~Chapitre 20~

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Sabrina : Oh depuis ta l'heure le mec la-bas il t'regarde, t'lui a taper dans l'œil zehma.

Moi : Lequel ?
Sabrina : Lui derrière toi, mais handek te retourne pas maintenant parce-qu'après il va savoir qu'on parle de lui, fais genre dans 30 secondes tu t'étires.

Mdr ses truc de ouf à elle aussi... Alors je fais comme elle me dit, sauf que quand je vois le mec, je vois mon frère, Emir.

Emir ? Non tout sauf lui, Aymene encore c'est une crise de colère et après sava mais Emir jusqu'à sa mort il va m'en rappeler de sa. Je me retourne illico faisant genre que je l'ai pas vu, sauf que je reçois un appel, ah il est cool il veut pas me hcheum devant mes shabs.

Emir : Viens la tout de suite.
Moi : J'arrive j'arrive.

Il avait une voix toute calme, alors j'me dis que peut-être il va vite « passer l'éponge ».

Sabrina : Tu vas ou ?
Moi : Euh tu vois le mec là-bas, en fait s'mon frère.
Une de ses shab : Ah wili wili vas-y vite !

J'leur fais la bise vite fais et je m'en vais vers Emir. Le regard scarface ouaaah j'crois il effacera pas sa du jour au lendemain, il écrase sa clope et on part tout les deux, sans dire un mot, j'savais qu'il attendait qu'on soit seul pour me hagar. Sur la route j'envoie un message vite fais à Mélissa pour lui dire de ne pas m'attendre que j'suis désolé j'ai du partir...

Sortie du quartier Emir m'arrache le portable des mains, et il m'le balance dans la gueule.

Moi : AIIE PUTAIN !!!
Emir : TU M'DIS PAS PUTAIN !!! POURQUOI TETAIS LA ???
Moi : ...

Il me tire les cheveux en arrière, il me faisait mal.

Moi : LACHE MOI !!!
Emir : Qu'EST-CE TU FOUTAIS LA ???
Moi : J'ACCOMPAGNAIS MELISSA ELLE DEVAIT PARLER A QU'ELLE QU'UN !!

Il me lache d'un coup et allume son zdeh.

Moi : Vazi remballe sa y'a les keufs de partout la.
Emir : Ta gueule. Elle est partit voir qui ?
Moi : J'peux pas t'dire..
Emir : Oh si tu vas m'dire ! Elle est allée voir son mec c'est sa ?
Moi : Non
Emir : (me tirant les cheveux vers le bas) POURQUOI TU RIGOLES ? C'PAS DROLE !
Moi : VASI LACHE MOI LACHE MOI !

C'est la première fois qu'Emir me faisait sa, il m'avait fait peur, il ne controlait pas sa force, j'suis sur qu'il avait des touffe de mes shrals dans ses mains. Quand il me lache j'ai les larmes qui me montent aux yeux, je repense à toutes ses fois ou le fou m'a fait peur en me frappant, et je vois la même haine sur le visage d'Emir, il m'fait peur. Emir me regarde et sent mon angoisse, il essaye alors de me prendre dans ses bras mais je le repousse et je cours. Je cours je n'sais où, mais je cours, je t'ai dis que je m'étais inscrite en athlétisme ? Je n'sais plus et j'ai la flem de regarder les pages d'avant.. Je t'écris tellement qu'on dirait un roman là... Je me retrouve sur les pistes d'athlétisme d'mon lycée, qui est ouvert à n'importe qu'elle heure. Je vais sur les pistes et je cours, je cours encore et encore, j'évacue toute la haine que j'ai,  sa fais du bien, puis au bout d'un moment je trébuche alors je tombe, sur le coup il y avait personne, mais qu'il y aurait eu du monde ou pas, je m'en foutais, je suis alors au sol et je pleure, je ne pleure pas de douleur physique, mais de douleur moral, j'ai tellement mal au fond de moi, même s'il est en prison je pense à lui et à tout le mal qu'il nous a fait, je ne ressors pas indemne de tout ça, et quand je vois l'agressivité de Chamseddine et Emir, j'ai peur qu'ils deviennent comme lui... Le cauchemar n'est pas fini, non Shérazzade il est pas finit il est toujours la, peut-être que je me sentirai bien que quand il sera mort. Je ne me reconnais pas quand je pleure comme sa, parce-que ce n'est pas de moi, quand je pense à lui, j'ai envie de tout casser, c'est tout sauf de la tristesse qui me vient en tête, mais quand je pense à elle, à ma mère, je ne peux m'empêcher de pêter les plombs, une femme si gentille, si douce, si aimante se faire détruire comme sa, sa me dégoûte...

Chronique: Les mémoires d'un ange tristeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant