Nihal se lève doucement du lit tout en s'étirant. Elle emporte avec elle le drap afin de couvrir son corps dénudé. Elle s'installe dans la baignoire puis soupire de satisfaction. Elle sent le bonheur courir dans ses veines. S'est-elle déjà sentis aussi bien ? Je ne pense pas. À la voir sourire ainsi on pourrait penser qu'elle est folle mais elle n'a jamais eu de problème ou même de traumatisme. Nihal aime être méchante, le bonheur des autres la répugne. Elle a toujours été la petite fille à papa pourrie gâtée, qui a tout ce qu'elle désire à la seconde même. Elle n'a jamais envié sa soeur, sauf quand celle-ci s'est marié à Imran. Ce jour là, elle fut jalouse, extrêmement jalouse. Le mariage de sa soeur et dix milles fois plus beau que le sien et elle avait détesté cela. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle en a fait un drame. Elle avait juste la haine. Haine qui passa le lendemain même. Nihal n'a rien à envier aux autres femmes, au contraire ce sont les autres qui l'envie. Magnifique demoiselle, elle a tout pour plaire. Elle n'est pas du style mannequin, non bien au contraire, c'est une femme assez petite toujours perché sur ses talons hauts. Ses courbes font tourner les têtes des hommes et rager les femmes. À côté de cette beauté nombreuses sont les complexés. Nihal n'a ni besoin de maquillage ni d'habits extravagant pour se faire remarquer, elle dégage quelque chose de naturelle qui fait qu'on ne peut l'ignorer. Depuis son plus jeune âge Nihal a toujours chercher à plaire aux hommes. Étant petite, on trouvait cela mignon, une fille et un garçon main dans la main. Mais plus elle grandissait, plus son envie augmentait . Elle a commencé par briser des couple derrière l'écran de son téléphone puis petit à petit elle devenait plus sadique, elle allait jusqu'à embrasser les petits amis de ses " copines " devant celle-ci. Et aujourd'hui, elle arrache les hommes à leur femmes. Certains penseront qu'elle est juste malade alors que non. Elle aime faire du mal, elle aime voir les gens pleurer et tout cela juste pour le plaisir. Et comme elle le dit si bien : le malheur des autres fait le bonheur de Nihal.
Elle se dirige vers la chambre et regarde le trentenaire se réveiller doucement. Il est perdu. Il regarde autour de lui mais ne reconnaît pas l'endroit. Ses yeux s'arrête sur la femme, il se met à sourire croyant que c'est sa femme mais petit à petit son sourire disparaît tandis que celui de Nihal apparaît : il a compris. Elle n'est pas Nûria.• AYHAN
Médecin ( il regarde le dossier ) : Vous pouvez sortir aujourd'hui madame D****. ( il lève la tête puis sourit ) Vous avez encore besoin de repos mais sinon tout va pour le mieux.
Ismène : Quand pourrais-je reprendre le travail.
Médecin : D'ici une bonne semaine.
Elle ( elle se redresse ) : D'accord. Merci.Nous sortons tous les deux de l'hôpital. Ismène boite un peu mais rien de très alarmant. Je l'aide à s'installer côté passager puis contourne la voiture pour m'assoir côté conducteur. Le trajet se fait en silence. Pas le genre de silence apaisant ou autre, non ça se sentait que c'était tendu. Même si je le voulais je sais que je n'arriverai pas à l'écouter jusqu'à la fin sans péter un cable donc vaut mieux qu'on laisse cette histoire couler et que personne n'en reparle. Je me gare dans le garage puis aide Ismène à sortir. Après l'avoir déposée sur le lit dans la chambre qui nous a été attribué je pars toquer à la porte d'Isma. Vu qu'Imane est déjà au travail, je me permets d'entrer après avoir entendu " entres ". J'ouvre la porte. Je regarde un peu partout et finis par le trouver dans son dressing, encore en caleçon face à son miroir.
Moi ( je le regarde puis hoche la tête ) : Je vais éviter de te demander ce que tu fais et directement aller prendre un costume.
Lui ( il rigole ) : T'as raison parce que ta bouche là hmmm...
Moi ( je me dirige vers ses costumes ) : Vas te faire Isma.
Lui : Tant de vulgarité en vous jeune homme.
Moi ( je prends un costume et me tourne vers lui ) : C'est pas à moi ça ?!
Lui ( il sourit ) : Quoi ça ?! Noooooo.
Moi ( je rigole ) : Imbécile ça fait des mois que je le cherchais en plus.
Lui ( il soulève ses épaules ) : Ah frère c'est ta faute aussi. À chaque fois c'est moi qui vais chercher tes habits au pressing et quand j'aime bien je garde.
Moi ( je souris puis croise les bras ) : Tu m'en a pris combien ?!
Lui : Un.
Moi ( je lève un sourcil ) : Isma....
Lui ( il lève ses mains ) : Bon peut-être cinq ou six.
Moi ( je prends une chemise puis me dirige vers la chambre ) : Pfff....Bon moi j'y vais.
Lui : À ce soir.
Moi ( je sors ) : Ouais.