Tapis dans le noir,les fidèles ne bougeaient pas. Ils attendaient les ordres de leur chef,tel des robots. Le ciel rougeâtre montrait que le crépuscule céderait sa place à la nuit.
Leur souffle devint plus régulier formant des petits nuages de givre. Tous très tendus,ils savaient que le moment approchait. Un seul geste de leur chef,un seul, pourrait les rendre violents. Le chef,lui,ne bougeait pas.
Il attendait.
La nuit.
Le chef avait bougé la main.
Les indigènes s'étaient élancés de leur cachette dans un cri de guerre,attaquant les premiers venus jusqu'à ce que la mort s'ensuive.
Les victimes essayaient en vain de se défendre,à la fois terrorisés et inquiets.
Un seul était resté en arrière: leur chef.
S'assurant que personne ne le voyait,il se faufila avec souplesse dans le camp ennemis. Il longeait les huttes. Contrairement aux autres,lui, voyait parfaitement dans le noir.
Il arriva devant une masse sombre :le temple.
Enfin,il approcha de son but.
Les gardes,alertés par les cris,avaient quittés leur poste, donnant le champ libre.
Il entra.
L'obscurité ne le dérangeait pas,il connaissais les galeries par cœur. Un tunnel presque invisible le conduisit directement dans une grande salle. Une salle avec les statues de leurs ancêtres.
Dans l'une des mains de ces statues, un coffre y était. Dedans, une clef en or incrustées de diamants et de saphirs, reposait sur du velours rouge. Il resta un un instant ébahi devant cette beauté.
Des bruits de pas suivis de murmures approchèrent le tirant brusquement de sa contemplation. Il empocha vite la clef,mais au moment ou il allait partir,un des trois gardes l' aperçu.
- Halte,plus un geste.
D'un coup de pied bien placé, il l'assomma. Le deuxième reçut un poing dans l'estomac et le troisième se fractura la colonne vertébrale par un croche-pied.
L'un des gardes,un certain Yanka se releva,mais il s'était déjà enfui.
-Ne crois pas aller très loin car si on te rattrape compte sur moi pour te faire la peau !!
Une main se posa amicalement sur son épaule.
-Économise ta salive,il est déjà parti.
Jamais,jamais ils ne s'étaient senti aussi humiliés.
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Dokaris
FantasyJ'étais encore bien naïve le temps ou je croyais aux lutins,trolls,elfes et fées. Mais à quinze ans,on ne croit plus en rien. Alors,imaginez ma surprise quand on me dit que je suis prise en tant que "magicien-guerrier" dans un monde inconnu aux hum...