Chapitre 10

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Le temps de midi, je rejoins mes amies. Elles sont entrain de parler d'un contrôle, je leur interroge:

- Mais de quoi vous parlez?

-De monsieur Smith, dit- Léa, c'est mon prof de biologie, il a fait un contrôle surprise dans l'autre classe sur les plantes, tu ne le savais pas?

- Non. Mathilde panique:

-Oh on va tous être en échec...

- Du calme aussi bien, avec un peu de chance, il ne sera pas là...

-Euh avec beaucoup de chance tu veux dire...

- On ne sait jamais...

- En plus, c'est tout de suite.

Mais notre classe l'attendait pendant dix minutes dans la cour et personne venait. L'éducateur, Monsieur Rézette nous demande:

-Vous avez qui? On crient tout en chœur:

- Monsieur Smith!

- Ah, il n'est pas là, il se sentait mal à midi et est reparti, allez à l'étude.

Nous nous dirigeons tous vers l'étude. Comment c'est possible le prof le plus invulnérable soit malade, je ne vois qu'une explication, la magie.

Après, les cours je rentre à la maison, je remarque que je porte toujours le pansement de la fois passée. Je l'enlève, ma blessure est cicatrisée, j'observe encore plus attentivement, ça a la forme d'un pentagramme. Je commence à soupirer:

-Oh, j'en ai marre de cette histoire de sorcière. Je ne sais pas pourquoi mais ça m'énerve. Tout d'un coup un orage tombe, j'essaye de me calmer mais ça m'énerve encore plus. Je vois mes parents rentrer, je fais vite semblant de faire mes devoirs. Ils parlent et je les écoutent:

- D'où vient cette tempête? demande Rachel.

- Je ne sais pas mais le vent m'avait emporté d'un seul coup. commente Michael.

Le chien aboie, le pauvre, il est encore dehors. Mes parents le laissent rentrer et moi, je vais chercher les essuies, je l'essuie en lui disant:

- Et bien toi, tu as eu une sacrée douche... Mais non, je me moque pas de toi, j'ironise. Et c'est bon, ce n'est pas de ma faute! Oui bien-sur, parce que je suis fâchée. Puis, je réalise que je suis entrain de reparler au chien. Je commence à devenir folle et la tempête ne s'arrête pas. Je ne savais pas que les sorcières influençaient la météo. Je sais que c'est moi qui l' ai faite ça mais je ne sais pas comment l'arrêter. Si la tempête vient de ma colère, la joie amènera le soleil? Mais, je ne me sens pas très contente, autrement dit ça attendra après-demain, quand Mathilde sera là. On soupe, puis, je prends une bonne douche et je lis un livre avant de me coucher. Pendant la nuit, le chien aboie ce qui me réveille. Je descends pour voir ce qu'il a.

- Qu'est-ce qu'il y a? dis-je d'un ton légèrement énervé. Quoi tu as peur de l'orage? Bon d'accord tu peux mais seulement cette fois. dis je d'un ton un peu sévère. Et ne me réveille pas mes parents.

On monte les escaliers et dans le couloir je pose mon doigt sur ma bouche pour qu'il n'aboie pas. Enfin, j'espère qu'il a compris, ce n'est pas comme si c'était un humain. Une fois arrivés dans ma chambre. Je me couche dans mon lit. Il me regarde. Je devine pourquoi.

-Tu veux venir sur mon lit, hein? Je soupire.  Aller viens, je lui dis en désignant une place. Il se couche tout près de moi . Je lui fais juste un avertissement pour rigoler:

-Attention, je ronfle... Ah toi aussi? Bah alors, on est deux. Je marque un arrêt et je fixe mon poignet, le pansement s'est enlevé et on dirait que ma plaie a une forme d'étoile à cinq branches, autrement dit un pentagramme... Oh c'en est trop! C'est bon tu réfléchiras demain sur la signification de cette forme, maintenant, dors Té! 

Ce matin, ce n'est pas le réveil qui me réveille mais le chien qui me lèche .

-Beurk, tu es dégoutant! Oh, désolé tu fais ça parce que tu m'aimes bien? Bon ok . Mais la prochaine fois évite la bouche s'il te plaît...

-  Térésa ça va? me demande Rachel en criant dans la salle de bain. J'invente une excuse crédible.

- Euh oui, je parle  avec Pauline, celle qui fait du babysitting, elle m'envoie une photo où elle a de la peinture rouge en forme de cœur sur sa bouche.

-Euh.. Ok.. Pourquoi?

- Elle dit qu'elle fait cela parce qu'elle m'aime bien... Je suis nulle à trouver une excuse.

-Ok... Je soupire encore un petit peu et elle m'aurait prise pour une folle. Je me lève et me dirige vers ma garde robe. Je lâche:

- Ah.. je ne sais pas quoi mettre. Puis, je jette un regard au chien et lui demande:

-Tu n'aurais pas une idée par hasard? J'adore je suis tellement désespérée pour que je demande l'avis d'un chien pour m'habiller... Mais je comprends qu'il me répond.

- Quoi? Tu veux que je mette une veste en jean, le t-shirt blanc avec des lignes rouges, une jupe en bleu, un legging noir et mes chaussures noirs avec des lacets blanc? Il confirme. J'exécute son conseil et je m'admire dans le miroir. Je déchire. Puis, je lui demande:

-Mes cheveux lâchés ou attachés? Il me dit lâchés. Je brosse les cheveux et admire le résultat dans le miroir.

- Pas mal, conclue-je, merci.

On descend en bas pour aller déjeuner, je lui passe deux tranches de jambon pour le remercier de son conseil. Quand mes parents descendent, ils m'adressent tous les deux un compliment, je fais un clin d'œil de complice au chien.

A l'école, mes amis n'en reviennent pas de mon look. Mathilde aussi me complimente:

- Wow, ça te va trop bien.

- Merci.

- Comment tu as fait pour choisir des vêtements aussi cools?

- Si je te le disais tu me prendrais pour une folle. Je rigole toute seule en regardant sa réaction.

Après l'école, je me dirige vers le chien et je lui dis:

-Merci, tout le monde m'a complimentée à l'école.

Il me donne sa patte, je sens c'est le début d'une amitié extraordinaire...





La dernière sorcière Tome 1 : A la découverte de son identité.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant