Twenty-nine

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****Ismène : Ayhan ? Moi ( je me tourne vers elle ) : Hmmm ?! Elle ( elle me souris ) : J'ai fais un gâteau, on pourrait l'emmener chez les voisins t'en dis quoi ? Moi ( j'hésite quelques secondes puis fini par acquiescer ) : Oui pourquoi pas

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Ismène : Ayhan ?
Moi ( je me tourne vers elle ) : Hmmm ?!
Elle ( elle me souris ) : J'ai fais un gâteau, on pourrait l'emmener chez les voisins t'en dis quoi ?
Moi ( j'hésite quelques secondes puis fini par acquiescer ) : Oui pourquoi pas.
Elle ( elle me sourit davantage ) : Je vais mettre mon voile et on y va.

Je me contente de hocher puis détourne les yeux vers l'écran de mon téléphone, ou l'application Candy crush continue de jouer. Ça fait une semaine, soit depuis l'arrivée de nos nouveaux voisins, qu'Ismene est pire que joyeuse. Elle se lève, passe la journée et se couche avec le même sourire béa sur le visage. Bon les premiers jours j'ai trouvé ça drôle mais maintenant je trouve ça carrément bizarre voire flippant. C'est vrai quoi ! Voir quelqu'un tous les jours heureux ça peut faire peur, sachant qu'on ne vit pas dans le monde des Bisounours 🙄. Je me lève en la voyant descendre les escalier. On sort tout deux de la maison avec le gâteau qu'elle avait préparé et nous nous dirigeons vers la maison voisine.

Ismène sonne et on attend. Quelques minutes plus tard, Mohamed nous ouvre la porte. Il nous regarde d'abord surpris puis finit par nous sourire avant de nous saluer chaleureusement et nous laisser passer. En entrant dans la maison, on entends du bruit, des gens qui parlent et qui rigolent. Mohamed nous regarde longuement puis nous adresse un regard désolé ainsi qu'un sourire.

Mohamed: On a reçu quelques invités mais vous pouvez vous joindre à nous.
Moi ( je lui rends son sourire ) : On va pas rester très longtemps de toute façon on voulait juste vous ramener le gâteau.
Lui ( il me sourit ) : C'est grave gentil frère. Mais entrez boire un truc. ( il me prend par les épaules ) Allé ! Venez !! MYRIAM !! MYRYAM !!

Cette dernière arrive en rigolant mais pert son sourire en me voyant. Elle passe son regard sur moi puis sur Ismène. Elle sourit à ma femme et se dirige vers cette dernière pour lui faire la bise. Après l'avoir saluée, elle se dirige vers son mari et lui murmure quelque chose à l'oreille. Mohamed nous regarde et sourit en lui disant " mais non tkt bébé ".

On se dirige tous les quatre vers le salon. Et je crois que c'est la pire erreur que j'ai faite. La famille de Myriam. Toute sa famille, ses parents, ses frères et ses sœurs ainsi que ses grands-parents, sont assis dans le salon. Et il me regarde tous avec de gros yeux. Sa mère se lève.

Elle : Ay...Ayhan ?
Moi ( je baisse les yeux ) : Bonjour tantie.
Elle ( elle place ses mains sur sa bouche ) : Ayhan ?! Eeh Ayhan !! Tu vas bien ? ( elle place ses mains sur mes joues et examine mon visage ) Eeeh Allah !! Ayhan mon fils !! ( elle m'embrasse les deux joues ) Tu as tellement changé !! Et ta maman ? Ton papa ? Et Ismael ? Ils vont tous bien ?
Moi ( je lui souris ) : Oui tantie.

La mère de Myriam est celle qui m'a toujours accepté dans leur famille. Malgré qu'on est divorcé sa fille et moi, elle n'a jamais cessé de prendre de nos nouvelles à Ayana et moi, mais j'ai pas eu la force de continuer à prendre de ses nouvelles. À chaque fois que je la voyais, je repensais à elle, à la mère de ma fille. Donc j'ai coupé toutes relations avec elle, même si elle prenais soin de moi comme si j'étais son fils. Mais j'ai juste pas eu la force de continuer à parler avec elle. On va pas se mentir je me suis comporté comme un vrai lâche.

Moi : Et toi tantie comment tu vas ? Et ta santé ?
Elle ( elle me sourit les larmes aux yeux ) : Je vais bien Ayhan. Al hamdoulilah.
Et Ayana ?

Je savais que cette question arriverait tôt ou tard. Je regarde toutes les personnes qui se trouvent une à une. Ismène et Mohamed sont ceux qui sont les plus perdus. Les deux nous regardent avec incompréhension.

Moi : Tantie.....je...je peux te parler en privé ?
Elle ( elle me regarde puis perd son sourire ) : Viens mon fils.

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Elle ( elle plaque ses mains sur sa bouche ) : Ina lilahi ya ina iley rachi ouna.

Je ferme ma bouche et ferme les yeux fort. Tu peux pas craquer. Pas maintenant.
   Elle se met à pleurer. Je m'avance vers elle et la prend dans mes bras.

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On retourne tous les deux dans le salon, où tout le monde nous attend. Je crois que le temps des explications est arrivé. Ismène est assise près de Myriam et tiens un verre entre ses doigts. Lorsqu'elle lève les yeux vers moi je me sens pire que mal et je préfère détourner le regard. Le père de Myriam me regarde longuement, il a pas du tout l'air content. Son frère le plus âgé, Nouredine, me sourit légèrement, je me suis toujours bien entendu avec lui, il m'a toujours traité comme son petit frère. Les sœurs de Myriam, Aya et Hana, sont toujours aussi choqué de me voir.

Tonton : On t'écoute ! Qu'est-ce que tu fais ici ?
Moi : ...
Lui : Ayhan ne m'énerve pas ! Tu fais quoi ici ?
Nouredine : Papa calme toi.
Tonton: Comment veux tu que je me calme Noura hein ?! Comment ?! Ils avaient divorcé non pourquoi est-ce qu'il revient ?! Elle est mariée maintenant qu'est-ce que tu veux de plus ?!
Moi ( je le regarde avec haine ) : Je me suis aussi marié. Je ne veux pas de votre fille.
Tonton : Ayhan ne fais pas l'insolent avec moi deh.

Je baisse les yeux pour éviter de toiser le vieux. Il m'a toujours taper sur les nerfs.

Noura : Elle est passée où Ayana ? Elle a du sûrement grandir maintenant.
Hana : Oui c'est vrai elle est où ?
Moi : Ayana....elle...elle est plus là.
Noura ( il fronce les sourcils ) : Comment ça ?
Moi ( je tourne la tête pour éviter de tous les regarder ) : Paix à son âme.

J'entends des cris étouffés. Je sais déjà comment ils vont réagir. Je sens quelqu'un m'agripper. Je tourne la tête et y découvre Myriam. Elle a les yeux grands ouverts et sa respiration s'est accéléré. Elle secoue la tête de gauche à droite à plusieurs reprise tout en répétant " Non, tu mens ". Je sens que je vais rapidement perdre mon sang froid. Elle pense réellement que je pourrais jouer avec ça ? Mentir sur ça ?! Je la pousse légèrement et tourne la tête vers tous les autres. Tonton et Noura me regarde les sourcils froncés, les sœurs de Myriam sont assises et paresse en état de choque. Tantie répète doucement des prières les deux mains liées, Ismène me regarde, j'ai l'impression qu'elle a pu assemblé toutes les pièces du puzzle. Son regard est vide, on y décerne aucune émotion. Quant à Mohamed, il a l'air non seulement perdu mais énervé.

Moi : Ismène, on y va.

Je me dirige vers elle pour l'aider à se relever mais elle repousse ma main et se lève toute seule. Elle dit au revoir doucement puis sort du salon. Je m'apprête à la suivre mais je suis interpellé par Mohamed.

Lui : On doit parler.
Moi ( je hoche la tête ) : Je passerai le plus tôt possible. Salam.
Lui : Ouais salam.

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Je me couche à côté d'Ismene, qui me tourne le dos. Je pose ma main sur son épaule mais elle la dégage avec son épaule et se pousse un peu.

Moi : Ismène......
Elle ( je l'entends renifler ) : Tu l'aimes toujours c'est ça.
Moi ( je la regarde choqué ) : Quoi ?! Nooon !!
Elle: Alors pourquoi tu m'as pas dit que c'était elle.
Moi : J'en sais rien.









Je m'arrête la pour le moment 😛😛 vu que c'est un peu trop long je préfère la coupé en deux parties. Donc la suite ce soir ou demain sans faute. Puisque c'est les vacances je pense finir la chronique.
Sinon laisser vos avis 😘😘

AYHAN Où les histoires vivent. Découvrez maintenant