Chapitre dix-huit

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Déménager. Je déteste ce verbe. J'ai déjà déménagé quatre fois dans ma vie. Une fois de l'orphelinat chez Lalie et Maurice, ensuite chez Denise et Xandre, puis chez Harry et Louis, et maintenant à Los Angeles.
Je jette un dernier regard sur mon ex-chambre. En y réfléchissant, je n'ai vécu qu'un an ici. Pourtant, j'ai l'impression de laisser une grande partie de moi-même derrière moi. Peut-être qu'aussi le fait de changer complètement de continent influence tout ça.

-Lizzie, nous devons partir.

Je suis Harry sans broncher. J'ai déjà fait ma crise.
Nous sommes le trente août. Nous avons fêté l'anniversaire de Liam, il y a deux jours. Hier, Megane est venue me dire au revoir. C'était franchement déchirant. Les chances qu'on se revoit sont minimes.

-Promets-moi qu'on ne perdra jamais le contact, m'a-t-elle murmuré.

-Je te la promets, j'ai répondu sur le même ton.

Maintenant, il est l'heure. L'heure de laisser Londres, l'Angleterre, le Royaume-Uni derrière moi. Mais peut-être que c'est aussi un signe : il est temps de commencer une nouvelle vie, prendre un nouveau départ.

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L'aéroport est bondé. Nous avons un jet privé, mais pour cela il faut savoir y accéder.
Je suis docilement les deux adultes en évitant un maximum le contact visuel avec d'autre gens. On s'est camouflés, ça oui : casquettes, foulards, lunette de soleil. Les gens doivent nous prendre pour des terroristes.

-Par ici, déclare Louis après s'être frayé un passage dans la foule.

Nous rejoignons les gens qui s'occuperont de faire voler le jet. Puis, nous montons à bord.

L'avion démarre son décollage. J'avale difficilement. Je laisse un tas de choses derrière moi.
Louis serre dans ma main.

-Je suis désolé. Mais c'était la meilleure solution.

-Je ne comprends toujours pas pourquoi Briana ne peut pas venir en Angleterre, je réplique.

C'est vrai, quand même !
Louis soupire.

-C'est juste... Arg, je ne sais pas, je ne sais plus, je n'ai pas envie d'en parler.

-J'ai question.

-Je t'écoute.

Je replace une mèche derrière mon oreille.

-Freddie... C'était ce qu'on appelle un accident, pas vrai ? Il n'était pas prévu.

-Oui, je le sais bien, mais je ne regrette rien. J'adore Freddie. Il est mon fils.

J'inspire avant de lâcher ma question.

-Et moi ? Est-ce que, moi aussi, j'étais un accident ? J'étais imprévue ?

Louis réfléchis quelques instants.

-Ta mère... Je l'aimais, vraiment. De tout mon coeur. On se connaissait depuis quelques années déjà, avant d'officialiser les choses. On se voyait dans l'avenir, ensemble. On avait prévu d'avoir un enfant, peut-être deux. Donc non, tu n'es pas imprévue.

-Alors qu'est-ce qui vous a séparé ? Tu ne connaissais pas Harry à l'époque.

-Tu es née. Mais le père de ta mère -ton grand-père- n'étais pas content du tout. Déjà, on ne se sentait tous les deux pas prêts pour élever un enfant. On en voulait un, mais un peu plus tard. Bref, son père a commencé à flipper. Nous t'avons donné à un orphelinat. Nous n'étions pas prêts. Mais ton grand-père était furieux. Il a déménagé avec ta mère, et je ne les ai plus jamais revus après cela.

Ça fait beaucoup d'informations en un coup. Mais il me reste une question.

-Alors, qui est ma mère ? Tu ne me l'as jamais dit.

Louis hésite, avant de finalement lâcher :

-Ta mère... Ta mère est Eleanor Calder.

-D'accord... Merci,... Papa.

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Après cette déclaration, Louis, agréablement surpris, est parti rejoindre Harry. Je suis restée là, plus choquée qu'autre chose.
Mais j'ai rapidement repris mes esprits, et j'ai visionné un film choisis au hasard. Je me devais de penser à d'autres choses.

Le restant de notre vol était assez calme. Louis et Harry ont discutés de je-ne-sais-quoi, en dormant par moments. Moi aussi, j'ai dormi, en prévision du jetlag. Je déteste le jetlag.

-Veuillez vous rasseoir, attacher votre ceinture et débrancher tout appareil électrique. Nous atterrirons à Los Angeles dans quelques minutes.

Je débranche donc mon iPod. Ça y est, nous sommes à Los Angeles. Tout va changer à partie de maintenant.
L'avion se pose, et nous sortons. Apparemment, nous avons déjà une maison et tout et tout. Nos valises seront livrées à part.

Nous montons dans une voiture que Harry conduit. Après une bonne vingtaine de minutes de route, il arrête le véhicule.
Nous sommes au centre-ville de Los Angeles. C'est rempli de vie. La maison est blanche et est entourée d'un jardin.

-On rentre ! s'exclame Louis en brandissant une clé.

Il l'insère dans la serrure et ouvre la porte.
La couleur qui apparaît le plus est le blanc. Presque tous les murs sont peints en blanc.

Après une rapide visite, je connais déjà les lieux.
Au rez-de-chaussée : salon, cuisine, et salle à manger.
Au premier étage : salle de sport et de musique.
Au deuxième et dernier étage : quatre chambre avec une salle de bain pour chacune.
Dehors : un assez grand jardin.
Est-ce que ça me plaît ? Ça passe.

Maintenant, il est temps de changer de vie...

Chapitre dix-huit ! J'aime vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment beaucoup écrire cette histoire !
Merci de dire ce que vous en pensez en commentaires 🙈💭
En média : la maison à Los Angeles 😍

Je vous zaime 💚

Inès

Lizzie Tomlinson ||TERMINÉ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant