08h00
Je suis avec mon sac dans les rues, je fais attention à ne pas faire de bruit et à ne pas me faire repérer. Je ne ferais pas le poids contre un groupe ou des fous, étant donné qu'on doit se défendre tout seul, donc... Je rentre dans un magasin, vous vous dites mais ils sont pas dévalisé ? Et non, car le président nous a bien fait comprendre, que si on tuait une seule personne avec une étoile, on devrait se débrouiller seul pendant un mois et New-York, c'est grand. Les magasins ont été tout de même dévalisés, alors la règle est simple : des personnes passent par l'ouverture, qui s'ouvre que de dehors, et ils passent avec des camions, ils remplissent le magasin mais ils ne les mettent pas dans les rayons. Ils les laissent par terre et on doit attendre qu'ils partent avant de se servir. Ils remplissent tous les magasins, mais moi je vais seulement à carrefour car il est près de ma maison. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi ils ne les déposent pas directement dans la rue, mais bon, je vais pas aller les voir pour leur poser la question.
Une fille, qui tient le magasin avec un vieux, me font un petit sourire à chaque fois que je rentre, je le leur rends. Je prends vite ce qu'il me faut et je repars avant que tout le monde n'arrive, pour éviter de me faire voir. Je pars à 8h00 car normalement y'a personne. Avec tout ce que je prends, j'en ai pour plusieurs semaines car je suis tout seul donc j'ai moins de chances de me faire attraper. Je prends aussi de la nourriture pour chien car j'ai vu un petit chien qui s'est fait abandonner hier soir. Il hurlait à la mort, il devait avoir faim. J'ai eu de la peine pour lui, alors je l'ai accueilli chez moi. Je ne pouvais pas le laisser comme ça, la pauvre petit bête...
Le président a voulu nous donner une bonne leçon et je peux dire qu'on l'a eu notre leçon. Malheureusement, moi je subis alors que je ne le mérite pas, j'ai tué personne. La maison était vide, heureusement, je n'aurais pas supporté de devoir tuer quelqu'un. Je ne pourrais plus me regarder dans un miroir, si je tue une personne, car je n'arrêterais pas de penser, que forcément, cette personne avait une famille. Je ne comprends pas les personnes qui tuent de sang froid comme ça...
On a encore de la chance : il fait venir des camions. Il pourrait très bien nous laisser nous débrouiller complètement seul. Je pense qu'il va le faire un jour car j'ai bien remarqué qu'à chaque fois il y a de moins en moins de nourriture. Je suis peut-être devenu paranoïaque ou fou, mais je me demande s'il ne s'attend pas à ce qu'on s'entretue. Il serait alors tranquille et récupérerait New-York sans criminels. Mais bon, après, je délire peut-être ...
Je rentre chez moi sans avoir été vu, enfin j'espère. Une fois rentré, je range tout, à l'étage et pas dans les placards, au cas où il faut que je parte rapidement. Ça me fera gagner du temps car je sais qu'un jour ça arrivera. Je donne à manger au petit chien, d'ailleurs il faudrait que je lui trouve un nom. Je n'ai même pas regardé si c'était une femelle ou un mâle, ah bah c'est une femelle, bah je vais l'appeler hummm, ange ! humm non plutôt.. Espoir! oui Espoir !
J'ai loupé l'heure pour aller me laver. Je n'ai pas dû vous le dire, mais le président nous a donné des heures pour avoir de l'eau chaude et de l'électricité : on se croirait en prison. Je me laverais demain, c'est pas comme si j'allais rencontrer l'amour dema vie, vu qu'il m'a brisé le cœur.
C'est plus fort que moi, il me manque, malgré tout ce qu'il m'a fait, malgré le fait que je suis là à cause de lui et qu'il s'est foutu de ma gueule. Je l'aime, il me manque, je sais, que sans ça, j'aurais été de l'autre côté du mur avec ma famille et puislui. Mais non, ce fils de pute m'a trompé et j'arrive pas à l'oublier, même quand je suis prisonnier dans cette putain de ville et que je dois me cacher, si je veux vivre. Son rire, sa voix, son odeur me manquent. Ça me manque de sentir son souffle contre ma peau, de sentir ses mains sur moi, de le prendre dans mes bras, de dormir contre ou sur lui. En bref, je suis toujours dingue de lui alors qu'il m'a trompé et que je suis là à cause de lui. Comme on dit, on ne choisit pas de qui on tombe amoureux, mais comme la phrase le dit, "tomber" cela veut dire qu'on va forcément se casser la gueule et souffrir. C'est pour ça qu'avant Noah, je ne sortais avec personne, je couchais juste. Je n'avais aucune histoire sérieuse, mais j'ai craqué, il m'a fait un suçon et je suis tombé. Maintenant, je souffre depuis 8 mois. Même quand je dors, je pense à lui. Pourquoi je n'arrive pas à me le sortir de la tête ?
C'est peut-être de la colère, ou tout simplement, car je ne peux rencontrer personne d'autre. Donc, je sais que mon dernier petit copain était Noah, ou peut-être que je me raccroche à lui pour ne pas devenir fou.
Je décide de dessiner car oui, j'ai une passion pour les dessins et je suis doué. Je voulais faire les beaux arts, malheureusement, ça ne se réalisera jamais. Alors, je me sors ça de la tête, aussitôt que j'y repense, surtout que j'étais accepté, mais bon, passons. Je dessine pendant plusieurs heures. Une fois que je regarde mon dessin, je vois que, encore une fois, c'est lui que j'ai dessiné. Pourquoi il ne sort pas de ma tête putain ? Sur le coup de la colère, je déchire le dessin et j'essaye de me calmer. Une fois calme, je prends l'initiative de jouer un peu avec Espoir. Elle joue et se défoule, je pense que c'est encore un chiot. On joue pendant plusieurs heures et quand je vois qu'il fait noir, je décide de dormir un peu. Je ne tiens plus, si je ne dors pas, je ne vais plus tenir debout.
BOOUUMMM
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The City Prisoners ✔️
FanfictionEn 2040, le monde a changé. Le taux de criminalité a tellement grimpé en flèche, que les prisons n'ont plus de places. Alors le président a pris une décision : il va laisser la ville de New-York à tous les criminels, ils devront se débrouiller seuls...