Chapitre 60 : Marseille et sa bonne mère...

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Retour au point de vue d'Éloïse :

Je rêve ou Noé vient de me faire une sorte de déclaration. Il vient de me dire qu'à cet instant précis il ne voudrait être nulle part ailleurs qu'avec moi. Noé l'énigmatique celui que je n'arrive pas à cerner vient en quelques sorte de se livrer à moi.

Je ne sais pas quoi lui répondre, je n'ai tout simplement pas envie de dire quelque chose qui pourrais gâcher ce moment. Je reste donc là, dans ses bras à regarder le plafond et à me dire qu'il y a  peine quelques semaines je n'aurais jamais pensé être ici. Noé, Noé, Noé rien que d'entendre ce prénom ça me fait tourner la tête. Moi qui suis d'habitude une fille si réfléchis, avec lui, mon comportement est comment dire, totalement différent. Je me permets des choses que jamais je ne me serais permise auparavant. Rien que d'être là, dans les bras de cet homme. Je n'ose même pas m'imaginer comment réagiraient mes parents. Souvent je me dis que ce n'est pas raisonnable mais quand j'aperçois son sourire je me dis que je n'aimerais être nul part ailleurs qu'avec lui.

- Tu penses à quoi princesse ?

Vous m'expliquer, comment on peut être raisonnable avec lui.

- He ho du bateau, me dit-il en le sortant de ma rêverie.
- Après, c'est moi qui sort des expressions vieillottes.
- Je te l'ai déjà dit, c'est ton influence sur moi, me dit-il en rigolant.
- Rigole pas, j'ai toujours utilisé ce genre d'expressions.
- Et ouais ça c'est les marseillais peuchère.
- Très marrant Noé, tu te crois drôle, dis-je un peux vexée qu'il ose se moquer de mon accent.
- Ben quoi, vous parler comme ça à Marseille ? "La sardine qui a bouché le vieux port", "Oh con y'a degun ici", "Putaing elle est tarpin fraîche cette meuf", "Oh Élo, tu tires ou tu pointes ?" se marre t-il de plus belle.

Qu'il est marrant, il va me sortir tous les clichés sur Marseille ou bien ?

- Noé, tu te fiches de moi et vous vous croyez mieux avec votre accent pointu, les parigots.
- Arrête de maronner pour rien va Éloïse. 

Non mais où il a pris tout ça, bon d'accord nous à Marseille on emploie quelques mots bizarre. Encore moi j'essaie de me restreindre bien sûr il y a des expressions que je ne pouvais pas m'empêcher de dire quand j'étais avec Coralie. Non mais vous entendriez parler Coco, surtout quand elle maronne, elle peut être difficile à suivre. Bons après moi je dois avouer que mes parents n'aimait pas que j'utilise ce genre d'expression, c'était pas  trop mon délire donc voilà. Je me souviens que mes parents ne cessé de disputer mon frère quand il leur répondait avec une de ses expressions qu'il utilisait avec ses fratés comme il le disait si bien. "Hugo parle le français tu veux", lui disait ma mère. "Tu crois que tu diras ça à ton patron plus tard ?", renchérissait mon père.

Pour ce qui est de mes parents, c'est des marseillais pure souche. Mais sachant qu'ils ont eu une éducation très stricte dans des écoles, des collèges puis des lycée qui était tous des établissements privés. Il n'est pas tolérable pour eux de ne pas parler un bon français. Nous avons donc eu une éducation assez stricte avec Hugo. Mais comme vous le savez HugHug est le petit rebelle de la famille. Il ne se gênait pas pour sortir avec ses potes et pour employer ce genre d'expression. Après moi je n'ai rien contre ses expressions car il nous arrivait de les utiliser entre amis mais jamais devant mes parents.

- Tu te crois à Marseille ou quoi ?
- Je te vois trop bien utiliser ses expressions, me dit il en rigolant.
- Ah, ah très drôle, je ne suis pas du genre à les utiliser, tu l'as bien entendu quand tu me parle.
- Je te vois trop sur le port de Marseille à parler comme ça avec tes potes.
- Tu es vraiment vexant et même si j'ai envie d'utiliser toutes ses expressions, j'ai le droit. Elles sont de chez moi alors tu n'as rien à dire.
- Je rigole Elo, j'adore ton petit accent chantant.
- Très drôle !
- Non mais je te jure, quand je t'entends j'ai l'impression d'être à Marseille quand j'allais chez ma tante et mes cousins.

Il a de la famille sur Marseille, première nouvelle. Et voilà une chose de plus que je sais sur lui. Bravo Éloïse.

- Tu as de la famille sur Marseille ?
- J'avais, me dit-il comme si il regrettait de m'avoir donné cette information.

Je remarque que Noé n'aime absolument pas se livrer sur lui, sur sa famille ou autre. Et je crois que c'est ça qui me donne encore plus envie de voir ce qui se cache derrière cette facette du gros dur que c'est forgé Noé. Je dois avouer que cette facettes s'efface de plus en plus, au début il faisait le mec fort et dur avec moi. Mais en ce moment j'ai de plus en plus l'impression qu'il baisse sa garde quand je suis prêt de lui. 

- Tu as alors visiter la ville ?
- Je suis même sûre que je la connais mieux que toi, me-t-il comme s'il ressasser d'anciens souvenir.

C'est vrai qu'en y repensant, je connais les endroits les plus chics de la ville où il est bon de se montrer. À combien de galas nos parents nous ont amené. Dans combien de restaurants étoilés avons nous manger. Bien sûr que je connais les endroits phare comme le Vieux-Port, La Basilique Notre-Dame-de-la-Garde ou encore le Palais Longchamp.

- Je suis sur que tu veux pas aller dans les calanques.
- J'allais sur des plages privées, ou dans les calanques avec le bateau des amis à mes parents.
- Ne me dis pas que tu n'es jamais parti à la découverte de Marseille à pied, juste avec un sac à dos. Au risque de te perdre et en sachant que le meilleur moyen de découvrir la ville et de se pomer dans celle-ci. C'est là que l'on découvre les plus beaux endroits que jamais on aurait pensé découvrir.
- Non je n'ai jamais fait ça, dis-je à Noé comme honteuse qu'ils connaissent ma ville et ses secrets mieux que moi.
- Ne t'inquiète pas princesse, un jour nous irons tous les deux à Marseille et je te ferais découvrir la véritable ville en long, en large et en travers, me dit-il en me faisant un bisou sur le front. Maintenant il vaut dormir car demain nous nous lèverons tôt.

On est pas censé être en week-end, moi j'aime me lever tard le week-end. Cas-il donc encore manigancer ?

- Si tu te demander où l'on va tu ne le sera que demain maintenant dors princesse, me dit-il éreintant la lumière avant de fermer les yeux.

Coucou mes petits chats j'espère que ce chapitre vous a plu. On apprend quelques petites choses sur Noé et Éloïse. Où pensez-vous que Noé va emmener Élo à son réveil ? Je vous embrasse et vous dit à bientôt pour un nouveau chapitre. Mathilde 💜

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