Quand Une Sainte-Nitouche Rencontre Un Coureur De Jupons !!!

Chapitre 24 : Mon frère...

- Tu es sûre que ça va ?, me demande Noé d'un air interrogateur.

Je ne sais trop quoi dire, ce rêve était tellement bizarre et paraissait tellement réaliste. J'ai ressenti tellement de choses à travers ce fantasme que je me demande ce que cela aurait donné en réalité. J'en viens à un point où je ne sais pas ou j'en suis moi-même.

- Tu donnais tellement l'impression d'être absorbé dans ton rêve, tu souriais et baver presque comme une Mongole. Un magnifique spectacle à contempler, rigole-t-il en ce moquant royalement de moi.

Quelle honte ne me dit pas que c'est vrai. D'un revers de la main droite je m'essuie rapidement la bouche comme pour vérifier si sait dire était vrai.

- Je rigole, me dit-il une fois de plus un sourire aux lèvres. Mais c'est vraie que tu souriais pas mal, ça raconter quoi, je veux savoir moi, me dit-il en s'asseyant à mes côtés.
- Rien de spécial, je ne m'en souviens même plus, hésitai-je.

Je suis tellement morte de honte est surement très rouge. S'il savait de quoi je rêvais il se foutrait littéralement de moi.

- Si tu le dis, me répondit-il.
- Il est quelle heure ?, lui demandai-je.
- 18h30.

Mince, mince, mince il faut que je rentre au plus vite, j'ai la soirée film à 20h avec mon frère te je n'ai rien de prêt.

- Vite il faut que tu me ramènes chez moi.
- Pourquoi donc, moi qui comptais passer la soirée avec toi.

Il est malin lui j'ai séché ma journée de cour à cause de lui bien sur, en plus de cela monsieur me laisse toute l'après-midi seule et il compte en plus que je reste la soirée. Il ne va vraiment pas bien.

- Désoler de fausser tes plans mais je dois rentrer j'ai une soirée de prévu.
- Toi une soirée, me dit-il d'un ton interrogateur.
- Oui moi pourquoi ?
- Je sais pas, boit pas trop alors, rigole-t-il.
- Très drôle tu vas me la sortir à chaque fois celle-là.
- Oui je pense et pendant longtemps. Soirée avec qui alors ?, me demande-t-il curieusement.
- Mon frère plateau télé. En plus tu as dû l'entendre quand il me l'a dit, tu était dans le placard.
- Très marrante mademoiselle et oui je me souviens maintenant.
- Chacun rigole avec ce qu'il a que veux-tu.
- Je te ramène alors, tu es vraiment sure de ne pas vouloir rester avec le beau gosse ?
- Sans façon, je préfère mon frère.
- Très bien je te ramène dans ce cas, réplique-t-il vexer.
- Tu sais je rigole, lui indiquai-je.
- Alors s'il n'y avait pas eu ton frère tu serais restée avec moi ?, s'intéresse-il tout à coup.
- Je ne sais, pas je ne sais pas si c'est pour me laisser en plan comme tout à l'heure alors non merci.
- Petit contre temps ma belle désolée, on ne peut pas faire ce que l'on veut dans la vie.
- Belle excuse Wilson tu l'as sorti à combien de personnes celle-là déjà.
- N'importe quoi je ne fais pas des phrases toute faite, me dit-il d'un air offusqué.
- Je te crois, bon sinon tu me ramènes.
- Tout compte faite je me sais pas, rigole-t-il.
- Allez.
- Parce que c'est toi.
- Phrase toute faite une fois de plus, pouffai-je.
- Mais non arrête avec ça, rigole-t-il lui aussi.

Nous finissons par nous lever tous deux du canapé en cuir si confortable dans lequel j'ai fait de si beaux rêves: STOP Éloïse plus question de parler de ça.

- Tu viens ou finalement tu as changé d'avis et tu plante ton frère ?, me dis Noé en attrapant sa veste en cuir qui se trouve sur le porte manteaux.
- J'arrive, j'arrive ne soit pas si pressé.
- Faut savoir se faire désirer.
- Pas besoin de se faire désirer quand on n'est pas désirable.

Dans ta face Éloïse ça t'apprendra à rêver un peu, redescend ce mec se fou complètement de toi. Je suis vexée même très vexer.

Voyant que je n'arrivai pas Noé se retourne et me dit: Je blague. Il s'approche demi et me prend dans ses bras, je devais faire une de ses têtes pour qu'il me prenne dans ses bras quand même.