Quand Une Sainte-Nitouche Rencontre Un Coureur De Jupons !!!

Chapitre 40: Explication...

Je ne cesse de me torturer les méninges pour essayer que mes souvenirs me reviennent. De bref flash me revient. Moi dans le bras de Cindy, Éloïse qui arrive à la soirée plus belle que jamais. Je suis choqué de la voir là car je sais très bien qu'elle déteste ce genre d'endroit. Je ne peux m'empêcher de la suivre des yeux. Elle est si belle, elle est suivie de son amie et d'un autre mec. Qui c'est celui-là encore ? Cindy me colle cette fille enfin mon plan cul comme je l'appelle, ne me lâche plus. Comme si j'allais m'enfuir avec elle ça ne risque pas. Malgré sa présence, ses gestes pleins de sous-entendus mon regard ne se décroche pas d'Élo. Elle semble s'embêter toute seule sur sa chaise de bar, j'irais bien la voir. Mais je ne peux pas et il ne le faut pas. Je sais très bien qu'il faut que je mette de la distance entre nous. Le plus de distance possible sera le mieux. Cindy m'embrasse, je réponds à son baisser, il faut que je me change les idées. Quand je veux passer à autre chose et que je pose les yeux une dernière fois sur Élo pour m'assurer que tout va bien. Je vois cet enfoiré derrière elle. Ils se mettent à parler ensemble puis le pire je les vois rejoindre la poste de danse. Je vois moi verre de vodka cul sec. Déjà que l'alcool s'est déjà bien imprégné en moi, mon sang ne fait qu'un tour et je décide de sortir de la pièce. Puis la plus rien, je n'arrive pas à en savoir plus sur le reste de cette soirée, trou noir complet. Alors que je m'efforce d'en apprendre plus malgré moi horrible mal de tête. C'est à ce moment-là qu'Éloïse décide de sortir de ma salle de bain. Elle est vêtue du jean d'hier soir qui lui fait une bête de cul. STOP Noé me stoppe ma conscience en hurlant. Je me reconnectais sur Éloïse qui ne m'adresse pas le moindre regard, elle se retourne avant de franchir la porte de ma chambre. Elle ne prend quand même pas la peine de me regarder et me balance mon tee-shirt en plein sur le torse. Et elle s'en va. Je ne peux pas la laisser partir comme ça, il me faut des explications. Que tout soit clair dans ma tête car apparemment cette soirée a été assez mouvementée. Je décide donc d'aller la rattraper dans les escaliers.

Pont de vue d'Éloïse:

J'attrape mes affaires qui reste encore au sol, je les fourre dans mon sac. J'attaque le tee-shirt de Noé et sort de cette salle de bain. Noé s'est remis sur le lit, il semble réfléchir. Je ne lui adresse pas un regard de plus car il ne le mérite pas et je traverse la pièce en direction de la porte. Je ne peux pas rester une minute de plus dans cet endroit, j'étouffe. Je me rends alors compte que j'ai encore son tee-shirt dans les mains. Je me retourne rapidement et lui balance puis je file en direction des escaliers sans rien dire. Une main m'arrête avant que je ne puisse franchir la dernière marche.

- Qu'est-ce que tu veux ?, lui dis-je d'une voix qui se veut dure.
- J'ai besoin de mettre les choses ou clair par rapport à cette soirée.
- Il ne fallait pas tant boire et tout sera clair. Maintenant lâchez-moi, je veux partir d'ici au plus vite.
- Élo, s'il te plaît.
- Non il n'y a plus d'Élo, je crois que j'ai assez donné pour l'instant., dis-je en me dégageant de son emprise.

Je suis prête à franchir la porte mais il m'arrête une nouvelle fois. Il passe devant moi avant que je n'ai en le temps de comprendre, il avait déjà attrapé le trousseau de clés qui se trouvait sur la porte.

- Tu en as pas marre de jouer au gamin comme ça, lui dis-je énervé par son comportement. Ce matin je n'ai absolument pas la patience de supporter son petit jeu.
- Je n'ouvriez pas tant que tout n'est pas au clair Élo.
- Tu me soules. Tu veux savoir quoi à part que tu as fait le con pendant cette soirée. Tu ne te maîtrisais plus, tu fessais n'importe quoi. Tu as mis le jardin dans un état pas possible, il a fallu que l'on t'arrête. Ce n'était pas beau à voir. Maintenant ouvre-moi, je ne veux plus rester ici, surtout pas avec toi.

Point de vue de Noé:

Les quelques phrases que prononce Éloïse m'éclaircissent les idées. Je revois le jardin de la villa de la fête complément saccagé. Tout ça à cause de mon excès de colère. L'image de ce connard d'Autin qui danse avec elle, ne cessait de trotter dans ma tête.

- Je suis désolé Élo, dis-je calmement.
- Fallait y penser avant. Maintenant je souhaiterais partir.

Merde je crois que j'ai largement merdé hier soir. Mais je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi elle était là à mon réveil ce matin. Cette partie de la nuit est encore plutôt floue pour moi.

- Pourquoi tu étais là ce matin ?
- Parce que vu ton état tu ne pouvais pas rentrer tout seul, voilà pourquoi.
- Comment sommes nous rentré ?
- En taxi.

Merde, merde, merde et ma voiture.

- Putain Élo et ma voiture ?
- Ne commence pas, tu n'auras cas aller la récupérer aujourd'hui. T'inquiète, il n'a rien du lui arriver à ta chère voiture chérie, me dit-elle sur un ton plus qu'ironique.
- Très drôle mademoiselle, dis-je en soûlant.

Sa soudaine prise de confiance commence à m'agacer. Elle pourrait me parler mieux que je sage.

- Bon je peux partir, ton interrogatoire est fini.
- Justement non.
- Noé ça suffit laisse-moi rentrer chez moi maintenant, ouvre cette porte.
- Déjà tu te calmes et tu parles mieux.
- Maintenant tu me donnes des ordres, je vois que ça va mieux pas comme hier soir. Quand tu as plus besoin de moi, tu redeviens toi-même. Un pauvre con.

La violence de ses mots me touche car je sais très bien qu'Éloïse n'a pas l'habitude d'employer ce genre de langage.

- Dis-moi ce qu'il s'est passé après que l'on soit rentré ?

Il faut que je sache.

Coucou les loulous voilà une nouvelle petites suite. J'espère qu'elle va vous plaire. Que pensez-vous de ce chapitre ? Passer une bonne fin de semaine, rester actif sur la page. Rendez-vous la semaine prochaine même jour, même heure, même endroit pour la suite des aventures de Noé et d'Éloïse.

Je vous aime. Mathilde ❤️