Juste un été. (terminée)

Chapitre V

Plus tard, je feuilletais un magazine quand quelqu'un a frappé à la porte en bas des escaliers.

« Je peux entrer ? me demanda Arthur.

- Si tu y tiens..., lui lançai-je. »

Il ouvrit la porte et me rejoignis en haut.

« Tu viens me faire la morale pour mon comportement de tout à l'heure ? lui demandai-je.

- Non, pas du tout, ce n'est pas mon rôle.

- Alors qu'est-ce que tu fais là ?

- On n'a pas vraiment parlé depuis ton premier soir ici.

- C'est juste. Il nous reste deux longs mois ne t'inquiète pas.

- Tu n'as pas vraiment envie d'être ici hein ?

- C'est vrai ce que dit mon père, t'es un vrai génie toi ! ironisai-je.

- Prends-le comme tu veux Mia, mais tu es ici pour tout l'été, ce n'est peut-être pas la peine de te mettre toute la maison à dos.

- C'est mon problème ça, aux dernières nouvelles j'ai pas demandé de tes conseils !

- Je vais retourner jouer un peu je crois.

- Oui c'est ça, vas jouer avec tes consoles chéries, ce sera sûrement les seules choses féminines, si je peux dire, que tu rencontreras !

- Je regrette déjà que tu sois là ! Je pensais qu'on aurait pu être amis mais je vois que je me trompais.

- Oui, tu te trompais effectivement ! Aller bonne nuit !

- Bonne nuit, lâcha-t-il sèchement avant de partir. »

Une demi-heure plus tard, après que je sois sûre de ne plus entendre aucun bruit en bas, je décidai de descendre manger quelque chose. Je trouvai quelque reste dans le frigo, ainsi que du pain sur la table, de quoi me faire un sandwich respectable.

Je remontai avec mon en-cas de minuit. En haut de l'escalier, j'entendais des bruits qui venaient de la chambre d'Arthur, il jouait encore à l'un de ses innombrables jeux vidéo je suppose. Je passai devant sa porte lentement, j'écoutais pour essayer de savoir à quoi il jouait.

« Mia ? »

Sa voix me parvint de derrière la porte. Comment savait-il que j'étais ici ?

« Mia, je sais que t'es là, je vois l'ombre de tes pieds sous la porte. »

J'ouvrai la porte d'un coup.

« Tu as une super vue en plus d'être un génie toi !

- Qu'est-ce que tu fais là ? Tu veux jouer un peu ?

- Tu me laisserais jouer ?

- Avec moi, ouais.

- T'es pas rancunier comme garçon toi !

- C'est l'une de mes très nombreuses qualités ! me dit-il en souriant, aller viens, on oublie tout et on recommence si tu veux !

- Hum... D'accord ça marche ! Tu joues à quoi ? »

J'avançai dans sa chambra et allai m'asseoir à côté de lui, sur son lit.