Quand Une Sainte-Nitouche Rencontre Un Coureur De Jupons !!!

Chapitre 27: Course de moto...

Nous finissons de manger dans un silence un peu pesant tout de même. Il était quasiment 22h et nous venions de finir de tout ranger, nous étions de nouveau sur le canapé.

- Commence à te préparer, on part dans une heure ?, me dit Noé.
- On part ou dans une heure ?, lui dis-je surprise.
- À la course.
- La course de motos en pleine nuit mais ça ne devait pas être demain ?
- Non c'est ce soir et tu ferrais bien de te dépêcher, habilles-toi tout en noir.
- Noé ?
- Quoi encore ?
- Je ne pensais pas que c'était la nuit.
- Si mais si tu ne veux pas venir tu es toujours à temps de me dire non, me dit-il énervé.
- C'est bon commence pas, tu aurais dû juste me le dire au départ.
- Tu viens ou pas ?, me dit-il agacé.
- Je vais me changer, lui dis-je sur un ton sec pur qu'il comprenne mon agacement. Il pourrait vraiment parler mieux.

Point de vue de Noé:

Pourquoi je l'ai embarqué dans cette histoire, on a toujours dit pas de fille aux courses de motos en fin pas de fille comme Éloïse. Comment je vais faire pour lui expliquer la situation, je suis vraiment con des fois. Mais je ne sais pas j'ai envie quelle découvre mon milieu même si c'est risqué pour moi et encore plus pour elle.

Retour au point de vue d'Éloïse:

Je suis dans ma chambre en train de chercher un haut noir car comme l'a dit Noé je dois être toute en noir. C'est quoi cette histoire de courses de nuit. Y-as-t-il des courses nocturnes à Paris, si c'est le cas je n'en ai jamais entendu parler. Noé est tellement spécial que ça ne m'étonne pas de lui ses idées bizarres. J'ai enfin trouvé un sweet noir dans mon armoire, ainsi qu'un Jeans, des bottes et je vais également prendre ma veste en cuir car à Paris il ne fait pas trop chaud le soir.

- Tu es prête ?, me demande Noé depuis le rez-de-chaussée.
- Oui presque j'arrive.
- Je t'attends dépêche c'est dans trente minutes que nous avons y être.

J'enfile en vitesse ma veste avant que monsieur ne s'énerve puis je dévale les escaliers en vitesse.

- Voilà je suis prête, lui dis-je contente de moi.
- Wahou le noir te va à ravir.
- Merci, lui dis-je un tant soit peu gênée de son compliment.

Je remarque également que lui c'est changé et c'est est vêtu noir tout comme moi.

- Tu as aussi de nouveau vêtement.
- J'en ai toujours dans ma voiture, au cas où on ne sais jamais.
- Maintenant assez parlé suis-moi
nous y allons.

Nous nous dirigeons vers sa voiture et nous montons, c'est parti en route. Je me pose quand même un tas de questions. Ou vais-je encore atterrir avec lui ? Moi qui ne devais plus le côtoyer, je le vois de plus en plus. Mais nous avons fait un pari, il doit me faire découvrir le sens du mot vie, vraie vie. Alors je me laisse guider sans trop savoir ou je vais mais un peu d'aventure ne me fera pas de mal. Nous roulons quelques minutes et nous sortons de la ville, le coin devient plus sombre tout d'un coup. Si mes parents me voyers là en ce moment ils feraient une crise cardiaque. Je ne pense pas à eux et pour une fois je me fais confiance ainsi qu'à Noé.

- Prête sainte-nitouche ?
- Noé.
- J'en suis sur ce surnom t'avais trop manqué, rigole-t-il jovialement.
- Même pas.
- Un peu quand même ?
- Non Noé tu m'énerves, dis-je à la fois irrité et un sourire dessiné sur mes lèvres.
- J'arrête sinon je vais m'attirer les foutre de mademoiselle Robert, dit-il en se mettant les mains sur la tête.
- Tiens le volant au lieu de faire l'âne.
- On le l'avait jamais dite celle-là moi un âne jamais mademoiselle.
- Noé, concentres-toi sur la route s'il te plaît en plus de ça il fait tellement noir, lui dis-je inquiète.
- T'inquiète pas je maitrise la situation.
- Si tu le dis, râlai-je en constatant sa vitesse qui ne baisse pas pour autant après ma remarque.

Après quelques kilomètres de plus nous arrivons enfin dans un lieu très sombre où je ne distingue pas grand-chose.

- Attend-moi là je vais te faire descendre, m'annonce Noé avant que je ne prenne l'initiative d'ouvrir ma portière.

Il fait le tour rapidement et m'ouvre.

- Suis-moi sans faire trop de bruit nous allons aller nous placer.

Il attrape une sacoche à l'arrière et la position sur son épaule. Il m'attrape ensuite la main et nous nous dirigeons vers le noir total. Moi qui suis une fille assez peureuse, je peux vous dire que rien quand marchant dans le noir sans savoir ou aller ça fait peur.

- N'est pas peur tout va bien se passer, me murmure Noé à l'oreille pour me rassurer.
- Ou allons-nous ?
- Nous placer.
- Pour voir la course ?
- On peut dire ça comme ça.
- Tu me fais peur Noé avec tes idées bizarres, où sont les motos ?
- Tu vas les voir assez tôt ma belle, ricane-t-il.

Il est sérieux j'ai une peur bleue et lui est passible et rigole.

- Détend-toi il ne t'arrivera rien tant que tu restes avec moi.
- Rassurant, dis-je doucement.
- De toute façon je ne compte pas te quitter donc oui c'est rassurant.
- Encore heureux.
- Maintenant restons là.

Nous restons encore quelques minutes sans rien dire, Noé sort des choses de sa sacoche. Je me demande bien ce qu'il trafique encore. Nous avons comme une grosse pierre derrière nous ou nous nous sommes assis. Cet endroit me faite réellement peur. Que signifie cette course ? Au bout d'un moment des rugissements de moteurs se font entendre au loin.

- Ils vont arriver, surtout ne bouge pas de là, ok Élo, me demande-t-il.
- Oui, dis-je pas du tout sereine.
- Ça va le faire t'inquiète pas.

Avant qu'il n'est fini sa phrase un grand projecteur éclaire toute la piste, au moins vingt motos sont présentes. Tous les participants son vêtu de noir et ça fait peur à voir, tout est sombre et me donne la chair de poule. Un grand son sort du haut-parleur que je peux distinguer d'où je me trouve.

- Nous sommes aujourd'hui réuni pour la course mensuelle. J'espère que tous les participants ce son remis de la dernière fois, que vous êtes tous en forme pour nous offrir un grand spectacle. Les paris sont ouverts mes chers spectateurs, à vous de miser sur le gagner de cette soirée. Pour ce qui est des participants et des règles, elles restent les mêmes il n'y en a pas tout est permis, que le meilleur gagner, prononce cette voix qui me fait froid dans le dos.

Ou me suis-je encore embarquée me dis-je une nouvelle fois à moi-même.

- C'est quoi ça, demandai-je à Noé.
- Chut pas de bruit Élo.
- Mettez-vous sur la ligne de départ, au coup de pistolet c'est le départ. Je vous souhaite bonne chance et revenaient vivants, annonce une nouvelle fois cette voix qui me glace le sang.
- Qu'est-ce que c'est que ses histoires Noé, on est où là ?
- Chut, je dois faire mon boulot maintenant, toi ne bouge pas s'il te plaît.

Il doit faire son boulot mais c'est quoi encore que ses histoires. Tellement de questions me trottent dans la tête.

Coucou mes chatons voila la suite le chapitre 27 et enfin là. Je suis désolé mais j'ai eu des problèmes familiaux cette semaine et c'était assez dur d'écrire en même tant. Je n'avais pas trop la tête à ça. En plus de à le bac blanc qui arrive la semaine prochaine. Beaucoup de choses pour une seule personne. Mais je vous promet de me rattraper pendant les vacances qui arrivent jeudi soir. Des bisous, bonne soirée et bonne fin de week-end. Aimez quand vous avez lu, je vous qui soutient et commentez bien sûr ça fait également très plaisir. 😘💕