•AYHAN
Moi : Alors ça c'est bien passé avec Imane ?
Elle : ( elle se tourne vers moi et me souris ) Oui j'ai même vu tata et tonton.
Moi : T'as pu discuter avec eux ?
Elle : Oui même que tata m'a beaucoup raconté de truc sur toi.
Moi ( je fronce les sourcils) : Quel genre de truc ?
Elle ( elle commence à rire ) : Tout ce que tu as fait étant petit.
Moi ( je souris) : Elle t'a raconté beaucoup de dossier ?
Elle : M'ouais...mais tu étais incroyable comme enfant.
Moi : Ça c'était avant.
Elle se contente de me sourire et me raconte quelques trucs que mama lui a dit, c'est vrai que quand j'étais petit j'étais un phénomène et bizarrement Isma était plus le calme de nous deux mais aujourd'hui ça a beaucoup changé. Le reste du trajet se fait en silence. Arrivé devant chez elle je remarque qu'elle s'est endormie. Je la réveille puis nous nous dirigeons vers la maison. Elle sonne à la porte et c'est sa mère qui nous ouvre la . Elle me sourie et le dit d'entrer.
Elle : Tu vas bien mon fils ?
Moi : Oui et toi ?
Elle : Ça va al hamdoulilah.
Moi : Al hamdoulilah alors. Tonton s'est endormi ?
Elle : Oui il vient juste d'entrer.
Moi : Bon je vais y aller tata.
Elle : D'accord. A la prochaine fois alors.
Ismène me salue de loin puis part finalement se coucher. Je salue une dernière fois sa mère et rentre chez moi. Dans une semaine insha'Allah elle sera ma femme aux yeux de tous mais surtout auprès d'Allah.
**
Isma : Pas trop stressé ? Elle va devenir ta femme maintenant.
Moi : Elle est déjà auprès d'Allah c'est suffisant je pense.
Lui : ( il me sourit ) bientôt les enfants alors ?
Moi : ( je lui sourit puis rigole ) Pour ça il faut encore attendre.
Lui : Mais je veux être tonton moi aussi.
Moi : T'es déjà père contente toi de ça.
Lui : C'est pas mon fils !!
Moi : D'accord Isma d'accord. Et me presse pas si je veux un enfant j'en fais un.
Lui : Fais lui pleins de petits bébés.
Moi : T'as cru j'étais une machine ?
Lui : ( il me regarde ) Bah oui. T'es un renoi nan ? En plus ça fais longtemps que t'as pas...
Moi : Tu as vu du noir sur moi ? Vas y ta gueule. Toi même tu n'es pas noir ? Imbécile.
Lui : Mais c'est vrai. En plus regarde ( il montre mes cheveux et ma barbe ) ç'est noir. Nan je suis pas noir je suis marron ( il se met à rigoler )
Moi : Arrête Isma wly arrête. T'es même pas drôle la vie 😂
Lui : 🖕🏾 Eh ! Je dois te ramener chez le coiffeur. Lèves toi depuis le début t'es couché.
Moi : J'arrive.
**
Mama : Tu fais attention à ta femme d'accord ?
Moi : Oui t'inquiètes pas.
Elle : Et tu passes me voir comme avant oubli pas Ayhan.
Moi : Je sais mama je vais pas oublier.
Elle : Je t'aime mon fils tu as grandis.
Moi : Mama ça va pas changer d'accord je suis juste marié maintenant. Moi aussi je t'aime.
Elle : ( elle me sert fort dans ses bras ) Aller vas y elle t'attend. Je suis fière de toi mon bébé.
Moi : ( je lui fais un bisou sur le front ) Prends soin de toi et baba on se revoit dans quelques jours ok.
Elle : Oui et bon voyage.
Moi : Merci.
Je lui fait un dernier bisou et me dirige vers ma voiture. La mairie et la fête se sont bien passées. J'entre dans la voiture et me tourne vers Ismène. Elle a la tête baissée et essuie quelques larmes.
Moi : On va les revoir dans quelques jours. T'inquiètes ça va passer vite.
Elle : Oui.
**
Moi : Ismène t'as pas fini ?
Je toque encore une fois à la porte. Ça fait maintenant 1 heure qu'elle est dedans. Elle me dit non d'une petite voix. Je souffle et me couche sur le lit. Je repense au mariage et ça va je trouve que ça c'est plutôt bien passé al hamdoulilah. En vrai, Ismène était magnifique aujourd'hui. Je me souviens quand on est allé la chercher chez ses parents je l'ai au moins regardée pendant 5 minutes sans rien faire. Si Ismael était pas là je me demande si j'aurais bougé même * rire *. Je ferme les yeux quelques minutes quand j'entends la porte de la salle de bain s'ouvrir. Je me redresse et la regarde. Seigneur !!! Je crois que je vais faire une crise !! J'ouvre bien mes yeux et la regarde de haut en bas puis de bas en haut. Elle portait une nuisette noir et n'avais pas son voile. J'avais pas les mots. Je ne savais même pas où poser mes yeux.
