~Chapitre 47~

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Ah oui j'avais complètement zappé un truc aussi : Soraya et Emir, mais comment sa s'est passé tu dois t'dire ?

Bah Soraya le lendemain que j'ai parlé à Nadir elle est v'nu me voir.

Soraya : De quoi tu t'mêles ?
Moi : Qu'est-ce tu veux encore ?
Soraya ; Pourquoi tes aller voir Nadir hier pour que j'reparle à Emir ?
Moi : Déjà tu m'parles pas comme ça j'suis pas ta shab moi, et j'veux que t'écoute Emir, c'est importante.
Soraya : Mais mêle toi ton cul un peu j'ai pas envie d'lui parler !
Moi : A qui tu parles comme ça toi ? J'fais c'que j'veux après tu veux pas tu veux pas tant pis.
Soraya : vas-y vasy- me parle pas comme ça j'suis plus grande que toi.

Avec Soraya souvent on s'embrouille pour walou, comme là, on en vient très souvent aux mains, et là, on est en venue aux mains. J'suis descendu mon lit j'ai pris ses deux mains et balayette, à vrai dire Soraya elle sait se battre qu'avec des kehba celles qui tirent les cheveux quoi, moi non j'tire pas les cheveux, donc à chaque fois c'est moi qui « gagne ».
Chamseddine entre en courant dans la chambre et me retiens, car sœur ou pas sœur quand j'ai la rage, j'ai la rage.

Chamseddine : PUTAIN SHERA QU'EST-CE TA ENCORE ?
Moi : C'est elle me prend pour ses shabs tah les kehba !
Soraya : FERME TA GUEULE CEST TOI TU T'MELES DE MA VIE !!
Moi : J'fais que j'veux ferme ta gueule maintenant !
Aymene : FERMEZ VOS GUEULE PUTAIN D'VOS RACE MAUDITE Y'EN A QUI DORMENT !!!
Soraya : TA GUEULE TOI !

Bref après sa s'est arrangé quoi mais c'est pour te dire à quel point nous deux des fois sa va loin, une semaine après par là elle revient me voir, toute gentille toute câline.

Soraya : Hé il ta dit quoi Emir ?
Moi : Sa t'intéresse maintenant ?
Soraya : Dis moi juste j'vrai bien.
Moi : Qu'il était désolé.. plein de truc après, mais faudrait que tu le voyes pour tout comprendre..
Soraya : Le même blah blah blah quoi ?
Moi : So', t'as vu comment j'ai hésité à aller le voir ? J'te dis vas-y, t'as rien à perdre, ta tout à gagner..

Elle a finalement réfléchis et elle est allée le voir.. avec moi. Au même endroit, j'ai vu Emir mais.. j'e n'aurai pas pu le reconnaître, des cernes de malade, un corps amaigri et.. et une bouteille d'alcool à la main.

Soraya : Il est sah lui ?
Emir : Salut les filles !
Soraya : Vas-y je me casse !
Emir : Mais nan.. mais pourquoi tu pars !!
Moi : Emir viens on va plus loin y'a tout l'monde qui nous regarde.

On se cale dans une petite ruelle.

Moi : Emir, tes sérieux là ?
Emir : Mais de quoi j'suis sérieux c'est trop bon la tise !
Soraya : Pff tu m'dégoûtes !
Emir : Mais non soraya, dis pas ça !

Il commence à pleurer.

Soraya : Sa sert à rien de pleurer !
Emir : Mais wallah j'suis désolé, wallah j'voulais pas faire ça, wallah pardonne moi , wallah j'suis mal, j'suis rien sans vous, j'suis rien sans yemma !

Il répétait sans cesse ces paroles, mais putain jamais je n'aurai cru le voir faire ça, lui & Chams ils étaient pas du tout alcool eux c'étais le zdeh c'est tout. Soraya pleurait de petite larme, tandis que moi je le regardais, j'avais peur mais j'essayais de me contrôler, j'étais a la fois déçue et triste de le voir comme ça. C'est un cercle vicieux, la tize c'est la chose la plus conne que l'homme est plus inventer, je ne connais pas personne se sentant « bien » après avoir bu, non toutes les personnes veulent recommencer et encore et encore, je m'y connais pas trop certes mais c'est pas pour rien que c'est interdit dans l'Islam l'Alcool...

Soraya : Shéra' viens on y va.

Je ne voulais pas le laisser comme ça, il pleurait, il essayait de prendre Soraya dans ses bras mais aussi tôt elle s'enlevait, alors on s'en alla le laissant seul, Soraya sur le chemin dit « pff tous les mêmes, de père en fils » et elle essuyait ses larmes. On est rentrée chez nous et Soraya partis direct sur son lit.

Chronique: Les mémoires d'un ange tristeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant