Chapitre VI

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Allongée sur mon lit, la tête tournée vers le plafond, je regardais les étoiles à travers mon velux en pensant à la nuit dernière. J'avais un sentiment étrange dans ma poitrine que je voulais dissiper au plus vite. Jouer au jeu vidéo pendant des heures avec une espèce de geek ne pouvait nécessairement pas me manquer ! Pas à moi, pas à Mia Desmoulins, celle qui fait craquer tout ce qu'elle rencontre.


Je devais me ressaisir !


« Allo ?... Alex ?... Oui, c'est moi... Ça te dirait qu'on se voit ?... Maintenant... Super ! Tu passes me chercher ?... En moto ?... Pas de soucis, je m'habille et je t'attends ! ... »


Une dizaine de minutes plus tard, Alex était là, sur sa moto, blouson en cuir et chaussures fermés, mais pas de casque. On fera sans ! Il m'embrassa juste assez longtemps pour nous transporter un instant sur une autre planète, puis, il accéléra et on détala à toute allure.


Quelques minutes plus tard, Alex s'était arrêté en haut de la plage, un peu plus loin que ce que je connaissais déjà.


« C'est un coin tranquille, on est dans les rochers, personne ne nous dérangera comme ça. »


J'avais souris. Je me sentais réellement bien avec lui, rien que son regard posé sur moi me procurait une sensation de chaleur à l'intérieur de mon corps.

Il me fit descendre à travers les roches, jusqu'à ce qu'on trouve un coin où l'on puisse s'installer confortablement.


« ... Je commence déjà à en avoir marre de devoir vivre là-dedans ! Tu les verrais, je te jure, ils ne me comprennent pas, pas comme toi, tu vois ?

- Hum..., marmonna-t-il en embrassant mon cou.

- J'espère que ça passera plus vite ensuite, parce que je ne tiendrais pas deux mois comme ça, je me connais ! Quand ça ne passe pas avec quelqu'un, ça ne passera jamais ! Alors...

- Chut...»


Il passa un doigt sur mes lèvres avant de les embrasser. Je le regardai aller et venir entre mon ventre et mon visage et finit par me laisser aller dans un autre univers, à ses côtés...


Je passai le pas de la porte à trois heures passées, et filai me coucher en vitesse. Le lendemain matin prévoyait d'être très dur...


...Et il le fut !


Mes yeux avaient du mal à s'ouvrir et ma tête me faisait un mal de chien. Ça avait sûrement un rapport avec la bouteille de vodka qu'Alex et moi avions bu hier soir... Mais cette soirée avait été mieux qu'elle n'avait commencée, et j'avais complètement oublié mes idées de manque en ce qui concernait Arthur !


J'allai donc à la supérette, une mine déconfite plaquée sur la figure, mais le cœur lourd de bons sentiments envers Alex. En y pensant, peut-être que ça allait vite, mais pourquoi attendre quand on peut tout faire tout de suite ?


Je vis Arthur passer aux alentours de dix heures du matin. Il m'accorda un léger regard avant d'aller s'installer dans son atelier, à côté de la supérette.

Juste un été. (terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant