Quand Une Sainte-Nitouche Rencontre Un Coureur De Jupons !!!

Chapitre 23: Embrasse-moi...

Arrive-t-il à me changer je ne le crois pas mais en le regardant me regarder avec ses yeux bleu marine très sombre. En y réfléchissant c'est la première fois que je vois des yeux comme ça, je m'attarde dessus, je ne peux pas m'en détacher, ils sont tellement beaux. Comme son propriétaire tout compte fait, me dis-je à moi-même en pleine contemplation. Encore une chose qui ne me ressemble pas. Moi qui ne m'intéresse pour rien au monde au garçon et qui fuit l'amour pour ne pas souffrir me voilà la devant cet homme en admiration. Je ne vais définitivement plus bien va falloir que je pense à consulter si cela continue.

- Tu viens Éloïse, me surprend Noé de sa voix roque.
- Oui j'arrive, dis-je à articuler tout en me remettant de mes émotions.

Il emprunte les escaliers et je le suit sans rien dire et nous voilà de retour dans le séjour. Tout est si calme que ce calme me parais même pesant mais je ne sais que dire. En même tant que voulais vous que je dise, pour ainsi dire je ne connais pratiquement rien de lui et je suis certaine que même si je souhaite apprendre à mieux le connaitre il soit très réceptif. Je suis donc au milieu de la pièce plantée comme un poteau et lui derrière le bar en train de trafiquer je ne sais quoi encore.

- Tu as soif ? me demande-t-il.
- Oui un peu.

Je me déplace donc vers le bar et m'assieds sur le tabouret en cuir marron. Je vais être mieux et plus alaise ici, pensée-je. Je suis vite revenu sur mon affirmation quand je vois que Noé pose un verre de jus de fruit devant moi et viens s'assoir sur le tabouret tout à coté du mien. Mon sang ne fait à nouveau qu'un tour et je me sens une nouvelles fois vulnérables avec cet être à mes côtés.

- Parle-moi de toi, me demande-t-il.
- Que veux-tu savoir ?
- Je ne sais pas, ce que tu aimes par exemple, ce que tu n'apprécies pas .
- J'aime les choses simples, je déteste les fêtes, les gens qui se croient au-dessus des autres et qui les dénigrent c'est une chose qui a tendance à me mettre hors de moi.
- Pourtant j'étais certain que tu adorais les fêtes, me nargue-t-il en fessant référence à mon petit abus d'alcool de la dernière fois. Sinon pour te rassurer continu-il je suis comme toi en ce qui concerne le second point.
- Ha toi tu es toujours correct avec tout le monde ? ironiser-je en me rappelant de son comportement parfois très spécial si on peut dire.
- J'aime taquiner les personnes que j'apprécie Élo c'est tout mais par contre si j'ai un connard en face de moi je ne vais pas m'interdire de lui remettre les pieds sur terre, ponctue-il sa phrase par un magnifique sourire.

Serait-il en train d'insinuer qu'il m'apprécie où serai-je moi qui me fais des idées une fois de plus, c'est bien probable.

- Tu es toujours comme ça, fini-je par lui répondre.
- Oui faut pas m'emmerder trop longtemps, je suis comme un miroir je peux avoir de multiples facettes.

Je pense que je suis bien placée pour le savoir et surtout pour le croire sur parole.

Un coup de téléphone nous sort de notre discussion qui pour une fois était calme et sans arrière-pensées malsaines pour ma part. Ce n'est pas ma sonnerie j'en conclus donc que c'est celle de Noé en plus de cela je la reconnais c'est celle de la dernière fois. Une musique assez douce qui ne colle pas une fois de plus à sa personnalité mais comme il l'a bien défini cet homme est à double facette.

- Embrasse-moi, lui dis-je sans pouvoir me retenir.
- Tu es sure car si je commence je ne suis pas sûr que je pourrais m'arrêter un jour.
- Oui je t'en supplie pose tes lèvres sur les miennes. J'ai du mal à me reconnaitre mais c'est bien moi qui prononce ces paroles, moi Éloïse Robert la sainte-nitouche comme il sait si bien m'appeler.
- Je te jure Élo que tu vas finir par me rendre dingue, grogne-t-il en posant enfin ses lèvres sur mon cou.
- Mes lèvres Noé, mes lèvres, le suppliez-je.
- Pas trop vite ma belle, souffle-t-il dans mon coup en fessant encore plus accroitre le désir en moi.
- Je les veux maintenant !
- C'est qu'elle devient exigeant ma belle.

Après qu'il est passé ses lèvres mainte et une fois dans mon cou tout en suçant ma peau de façon plutôt sensuelle si je puis dire. Il s'approche enfin de mon visage et m'embrasse tendrement le bout du nez. Je crois bien qu'il le fait expert il veut que je me mette à ses pieds et que je l'implore au point où on en ait je suis capable de le faire juste pour avoir la chance de sentir ses lèvres sur les miennes.

- Noé, marmonné-je.
- Il faut être patiente dans la vie ma belle, toutes les bonnes choses sont longues à avoir.

Il s'approche lentement de ma bouche pour me faire encore plus le désirer et ça marche, il commence par me donner un léger baiser aux coins des lèvres. Cet hommes est un vraie sorcier il me fait ressentir des choses que jamais je n'aurais penser ressentir un jour. Il s'approche de mes lèvres et là...

- Élo, Éloïse, entendis-je entre deux secousses, réveille-toi.

J'ouvre grand les yeux et je vois Noé devant moi qui est en train de me secouer. Tout me revient en mémoire après son coup de fil.

- Je suis désolé ma belle mais je dois m'absenter quelques heures.
- Ramène-moi chez moi dans ce cas.
- Je n'ai pas le temps je dois y aller immédiatement, me dit-il sans même me laisser le temps de répondre, il me fait un léger bisou sur la joue. Et ne touche à rien, je te fais confiance, rajoute-t-il en sortant en trombe de la villa.

Il n'est pas sérieux j'espère me laisser ici est qui plus ait seule sans rien faire. Bien sur que je ne vais rien toucher je crois que j'ai compris la leçon vue le rentrons que je me suis pris tout à l'heure, je n'ai pas envie de retenter l'expérience. Je me résigne doit à me mettre sagement sur le canapé en attendant que monsieur daigne bien à réapparaître. Je me pose confortablement sur le canapé j'allonge mes jambes et attrape le plaid à mes pieds. Je regarde le grand écart plasma situé en face de moi mais je présume que je ne peux pas y toucher enfin je ne vais pas m'y risquée: on ma dit de ne rien toucher alors je ne toucherai absolument rien.

J'en conclus en voyant Noé devant moi que je me suis assoupi sur ce satané canapé en cuir si confortable et que mon rêve s'est transformé en fantasme et qui plus est il concerne directement Noé.

Voilà, voilà la suite mes chatons pleins de rebondissement dans ce chapitre. Je suis désolée pour la fausse joie que j'ai dû vous faire mais que voulez-vous j'ai moi aussi un côté démoniaque en moi ne m'en voulez pas. J'espère que cette suite vous à tout de même plut. Donnez-moi vos avis qui sont tellement importants pour moi. Des bisous Mathilde 😘💖