Trahison dans sa plus simple forme

Chapitre 13

Désolé du retard mais j'avais quelques soucis personnels. Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture :D

Chapitre 13 :

« Rin, je veux que tu m'écoutes avec attention, d'accord ? » demanda prudemment Hayato à sa femme. Akashi Rin, démoniaque mère d'Akashi Seijuro et femme d'Akashi Hayato, se tenait à l'entrée du bureau d'avocat de son mari, un sourcil parfait arqué. Ses bras étaient croisés sur sa poitrine, en attente. Elle portait des vêtements formels de travail : une jupe-crayon noire mi-longue, accompagnée d'une chemise blanche et d'une veste noire accordée. Juste comme son fils et son mari, elle avait d'ardents cheveux rouges, mais ils étaient longs et légèrement ondulés, descendant juste en dessous de ses épaules.

Rin tapota ses longs ongles manucurés contre son bras. « Dépêches-toi et parle Hayato, je suis débordée. »

« Ah, mais pas si débordée que ça, non ? » Haru fit un geste en direction de la chaise en face de son bureau. « Ne mens pas. J'ai vérifié ton emploi du temps. »

« Tch. » Irritée, la femme aux cheveux rouges traversa la pièce et s'assit sur la chaise. « Qu'est-ce que tu veux ? »

Pourquoi cette femme doit-elle, tout le temps, être de mauvaise humeur ? Pensa misérablement Hayato. « Ah, eh bien, notre 'merveilleux' fils est venu me voir hier », dit-il sarcastiquement.

« Seijuro ? » L'expression de sa femme s'adoucit légèrement. « Pourquoi n'ai-je pas été avertie ? »

« Tu travaillais. »

L'œil gauche de Rin se contracta. Peu importe à quel point l'homme clamait son intelligence, et à quel point il était respecté dans le monde de la justice au Japon, Hayato serait toujours stupide. « Va-t-il bien ? Est-il en bonne santé ? Est-ce qu'il se comporte bien ? Non, ne réponds pas à la dernière question. Bien sûr qu'il se comporte bien. » Un sourire vint à ses lèvres. « C'est mon fils, après tout. »

Hayato lui retourna un sourire chancelant. « Ah il va bien. Et il est en bonne santé. Toujours aussi insolent, cependant », ajouta t-il en grommelant.

« Il ne peut pas être insolent. Je l'ai élevé. » Rin étudia ses ongles un moment avant de jeter un coup d'œil à son mari. « Donc de quoi a besoin Seijuro? »

« Aha-ha-ha-ha. » Le rouge rit nerveusement et gratta l'arrière de sa tête. « C'est là tout le problème. »

Puis, Hayato commença misérablement à expliquer la situation et le problème qu'avait son fils et lui-même. Rin écouta avec incrédulité, son envie d'étrangler son mari devenant plus évidente tandis que les minutes passaient. Des noms tels que 'Ibuki' ou 'Atari' et 'Kuroko' atteignaient la femme avocate. Quand Hayato eut terminé, Rin eut à se retenir de gifler son mari jusqu'à ce qu'il rejoigne le bureau des Enfers.

Elle ferma les yeux, prit une profonde inspiration, et :

« Es-tu fou, Akashi Hayato? » Hurla t-elle soudainement. Elle se leva de la chaise et frappa ses paumes contre le bureau poli. UN puissant, intimidant, bruit en résonna, qui fit même tressaillir le 'supposément formidable' Hayato. Bonne chose que la porte soit fermée. « Comment as-tu pu ? »

« A-allons, Rin, » tenta de la calmer Hayato. « Tu connais l' – »

« Comment as-tu pu... Comment as-tu pu... »

« Je sais, je sais, mais –»

« Comment as-tu pu laisser cet enfant Tetsuya être maltraité aussi longtemps ? »