Chapitre quinze

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Il est trois heures. J'attends devant mon hôtel, comme Brook me l'a demandé. Ce dernier arrive quelques minutes plus tard.

-Vous êtes en retard, Monsieur Otaire.

-Veuillez excuser cette faute, Madame Tomlinson. Il se trouve que mon vélo est cassé.

J'éclate de rire. Brook me propose d'aller à un Starbucks, ce que j'accepte avec plaisir. Il est adorable.
Nous nous installons, et le garçon engage la conversation.

-Alors, demain vous êtes repartis ?

-On dirait bien...

-Je vais te manquer ?

-Aww, Brook ! Bien sûr que tu vas me manquer ! Mais on pourra encore s'envoyer des messages, je dis avec un air dramatique surjoué.

-Super !

-Donc tu es Los Angelesien ?

-Il me semble que oui. Nous passons souvent nos vacances à New York, parce que nous avons de la famille qui vit ici.

Tout comme avec Catalia, le courant passe parfaitement entre nous deux.
Après le Starbucks, nous prenons la route pour Central Park. Nous nous y baladons un peu, tout en discutant encore et encore. Mais je ne m'en lasse pas.

-Tu as un petit ami ? questionne Brook du tac au tac.

Nous sommes allongés dans l'herbe.

-Non. Et toi ? Tu as une petite amie ?

-J'ai rompu il y a peu. Enfin, elle a rompu, il précise.

-Ah bon ? Pourquoi ?

-Je n'ai jamais vraiment compris sa raison. D'après elle, je n'étais pas assez fiable, ou un truc dans le genre.

-Elle est grave conne, je souffle. Comment tu le vis ?

-Je l'ai digéré, entre-temps. Chrissy a été idiote de casser avec moi. Maintenant, c'est trop tard. Je suis célibataire et compte le rester encore un certain temps.

Brook rigole suite à cette déclaration. Je vais immédiatement éclaircir les choses : je ne ressens rien envers Brooklyn, mis à part de l'amitié pure. Je ne suis pas amoureuse de lui.

-Bref ! Tu as déjà vu la Statue de la Liberté ?

-Non, je soupire.

-Non ?! Et bien on va arranger ça !

Brook me tire sur mes pieds et je le suis vers quelque part.

(NDA : je ne connais pas la distance exacte entre la Statue de la Liberté et Central Park. Dans ma fiction, c'est d'environ dix minutes)

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La Statue de la Liberté... Nous ne sommes pas sur un bateau afin de la longer, mais près de la côte. De loin, je la distingue parfaitement.

-Une bonne chose de faite ! déclare Brook. Venir à New York et ne pas visiter Dame Liberté, en voilà des idioties !

-Je te remercie de m'avoir envoyé sur le droit chemin, je blague.

-Tout le plaisir est pour moi.

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Dimanche. Hier, j'ai fais mes adieux à Brook devant la porte d'entrée de mon hôtel. On s'est promis de se parler par messages. Maintenant, je termine d'emballer mes derniers bagages. Nous reprenons le bus vers je-ne-sais-où. Les gardes du corps font des aller-retours avec nos valises. Il me reste une chose à faire.

Je monte d'un étage, vers la chambre de Catalia. Sa chambre est à côté de celle de ses parents. Je frappe à sa porte et elle ouvre immédiatement.
Catalia se jette dans mes bras.

-Tu vas me manquer, Lizzie !

-Toi aussi, tu vas me manquer ! Mais on se reverra à Londres, promis !

Catalia fouille dans la poche de son short. Elle en sort deux bracelets. Ça ce voit qu'ils sont fait à la main. En tout cas, ils sont magnifiques.
Catalia entoure mon poignet droit du bracelet vert. Elle-même enfile le rouge.

-En Espagne, il est coutume d'offrir un bracelet de ce genre afin de prouver son amitié envers l'autre et pour montrer qu'on ne va pas être séparés éternellement, qu'on se reverra. (NDA : j'invente, hein). Ce qui est notre cas. Je les ai fait moi-même.

-Ils sont merveilleux !

-Merci.

-Je suppose qu'on se revoit à Londres...

-Je le suppose également...

Je lui fait un gros câlin. Au moment où je veux partir, quelqu'un agrippe mon bras. Catalia me tourne face à elle.

-Cata-

L'espagnole ne me laisse pas finir. Elle pose ses lèvres pulpeuses contre les miennes.
Au début, je ne réagis pas. Mon cerveau ne semble pas capter ce qu'il se passe.
Catalia t'embrasse, idiote.
Juste.
Je me recule d'un pas. Catalia semble affolée par ce qu'elle vient de faire. Sans un mot, elle rentre dans sa chambre.

-Catalia ! je m'exclame.

Je tambourine à sa porte, mais elle ne m'ouvre plus.

-Lizzie, on y va.

Je me détourne de la porte et suis Caroline. Je monte dans le bus et regarde une dernière fois l'hôtel.

Les deux bus démarrent, laissant New York derrière nous.

Chapitre.De.Merde.Nul.Court.Etc.

Avouez-le, ce chapitre est affreux. La seule chose intéressante, c'est que Catalia embrasse Lizzie. Sinon, bah... Y'a rien.
En média : la Statue de la Liberté.

Je vous zaime 💚

Its_Ines_Here

Lizzie Tomlinson ||TERMINÉ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant