Chapitre 9

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Salut tout le monde, désolé pour le retard, j'était un peu occupé en ce moment. Mais je vais peut être vous posté la suite dans la journée ou demain.

Sur ce, bonne lecture

Chapitre 9 :

Kuroko s'appuya contre la tête du lit. Maintenant que son dos avait commencé à guérir, il n'avait pas besoin de la ridicule masse de coussin pour le supporter. En fait, toutes ses blessures guérissaient bien. Il n'avait plus besoin de bandages autour de la tête, ni sur les jambes, mais il continuait à boiter lorsqu'il marchait. Akashi avait remarqué cela quand il avait attrapé Kuroko, une fois encore, à tenter de sortir du lit.

Un gros livre gisait sur les genoux du petit adolescent. Cela traitait, en petite lettres, de la géographie japonaise. Kuroko avait essayé de lire le premier paragraphe et puisque la géographie était l'une de ses matières préférées, il avait pensait qu'il pourrait comprendre un peu mieux que les autres livre de niveaux avancé qu'Akashi possédait.

« Tetsuya. »

A l'entente de son nom, Kuroko releva la tête. Akashi haussa un sourcil en voyant les cercles noirs apparus sous les inexpressifs yeux bleus. La nuit où Ibuki avait appelé son fils, Kuroko avait été réveillé à tout instant par un cauchemar. Akashi avait dormi à côté de lui, sachant que cela arriverait. Cependant, les cercles sous les yeux hétérochromes n'étaient pas aussi apparents.

« Viens avec moi. » ponctua d'un geste Akashi.

Kuroko se pencha en avant. « Je peux sortir du lit ? »

Le rouge lui lança un regard amusé. « Oui, tu peux sortir du lit. »

Une fois que la permission fut donnée, Kuroko se débattit pour sortir ses jambes de la couverture et de se lever. Il dut faire le mouvement trop vite, cependant. Ses jambes dégagées des couvertures, Kuroko tenta de se lever mais vacilla aussitôt et tomba presque au sol. S'il n'y avait pas eu Akashi, il savait que son visage serait en ce moment écrasé contre le tapis.

« Fais attention », avertit Akashi. « C'est la raison pour laquelle tu devais rester au lit. » Ses bras puissants soutinrent aisément le garçon au poids plumes.

« Merci. », dit doucement Kuroko, se dégageant des bras d'Akashi. Il voulait montrer qu'il pouvait être indépendant.

L'ancien capitaine de Teiko étudia Kuroko quelques secondes. « Hm », répondit-il. « Mais je ne t'ai pas fait sortir du lit sans raison. Viens avec moi, je veux te montrer quelque chose. » Il n'attendit pas de réponse et il sortit de la chambre.

Curieux, Kuroko boita à sa suite. C'était agréable de marcher quelques pas sans être 'pris'. Une fois entré dans le salon, les sourcils de Kuroko s'élevèrent de quelques centimètres. La table était partie, et les deux canapés qui formaient originellement un « L » avaient été poussés sur le coté. Remplaçant l'espace, des tatamis bleus couvraient le sol. Quelques coussins étaient placés aux bordures extérieures des tatamis.

« Qu'est-ce que c'est Akashi-kun ? »

« C'est simplement pour ta sécurité », dit franchement Akashi. Il ouvrit sa veste et l'enleva. Il portait un large T-shirt blanc. Kuroko remarque par ailleurs qu'il était en jogging, ce qui était inhabituel, la Génération des Miracles avait seulement vu Akashi en tenue formelle, uniforme scolaire, uniforme de basketball, mais encore jamais en vêtements décontractés. Même lorsqu'il dormait, aucun des membres ne l'avait jamais vu porter se genre de choses. « Enlève ta veste. »

Kuroko obéit, déconcerté par la situation. Qu'est ce qu'ils allaient faire ?

« Tu quitteras ma maison après-demain », informa Akashi alors qu'il enlevait nonchalamment ses chaussettes. « Pas seulement parce que l'école commence à questionner ton absence, mais également parce que ta mère, » Kuroko frissonna, « réagira si tu reste trop longtemps, pour un simple projet ». Il posa ses chaussettes au sol et s'avança sur les tatamis bleus, faisant face à Kuroko. « Ton père ne sera pas toujours là pour te protéger et tu ne pourra pas toujours t'enfuir avec des blessures graves. Tu ne peux pas non plus empêcher les blessures que ta mère t'infligera. » Kuroko tressaillit et baissa les yeux. « Cependant, tu peux amoindrir la sévérité et la quantité de ces blessures. » Akashi revint vers lui. « Frappe-moi, Tetsuya. »

Trahison dans sa plus simple formeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant