Amour Illicite

Chapitre 2

Papa: Rokaya?

J'arrete de danser pour aller répondre avec un sourire indélébile sur mes lèvres.

Moi: Oui papa?

Lui: Qu'est ce qui se passe? Je t'ai entendue crier tout à l'heure.

Moi: On vient de m'appeler....Pour le travail!! Je m'exclame toute excitée, tout sourire.

Suite à cette déclaration, ses lèvres se fendent à sont tour pour laissser apparaître son plus beau sourire puis il me demanda de me grouiller.

Vite fait, je pris une douche, m'habillai comme à mon habitude, me maquillai puis mis les escarpins noirs vernis que j'avais achetés la veille assortis à mon sac à main, pourvue que ces chaussures me portent chance. Après avoir fini, je retournai voir mon père pour lui dire que j'étais prête mais il avait déjà deviner ma présence par l'odeur de mon parfum qui embaumait déjà mon passage.

Lui: Tu es prête Rokaya? Tu sens très bon.

Moi: Oui papa et merci. Où est Maman?

Lui: Elle vient de sortir. J'espère que tu as de l'argent pour ton transport.

Moi: Oui, j'ai de l'argent avec moi.

Papa: Approche toi!

Je m'avancai vers lui, la tête baissée. En même temps, il enfuit sa main dans la poche de son Caftan pour y sortir un billet qu'il me tendit.

Papa: Je ne sais pas combien c'est. J'ai rencontré le fils d'un vieil ami qui me l'a donné.

Moi: C'est un billet de dix mille francs papa.

Papa: Tant mieux alors. Prends le pour ton transport. C'est une manière à moi de t'encourager.

Je le pris, le cœur lourd car c'était à moi de faire ce geste.

Moi: Merci Papa.

Il pria fort pour moi avant que je ne parte. Pour ne pas être en retard, j'avais appelé ma mère pour la prévir car je ne pouvais plus l'attendre. Elle pria également pour moi et cela me fit vraiment chaud au cœur. Même si on ne s'était jamais dit qu'on s'aime, on se le montrait...

[...]

Quand les portes de l'ascenseur se sont ouvertes, j'avais eu l'impression que c'était la vie qui m'ouvrait la porte vers le succès.

- Enfin! Chuchottai-je.

De ma démarche de mannequin, je me dirigeai vers un petit bureau derrière lequel était assise une femme de la quarantaine. Dès que j'arrive à sa hauteur, elle lève faiblement ses yeux avec un sourire forcé mais qui parrait naturel tout de même.

Elle: Bonjour! Commence-t-elle.

Après m'être présentée, je lui explique que j'ai rendez-vous, elle m'indexe ensuite une porte sur laquelle est inscrite en italique Mr Madické DIOP.

Après les remerciements, je me dirige vers cette porte.

Trois coups secs sur la porte et une voix virile crie presque un "oui entrez".

Je pousse la porte en faisant entrer ma tête en premier.

Moi: Bonjour!

Mr Diop: Bonjour, entrez je vous prie, m'invita-t-il sans lever ses yeux encore rivés sur une masse de papiers éparpillés un peu sur le bureau.