• Chapitre 5 •

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Je suis réveillée par les rayons du Soleil qui s'infiltrent dans mes doux rideaux rose poudré. Ouverts, ils encadrent la baie vitrée qui donne sur mon balcon. Je décide d'y aller. Il fait bon, le soleil est déjà très haut dans le ciel... Je regarde l'heure qu'affiche mon ordinateur.

5:30am

Aah.. Décalage Horaire. Mon ordi est à l'heure de Boston, c'est écrit son mon mur Facebook, avant l'accident je disais à mes amis de ne pas me contacter tout de suite à cause du décalage.

"Hello tout le monde :-) Demain est le grand jour ! On (re-re-re-reeee) déménage dans un nouveau coin du monde, la France !! (Hum, heureusement que j'apprends le français depuis mon plus jeune grâce à ma mamounette Marie McField qui est française huhu). Bon bah du coup ne m'envoyez pas de messages tout de suite, décallage horaire hein :-* c'est 6h alors faiteschier !
Vous allez tous me manquer <3"

6h de décalage ? Donc... Il est 11:30.
Je me dépêche d'aller me doucher, coiffer habiller, maquiller, et chercher une pizzeria. Je sors alors et mets mes lunettes de soleil. Je marche encore une fois dans ces ruelles, plus vivantes aujourd'hui. Pas loin de la supérette d'hier se trouve un fast food et une pizzeria. J'hésite... Non. J'ai dis pizza, ça sera pizza. Je me dirige rapidement vers la boutique en question et rentre poussée par mon estomac qui crie famine et l'odeur alléchante qui se dégage du four. Miam !

"Bonjour, lance-je.
-Ah bonjour, je ne vous avait pas vu, dit-il en se retournant."
Je lui sourit et il me tend une carte avec toutes les pizzas et leurs compositions. Je choisi une pizza 4 fromages.

Après l'avoir préparé, il me la tend et je lui paie. Je m'en vais toute souriante.
Je retourne chez moi, m'assieds sur les chaises hautes du bar et pause ma pizza dessus (sur le bar, pas la chaise). Je déguste rapidement et pars me brosser les dents. Je reste un moment devant le miroir de la salle de bain et décide de lettre un peu de fond de teint. Et de l'anti-cernes. Marre des deux grosses poches gris-mauve qui me donne un aspect mort-vivant assoiffé de cervelle. Je le parfume prends un sac dans la suite parental et me rends à l'adresse indiquée dans un mail.

"Mademoiselle McField,

Suite aux événements tragiques arrivés dans vôtre famille récemment, veuillez je vous prie vous rendre à l'adresse suivante afin de discuter de votre avenir et du testament de vos parents.

>>> Tour Duchemin, 34e étage, bureau des héritages et de la prise en charge des jeunes orphelins.

Mrs Beaumarché, notaire."

Je prends donc le taxi et arrive devant un magnifique gratte-ciel. Il est assez attristant avec ses fenêtres teintées de noir mais reste tout de même ravissant. Un frisson me parcours le dos et me fais trembler comme une feuille, un sentiment de malaise s'installe doucement en moi et une boule vient se glisser dans mon ventre. Génial. Je m'avance donc toute intimidée par je ne sais quelle raison.
Je prends l'ascenseur, moi qui déteste ça, mais n'ayant aucune envie d'arrivée en eau au 34e étage pour un rendez-vous plutôt important, surmonte ma phobie.

"34e. Étage. Au revoir. Et. À bientôt."

La voix de femme artificielle s'échappe des haut parleurs de l'ascenseur et les portes métalliques s'ouvrent. Je m'échappe vite de cette prison de fer qui peut chuter à tout moment ou se refermer sur moi et défroisse ma tenue. Je respire un bon coup et frappe à la porte qui se dresse devant moi.

"Entrez, me dit une voix de femme."
J'ouvre doucement et débouche dans un bureau meublé de bois, une femme à l'air douce et stricte à la fois se tient à côté, m'attendant avec un petit sourire triste. Ne vous en faites pas, je ne m'en souviens pas.

"Euuh.. Bonjour, lance-je timidement.
-Eh bien bonjour Louise. Toutes mes condoléances."
Elle m'observe du coin de l'œil pour voir ma réaction. Je bouge pas, la fixant avec un regard vide.
"Je ne m'en souviens pas, madame. J'ai eu un choc très violent au crâne, je suis devenue amnésique. Du moins, je ne me rappelle que de certaines choses, mes goûts pour les vêtements, nourriture, et autres choses de ce genre et certaines bases des cours. Ne me demandez pas un théorème quelconque, je ne saurais pas." Elle sourit à ces paroles.
"Mais les repères dans mon passé, non. Les villes que j'aurais visité, ces amis que j'aurais rencontrés, rien. Vide. Ça ne me dit rien, continuais-je.
-C'est bien dommage pour vous, mademoiselle. Mais remarquez, il y a un avantage; leur... Absence de vous chagrine pas."

Nous commoncions donc à rentrer dans le vive du sujet : l'héritage. Mes parents étaient très riches nous léguaient, à moi et à moi frère, toute leur fortune. Mon frère étant mort, tous me revenait.
"De quoi vivre toute votre vie sans jamais travailler" me dit la dame.
Mais je ne fairais pas la même erreur que Colin dans L'écume des jours (pour ceux qui connaissent ).
Je travaillerai moi. Mais en attendant c'est absolument parfais pour une vie aisée pendant mes études !

L'entretient se termine et je m'en vais. Je prends les escaliers, cette fois, pas besoin d'être présentable. Arrivée dans la rue, sur le trottoir, j'enlève mes chaussures et marche pieds nus. Tout l'argent est transféré sur mon compte. Riche. Je suis riche. Je suis très riche. Formidable !!

J'arrive chez moi sans encombres et me rappelle que je m'étais promis un fast food. Je mets une tenue bien plus décontractée et sors manger (seule).

À table en train de manger un méga hamberger. Un groupe de jeunes, de mon âge peut-être, s'engouffrent bruyamment et passent leurs commandes. Ils perturbent la tranquillité du restaurant, mais du moment qu'ils ne viennent pas m'emmerder, tout baigne.

Un garçon, les cheveux bruns en bataille, le regard noisette et la mâchoire carrée, me dit quelque chose. Comme une impression de déjà vu. Impossible. Je ne me souviens de rien..

Voilà ! Je m'arrête ici, suspense (ou pas) j'espère que l'histoire vous plaît, si c'est le cas, n'hésitez pas à voter et commenter ! Je tiens à vous dire que je suis en vacances donc je devrais avoir plus de temps pour poster des chapitres :)
Bisous !

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