Lettre n°2 : Fou à lier emprisonné.

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  « La névrose obsessionnelle qui eût disparu pendant une durée indéterminée m'accueillit de nouveau dans son antre

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  « La névrose obsessionnelle qui eût disparu pendant une durée indéterminée m'accueillit de nouveau dans son antre.
Porte fermée, verrouillée et à présent condamnée, lit défait avec volets arrachés, voilà ce qu'était devenue ma chambre. Un habitat sombre et désordonné. A cette période-là, la névrose fût bien meilleure manipulatrice de mon esprit indécis.
Hélas, je me renfermai bientôt plus vite sur moi-même qu'un homme trompant sa femme. « L'art de manipulation » comme disait Freud et beaucoup d'autres.

Je crus au début à une simple erreur de mon cerveau, alors je misai sur la fatigue, les journées interminables... Non, ce renfermement n'était pas anodin. Ce fût un long appel à l'aide. Un appel de détresse, venant de mon cœur qui était encore pur à cette époque, et qui voulait le transmettre à mon cerveau qui était sous l'emprise de cette sorte de folie. Celle-ci le bloqua une partie, enlevant tout ce qu'il ne la mettrai pas en danger. Le message arriva crypté dans les couloirs de mon cerveau. Aucune chance de m'en sortir. La névrose avait gagné la première bataille.

Mon corps combattit du mieux qu'il pût contre cette folie. Il me torturait, il faisait de moi un jouet, un être sanguinaire et sans émotions, psychologiquement parlant.

J'étais agressif envers mes proches, alors j'ai commencé à leur faire du mal quand la folie s'est rendue compte que je luttais.
J'ai débuté par ma sœur en la torturant avec des ciseaux pointus. Avec ceux-ci, je lui ai découpé les oreilles pour qu'elle n'entende plus mes cris de colère. Elle hurlait, la coquine !

Ensuite, j'ai pris un cutter, et j'ai arraché sa culotte. Je l'ai violé, et puis... J'ai enlevé son vagin avec le cutter, de toute manière, il ne lui servait plus à rien, le lâche ! Enfin, pour terminer le travail, j'ai pris un couteau, et je lui ai enfoncé profondément dans son cœur.

Elle ne fît plus aucuns mouvements, aucuns sons ne sortaient de sa bouche emplie de bave. Ses yeux révulsés me donnaient des frissons de plaisir et me firent jouir d'un plaisir absolu de mon oeuvre.
Et enfin, sa position. Ses jambes a-demi enlevés de son corps, sans vagin et sans oreilles... Morte ! Elle était Morte ! Et je jouissais de sa Mort !

Et puis, un jour la police vînt à découvrir le corps. On l'emmena à la morgue et moi en prison.
Aujourd'hui ma folie n'est pas guérie, et je dois mourir brûlé. Alors j'écris ce pourquoi j'ai commis ce crime affreux :

J'étais mal ! Ô mal ! J'étais pris dans une illusion de la réalité, la folie a joué avec mon subconscient ! J'étais dans un espèce d'état second !

Et aujourd'hui, je suis ici, à attendre que l'on vienne me brûler.

C'est l'heure. L'heure d'affronter la terrible réalité.
Je dis adieu à cette vie et à ma folie.

Je vous embrasse tendrement.
Francis. »   

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