PROLOGUE
Aurélia est la benjamine de la famille LEPRINCE. Née d'une mère infirmière et d'un père soldat pendant la première Guerre Mondiale. Elle est née en 1925 elle n'a pas connu la première guerre où son père à combattu à Verdun. Tirée d'une fami...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
POINT DE VUE EXTRIEUR.
Après avoir retrouver sa sœur Adeline tente de comprendre. Ça fait une ou deux semaine qu'Aurélia est ici, elle travail comme institutrice dans une classe de dix élèves. Adeline entre.
AURELIA : Adeline mais que fais-tu ici ? ADELINE : Pourquoi ? AURELIA : Je ne comprends pas... ADELINE : C'est pourtant simple comme question. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi et POURQUOI ??! AURELIA : Adeline je ... je suis désolé d'être parti comme ça mais il le fallait ! Je l'avais promis à papa avant qu'il... qu'il... ADELINE : Papa est vivant Aurélia ! Il est à la maison à ce moment même ! Attend quoi ? Il savait ! Tu lui as promis de partir ? Mais pourquoi ? Qu'est-ce que tu nous cache ? AURELIA : Adeline je ... je...
Aurélia tombe dans les pommes, trop d'émotion. Adeline appel de l'aide. Un des parents d'élève qui était venue chercher son enfant la porte jusqu'à l'infirmerie. Adeline l'examine. Quand en palpant le ventre de sa sœur elle découvre quelque chose. Pour s'en assurer elle déboutonne la veste d'Aurélia et découvre un ventre plutôt arrondit. Elle n'en revient pas. A ce moment, elle se rappel de la lettre de son cher et tendre Kevin. Il l'avait trompé avec une de ces plus proches amies... Mais elle ne se doutait pas que c'était sa sœur ! Elle avait des soupçons sur Marguerite... Sous le choc, Adeline s'assoie sur une des chaises.
Aurélia se réveil, voit que sa blouse est dégrafé. Elle se dépêche de la boutonner. Mais Adeline assise derrière elle n'en reviens toujours pas. Aurélia surprise de voir sa sœur perd ses mots.
Aurélia commence à pleurer... elle hoche la tête de haute en bas.
ADELINE : Je te faisais confiance ! Tu es ma sœur ! Ma meilleure amie !! Et toi tu m'as trahit ! AURELIA : Adeline... ADELINE : Tu m'as trahit !!!! Et ça jamais je ne pourrais te le pardonner ! Je t'ai demander plusieurs fois si tu la connaissais !?! Mais toi tu me répondait que non... Tu m'as mentit délibérément ! AURELIA : Papa pensait que... ADELINE : Parce que papa était au courant ??? Vous vous êtes bien foutue de moi ! Qui d'autre le savait ? AURELIA : Adeline je ne voulais pas... on ne le voulait pas ! ADELINE : QUI D'AUTRE !? AURELIA : Ambre... ADELINE : Ambre ? Elle le savait ? AURELIA : Elle voulait te le dire mais ce n'était pas à elle de te le dire... ADELINE : Tu as raison ! C'était à toi Aurélia, à toi ! Qui d'autre ? AURELIA : Sam... Il a surprit la conversation entre Ambre et moi au mariage... ADELINE : Ils le savent depuis le mariage ? C'est pas vrai ! Vous m'avez bien prise pour une cruche ! AURELIA : Je t'en pris Didie... ADELINE : Ne m'appelle plus comme ça ! Tu as perdue se droit il y a trois mois et demi.
Adeline quitte l'infirmerie en claquant la porte. Aurélia rentre chez Martine, sa belle-mère.
Quatre mois plus tard. Aurélia décide de repartir pour Potiers. Son ventre s'est bien arrondit. Elle en est environ à son septième mois. Matthieu est tout excité d'avoir une petite sœur ou un petit frère. Les vacances en Gironde lui a fait le plus grand bien. Ils reprennent donc le train. Martine les salut par la fenêtre. Bientôt de retour chez eux...
Cela fait quatre mois que Kevin est en camps de concentration en Allemagne. Il a bien changer, se joue son creuser, il ne lui reste presque plus que la peau sur les os. Toujours avec les mêmes guenilles que lorsqu'il est arrivé. Il es terré dans un bâtiment en ruine. Beaucoup de ses amis sont mort... La faim détruit tellement de vie, Adulte, vieillard, enfant... Et les survivants se font frapper pas les allemands. Il ne se doute pas le moins du monde que dans le pays voisin une femme va bientôt mettre son enfant au monde. Lorsqu'il trouve un morceau de nourriture il se redonne à un enfant sur le point de mourir. Il se sacrifie lorsqu'il voit un papy se faire battre... Il ne va pas dans les tranché mais combat la guerre et ses injustices !
De retour à Poitiers, Aurélia arrive chez son frère. Ambre lui ouvre. Elle la prend dans ses bras, fait un énorme bisous à Matthieu et les fait rentrer. Ben a du repartir combattre mais Laurent est là, assit sur le canapé en écoutant la radio. Depuis que la mort de Jean MOULIN il y a un mois il ne trouve plus la volonté de se battre.
AMBRE : Laurent ? Laurent ? LAURENT : Quoi ? AMBRE : Quelqu'un voudrait vous parler monsieur. LAURENT : Foutez moi la paix ! Qui que vous soyez je ne suis pas intéresser !
Aurélia fait signe à son fils qu'il pouvait aller faire un bisous à son grand-mère. En voyant son petit fils Laurent sourit. Il sourit et se lève. Il prend Matthieu dans ses bras et va embrasser sa fille.
LAURENT : Tu es de retour ! AURELIA : Et oui tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement ! LAURENT : Oh mais dis moi c'est qu'il a bien pousser ce petit ventre ! AURELIA : Oui..
Laurent pose Matthieu par terre pendant que Ambre va préparé à manger. Elle demande à sa belle-sœur d'aller lui chercher quelques légumes pour sa ratatouille. Aurélia s'exécute. Au marché elle s'arrête devant le stand de carotte quand elle voit Adeline. Elle s'avance gênée mais sa sœur l'ignore totalement.
AURELIA : Salut... ADELINE : Deux navet s'il vous paît ?! AURELIA : Tu vas bien ? MARCHAND : Avec ça ? ADELINE : Euh... je vais prendre un kilos de champignons. De toutes sortes. AURELIA : Bon bah je vais y aller... C'était bon de te revoir. Si tu veux passer chez Ambre on mange ratatouille... MARCHAND : Ça vous fera 15,50€
Aurélia rebrousse chemin quand Adeline l'appelle. Elle se retourne.
ADELINE : Je suis contente de te revoir. AURELIA : Moi aussi tu sais ! Je m'en... ADELINE : Aller j'y vais en revoir ! Passe le bonjour à mon neveux pour moi. AURELIA : Pas de soucis. Tu sais sa tante lui manquait beaucoup... ADELINE : Je suis désolé Aurélia mais il faut que j'y aille. AURELIA : Oui d'accord...
Adeline part comme si de rien était. Aurélia se met à pleurer. Sam qui revient des tranchés s'approche pour la consoler.
En Allemagne, Kev vit toujours un véritable calvaire, une dizaine de juifs viennent d'être emmener au four crématoire. Parmi eux trois de ses amis et deux enfants qu'il connaissait. Chaque jours qui passe il se demande quand ce sera sont tour mais il pense à Adeline et ses pensées noires s'évanouissent. Il repense à ses lettres qu'il lui a laisser. A cette vie qu'ils aurait pu vivre tous les deux, leurs rêves, leurs espoirs... Mais tous est bien loin aujourd'hui... Caché dans une ancienne gare où il vit depuis ces sept derniers mois pour évité d'être embarquer pour être conduit au four. Sur le mur des marques, il compte chaque jour qu'il inscrit avec du charbon. Pour se rappeler pourquoi il est là. Sa faute, sa punition pour avoir trompé sa femme. La nuit tombe, il s'allonge, pose sa tête sur un vieil ours en peluche abandonné. Il ferme les yeux.
Aurélia rentre avec Samuel. Ambre vient de finir la tarte. Une délicieuse tarte au poire, sa spécialité.
SAM : Hum ! Ça sent bon ici !! On invite pas son frangin ? AMBRE : Sam !! Tu es rentré !? SAM : Surprise ! AURELIA : Je l'ai croisé au marché. LAURENT : Bienvenue à la maison. SAM : Merci. Mais où est ce petit monstre de Mattinou ? LAURENT : Il est à l'étage. AMBRE : Tu mange avec nous Samy ? SAM : OK.
Sam monte en courant à l'étage jouer avec Matthieu, pendant que Laurent fait une petite sieste et que les filles prépare à manger.
