Si vous ne connaissez FBW, j'vais vous faire un court résumé :
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Pour ceux qui veulent un peu de changement. A lire avec modération. ♥
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« J'étais une jeune fille innocente et pleine d'ambition. Celle qui souriait malgré que le temps fût grisâtre et malheureux.
Si vous voulez parler de malheur... J'en ai plein à raconter. Vous savez, en cet hiver deux mille treize, je suis dans mon appartement et je regarde les flocons tombaient comme des lâches sur le rebord de la fenêtre. On aurait dit ma vie en ce moment, écrasante et lâche.
J'ai mal. Tellement mal. Cet hiver, je me suis cachée sous des pull-over qui grattent de partout et j'ai essayé de tout changer. Oui j'ai essayé de changer. Et ça a été une dure affaire, de changer pour sa famille qui te renie à cause de ta différence.
Mes parents sont divorcés. Ma mère vit dans le New Hampshire et mon père à Miami, en Floride. Et bien évidemment, ma mère est une grosse flemmarde (enfin a été ) pour m'emmener avec elle. Je suis donc restée avec mon père. Un homme vulgaire et raciste, voilà comment le décrire. Un homme sexiste, matcho et prétentieux à souhait. Cet homme, c'est le cauchemar de mon enfance. Il m'a humilié, battu et enfin a failli me tuer.
Il est mort l'été dernier. Ma mère m'a renié, elle ne voulait pas de moi. Mes grands-parents sont morts et ma sœur ne pouvait pas, par manque de logements et de moyens financiers (ma sœur est une droguée et une sans-abri ), me garder .
Je suis donc restée seule dans l'immense appartement où mon père a rendu son dernier souffle. Je l'aimais mon père. Mais lui ne m'aimait pas, enfin pas suffisamment, il m'a donc abandonné.
Alors j'ai attendu. Je ne sais pas ce que j'attendais, mais j'attendais quelque chose, un miracle peut-être.
Et puis, cet hiver deux mille treize, tout a changé. J'ai pleuré. Pour la première fois depuis six ans, j'ai pleuré. J'ai eu mal. Mal aux tripes. Et j'ai tout sorti. Et j'ai écrit. Mais c'est la fin pour moi.
Et maintenant vous vous dites "Elle est restée forte jusqu'au bout."
Adieu cher monde. Adieu, chers gens que j'ai tant adulé à l'intérieur de ce sombre appartement. Adieu la vie, Bonjour la Mort »