Chronique: Les mémoires d'un ange triste

~Chapitre 70~

En me levant Kaïs était déjà levé, je vais le voir dans le salon il regardait la télé.

Moi : Cava ou quoi ?
Kaïs : Hamdoulleh et toi ?
Moi : Ouais ça va, il est quelle heure ?
Kaïs : 15h.
Moi : Ouaaaah putain faut je passe chez moi récupérer des affaires !
Kaïs : Ca va mais d'abord assieds toi j'ai un truc à te donner.

Je m'assois à côté de lui, quand Kaïs il a ce genre de comportement c'est pas qu'il me fait peur, mais il me fait stresser, il est rarement sérieux, et quand il l'est, c'est pas pour rien.

Moi : Qu'est-ce t'as ? Tu m'fais peur là !
Kaïs : Tiens, c'est pour toi, j'vais te laisser la lire tranquille, je sors.

Il me fait un bisou et s'en va. Moi je prends la lettre qui m'avait donné et je l'ouvre, je n'avais aucune idée de qui ça pouvait être, et surtout pourquoi Kaïs me la donne, cette personne aurait pu très bien me la donner en main propre ! Mais dés que j'ai commencé à lire cette lettre j'ai direct reconnu l'écriture de Sayid...

« Salem Aleykoum ma sœur, je suis sûr que tu sais qui je suis, c'est Sayid, tu sais mon écriture n'a pas changé.. J'ai tant de chose à te dire ma sœur, si je peux encore t'appeler comme ça. Depuis l'histoire qui s'est passé j'ai du partir hors de Marseille, malgré l'argent que je leur avait donné j'ai découvert qu'il voulait bien plus, et je ne peux accepter leur demande. C'étais sois je faisais des trucs dégueulasses tous les jours et je suis à la maison, sois je suis loin de vous mais l'âme en paix. J'ai pris cette décision car je ne pouvais pas vous mettre en danger, ce genre de personne elles ont peur de rien, elles seraient remonté jusqu'à vous, je ne veux pas prendre le risque de te perdre. J'aurai voulu te donner cette lettre en main propre, mais je ne pouvais pas, je sais que tu m'en veux, mais si je t'écris cette lettre c'est pour te dire que je t'aime de tout mon cœur, prends bien soin de Layla et Younes, tu sais ils ont besoin de toi, et c'est pas parce-que je suis loin que je ne sais rien, surveille Layla hefek, elle risque de faire de grosses conneries si on ne la surveille pas. Maintenant Shéra tu es une femme, tu es marié, je suis fier de toi, je sais que Kaïs est un mec bien, je vous souhaite que du bonheur, p'tain j'arrête pas de me souvenir tous les moments qu'on a passé ensemble, les matchs tu t'rappelles ? C'étais le bordel complet avec Sabri et Dylan, si tu les vois dis leur que je pense à eux et que je les oublie pas, zehma c'que j'dis là on dirait un zemel mais j'm'en bas les couilles c'est mes sah et ils me manquent. Et s'il te plait ne le dis pas à la mif que j't'ai envoyé une lettre, j'suis sûr qu'ils m'ont déjà oublié de toute façon... Shéra, un jour je reviendrai ne t'en fais pas, je t'aime ma sœur, prends soin de toi et de la famille. Ah oui et ne t'en fais pas pour Noémie, elle est avec moi »

Bon bien sûr j'ai fondu en larme en lisant sa lettre, ce qui m'a interpellé c'est le « Ne t'en fais pas pour Noémie, elle est avec moi » comment ça elle est avec lui ? Je ne comprenais plus rien, Noémie je n'avais vraiment aucune nouvelle d'elle, j'avais invité son frère à mon mariage bien évidemment mais il n'est pas venu, j'en ai touché deux mots à Sabri et il m'a juste dit qu'il me souhaitait que du bonheur Dylan mais que pour lui c'étais assez compliqué en ce moment... J'ai rangé la lettre dans mon tiroir, séché mes larmes, je me suis habillée et je suis allée « chez moi » enfin chez mon frère, ça fait bizarre de dire ça maintenant ! Quand je suis rentrée chez mon frère je n'avais même pas toqué, je suis rentrée comme ça.

Samia : Oh tu sais que tu n'es plus chez toi ici faut frapper !
Moi : AH smeh j'ai pas fais attention..
Sami : Non mais j'dahak Shéra, qu'est-ce qui a ?
Moi : Bah rien pourquoi ?
Samia : T'as l'air triste !
Moi : Mdr tes folle j'suis juste fatiguée !

Je l'ai prise dans mes bras, Chamsedine n'était pas là il y avait juste Soraya, Mohammed et Layla, la maison se vide petit à petit..

Soraya : Wesh la revenante !
Moi : A quand ton tour ?
Soraya : Ouh là t'en à d'autre des comme ça ?
Moi : Mdr faut y penser !
Soraya : Ouais bah laisse moi le temps là ! Tu veux j't'aide à faire tes affaires ?
Moi : Tu veux que j'me casse vite ou quoi ?
Soraya : Nan mais tavu j'ai plus d'place pour mes fringues moi !
Moi : Mdr allez viens m'aider !