Chapitre4

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Je rentre enfin mais avec un mal de cheville insupportable. J'espère seulement que c'est passager.

* * *
* *

Une fois chez moi, Je n'ai eu que le temps de saluer mes parents et de prendre une douche.

J'attends le chauffeur que Madame Diagne a mis à ma disposition pour aller accueillir son fameux Alberto. Vivement qu'il comprenne que je ne comprends pas sa langue sans avoir à dire des bêtises. C'est ce que je souhaite de tout cœur en tout cas.

La sonnerie me tire de mes pensées et je me lève du fauteuil pour aller ouvrir.

Shiiii, ma cheville souffre hein, j'ai l'impression que ça deveint de plus en plus douloureux...

Moi: Ah salut Lamine!

Lui: Salut, fait-il en entrant.

Moi: Oh mon pauvre petit lapin! Il a l'air tellement abattu!

Lui: Oh arrête Roky! Je ne suis pas un animal, répond-t-il en enlevant son sac à dos visiblement très lourd.

Moi: Mais qu'est ce que tu as mis dans ton sac? Des pierres?

Lui: Même pas. J'ai juste pris des livres à la bibliothèque pour un peu réviser, c'est ce qui l'a alourdi, s' explique-t-il en donnant un coup de pied à son sac à bout de phrase avant de se laisser tomber dans le canapé qui grince désagréablement.

Lui: Il est tant qu'on s'achète un nouveau salon, ne trouves-tu pas?

Moi: Ouais, j'espère dans trois ou quatre mois, dis-je en m'asseyant tout en faisant attention à ma cheville.

Lui: Ça va? Tu as mal? S'inquiète-t-il en fixant mes pieds.

Moi: Je crois que je me suis foulée la cheville mais ça ira.

Lui: Si tu le dis. Je crois que si tu t'étais foulée la cheville, tu n'aurais pas le temps de palabrer. Je ne sais pas pourquoi les filles aiment se compliquer la vie. Pourquoi marcher sur des bizarreries comme ça?!

Moi: Je t'ai dit que ça ira, fais-je d'un ton faussement agacé.

Lui: Ok, je suis désolée Miss Fashion.

Moi: Je préfère.

Le silence prend le règne, moment pendant lequel je transfère les derniers e-mails à "Patronne old fashion", et confirme les rendez-vous avec certains clients. Il y a toujours des e-mails non lus mais je n'ai pas de temps en ce moment, il faut que je les lise à tête reposée.

Oh mais comment vais-je faire avec l'espaniol moi?!

Moi: Lamine? L'interpelle-je d'une voix douce alors qu'il est très concentré sur l'écran de son téléphone.

Lui: Oui Roky?

Moi: Est ce que tu comprends l'Espagnol?

Lui: Bah un peu. Pourquoi?

Moi: En fait, je dois aller accueillir un mexicain à l'aéroport. Je n'attends que le chauffeur de ma patronne et il se trouve que je ne comprends que trois mots.

Lui: Attends, fronce-t-il les sourcils. Tu fais quel genre de travail?

Oh mon Dieu!

Moi: A toi, je ne peux rien te cacher. Je travaille comme sécrétaire mais que cela reste entre nous.

Amour IlliciteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant