La dernière sorcière Tome 1 : A la découverte de son identité.

Chapitre 12

Je me réveille en sursaut, il est 9h30 quand je regarde le réveil. J'ai fait encore un cauchemar, pas celui il y avait  seulement ma mère mais dans celui-ci il y avait aussi le loup-garou d'hier soir.

J'étais dans les bois, il faisait nuit, j'entends des cris d'une femme, ceux de ma mère, je me mets à sa recherche mais je ne la trouve pas. Puis, elle apparaît devant moi, elle saigne dans une robe blanche, son ventre est à moitié dévorer, je sens du sang dans ma bouche, je passe ma main pour le voir et je reste perplexe entrain de me demander si c'est moi qui a fait tout cela. Après, j'aperçois le loup-garou d'hier, il me dit "C'est toi qui a fait ça, tu as tué ta mère, tu es un danger pour tous ceux qui t'entourent". Je mets mes mains sur les oreilles en fermant les yeux pour ne pas l'écouter ni d'y réfléchir mais il continue en me disant: " Tu es un monstre", je lui criais "Noonn!t je m'effondre en pleurant à côté de ma mère. Il se rapproche de moi, et me dit "Il n'y a qu'un seul moyen pour empêcher ça... ". Je lui regarde naïvement en soupçonnant rien. Il me dévore complètement. C'est le pire cauchemar que je n'ai jamais eu.

Mathilde va arriver dans une heure ou deux, donc je m'habille, déjeune, brosse les dents et les cheveux tout en n'essayant de ne pas penser à cet horrible cauchemar. Je range ma chambre et range le salon afin d'avoir de la place pour préparer notre projet sur les sorcières. Mes parents ne sont pas là comme d'habitude le samedi, ils travaillent. J'entends une voiture arriver, je me précipite vers la porte pour accueillir Mathilde qui rentre en criant de joie.

-Bonjour!!! Elle sait qu'il n'y a personne, c'est pour cela qu'elle se permette de crier.

- Salut. réponds-je en baillant.

- Tu as l'air toute fatiguée, on dirait que tu as fait la fête toute la nuit.

- Non, j'ai juste mal dormi, je mens en passant la main sur mon visage. On amène ses affaires dans ma chambre. Puis, je lui propose un café, elle accepte. Le café me fait tellement du bien, si bien que je pourrais courir cent tours autour de la maison. Après, elle me demande en me jetant un regard d'incompréhension:

- T'es sure que ça va?

- Bah oui, pourquoi pas?

- Parce que avant ton café tu dormais debout et maintenant tu courrais bien un marathon.

- J'agis toujours de cette façon quand je bois un café.

- Non, je le sais parce que je vais souvent avec toi au café et que tu n'as jamais réagi comme cela auparavant.

-Je peux changer.

- Peut-être bien, mais ce qui ne change pas c'est que tu es une mauvaise menteuse. Donc explique-toi. C'est parce que tu es une sorcière, c'est ça? Elle commence à savoir lire dans les pensées ou quoi, mais je ne lui avoue pas.

- Moi? Une sorcière? Haha! Quelle bonne blague! Qu'est-ce qui te fait dire cela?

- Le prof qui devient malade, le grimoire, le pendentif, la lettre, Jordan qui revient vers moi après que tu l'as dit et puis, je te connais quand même tu as tellement changé en peu de temps.

- C'est peut-être une coïncidence...

- Ca fera beaucoup pour une simple coïncidence, tu ne trouves pas? Les coïncidences n'existent pas, pas avec toi.

- Je ne sais pas quoi dire... C'est vrai, je suis perplexe à l'idée qu'elle me connaît tellement bien, même mieux que moi je me connais.

- Dis-moi juste si j'ai raison, elle poursuit en suppliant avec des larmes dans les yeux, je suis ta meilleure amie, n'est-ce pas?

- Bien-sur que tu l'es, je lui réponds et j'inspire à fond, tu as raison, je suis une sorcière enfin à moitié...

-  Yes, j'avais raison, j'avais raison dit-elle avec une petite dans de victoire. Une minute? Comment ça à moitié?

-Ma mère, elle, était une sorcière.

-Et ton père?  Je souris de force en la regardant, elle qui est si sérieuse et portant qui a l'air si soulagé d'avoir su la vérité, puis je poursuis:

- Euh, il était un...un  loup-garou, je le dis tellement bas qu'elle n'entend pas.

-Un quoi?

-Un loup-garou, finis-je par dire. Elle resta bouche bée pendant deux minutes. Puis, elle continua son interrogatoire:

- Et toi? Tu es donc à moitié loup-garou et à moitié sorcière?

- Oui, je réponds sèchement en la regardant,  mais je suis toujours Térésa, tu vois? Puis elle me regarde incompréhensiblement.

-Mais pourquoi alors tu as l'air si fatigué et puis si énergique? Autrement dit, elle revient à la question de départ.

Je lui raconte donc tout sur la nuit précédente et aussi de mon terrible cauchemar, puis j'ajoute:

-Je crois que les loups-garou digèrent mal le café et c'est pour cela que je suis remplie d'énergie.

-Ok, maintenant je veux savoir tout de A à Z. J'exécute son ordre et lui dis tout de A à Z, je lui montre aussi mon grimoire, ma lettre, le pendentif,... Après cela, nous nous mettons au travail sur le projet, nous avons fini en moins d'une heure, quand on s'y met de cœur c'est beaucoup plus facile. On se dirige dans ma chambre et elle observe le grimoire de plus près ainsi que le pendentif. Je lui demande:

- Euh tu fais quoi?

- Tu ne t'es jamais demandée pourquoi il y a des pages blanches dans ton grimoire qui devrait en fait être rempli.

- Non. Pourquoi?

- Parce que j'ai remarqué que le pentagramme du livre et que le pentagramme de ton pendentif sont de la même taille. J'avoue je ne l'avais jamais remarquée. Mais je ne suis pas vraiment où elle en veut venir...

-Et?

- Alors je me demande si le pendentif ne jourait pas comme rôle de clé afin de faire apparaître les notes écrites, comme un clef, tu comprends?  Alors là, je reste perplexe mais j'essaye tout de même. Je prends le pendentif et le place sur le grimoire.

- Ca passe, lui dis-je en la regardant.

- Mais vas-y, ouvre alors! Elle a l'air plus excité que moi en disant cela. Je commence à tourner le pendentif, il fait un bruit de cliquetis. J'ouvre donc le grimoire, il commence à voler dans la maison. Mathilde lâche un cri.

- Ah, le grimoire est vivant!