une interview. Poursuit Ilda.

Elle est habillée d'une tunique bleue marine, en dentelle sur les épaules, s'arrêtant au niveau des cuisses et de collants dorés. Elle arbore une tonne de bracelets ainsi que des gants noirs. Sa tête est ornée d'une perruque jaune canari et son visage est masqué par un maquillage abondant.
Iris et moi sommes habillés de la même façon que la veille.

- Je vois que vous avez fait un effort pour vous vétir correctement remarque-t'elle.

J'esquisse un sourire. Elle qui est parée comme un clown pense avoir à nous donner des leçons vestimentaires. J'attrappe mon bol et bois deux gorgées. J'entends Iris poser une question à notre mentor :

- Et que va-t'on apprendre avec toi Marks ?

- Je vais tâcher de vous guider sur ce que vous allez dire ce soir. Nous allons simuler des interviews pour mieux vous préparer.

Je repose mon bol sur la table et prend un croissant.

Je croque dedans et savoure son bon goût.

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Nous retrouvons Ilda pour notre préparation à la soirée en compagnie de Caesar Flickerman.
Pendant toute la matinée, Ilda s'efforce de nous faire apprendre de nouveaux mots pour paraître plus élégants tels que : vétuste, algorythme, jovial ou encore fiduciaire. Elle nous explique leurs sens et j'avoue que je ne vois pas trop l'intérêt. Je me vois mal caser fiduciaire ce
soir alors que c'est un terme désignant l'argent d'une banque où je ne sais quoi.
Ilda nous apprend aussi à nous tenir droit, à marcher d'un pas digne, etc...
Entre deux plaintes, il lui arrive de faire mine de s'évanouir. Iris n'arrive pas à marcher avec des talons de plus de huit centimètres et manque de tomber plus d'une fois.

- Je peux savoir à quoi cela va me servir ? Je ne courrai pas dans l'arène avec des talons de quinze centimètre en chantant un liste de mots compliqués et en cueillant des paquerettes.

Ilda fronce les sourciles devant le ridicule de la situation. Elle doit être en train de s'imaginer la scène.

- Jeune fille... commence-t'elle.

- Et quand un carrière me tombera dessus, vous croyez vraiment que le fait de lui dire "Oh non ne me tuez pas ! Je vous connaissez pourtant si jovial !" l'empêchera de m'assassiner ? La coupe Iris.

- Certes non ma petite mais avec ce langage distingué tu auras des sponsors ! Et ce sont eux qui te donneront de quoi te défendre !
Allez remettons-nous au travail !

Au bout d'une heure, notre hôtesse considère qu'elle a fait tout ce qu'elle a pu pour nous rendre aimable et désirable.

Nous allons donc manger puis nous rendons dans le salon suivis de Marks.
L'après midi se passe mieux que la matinée. Marks s'avère être plus satisfait qu'Ilda. Iris et moi apprenons à opter pour une stratégie. Marks nous informe que nous passerons devant le public en même temps puisque nous sommes de la même famille.

- Montrez leur que vous êtes unis par une fraternité qui ne peut être dépassée.

- Oui pas de problèmes.