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Retour au présent

«Je ne maudirai pas le jour où je suis née.
Si Dieu m'a fait souffrir, il m'a beaucoup donné.
Je ne me plaindrai pas d'avoir connue la vie. »

Nous sommes le 27 juin, j'ai maintenant 18ans et je suis devant la maison d'arrêt pour femmes ou j'ai passé 6mois de ma vie enfermé. Cette maison d'arrêt où des femmes m'ont violées, la même où j'ai promis de me venger d'elles toute. J'suis devant et j'attends leurs sortis.

À ma dégaine on dirait plus un homme qu'autre chose. J'ai une casquette noir sur la tête et un ensemble nike également noir. Mes cheveux sont recouverts par ma capuche et même si j'ai terriblement chaud, il ne faut pas qu'elles me reconnaissent. Il était 11 heures 30 quand elles sont sorties, elles se sont toute prise dans les bras avant de marcher en rigolant et en criant leurs joies d'être libre.

Libre mais bientôt morte donc plus la joie de vivre.

J'restait derrière elles un peu loin et même si j'étais prêt d'elles, elles ne me remarqueraient pas. Elles étaient 7 filles, toute entre 16 et 18ans. Elles sont parties prendre un bus, j'ai donc pris le même. Elles en ont pris plusieurs, j'ai fais de même jusqu'à ce qu'elles arrivent dans une sorte de cave. C'était sans doute l'endroit où elles avaient l'habitude de rester avant leurs incarcération.

J'avais un gun et 7 balles pour 7 personnes. J'l'ai acheté à un gars d'une cité à côté du foyer. J'avais rien à craindre à rentrer là-dedans, c'était des voleuses et mes agresseurs mais c'était pas des tueuses. Je me suis mise devant la porte avant d'essayer de l'ouvrir et vue que je n'y arrivais pas j'ai toqué. C'est deux filles que j'ai eu face à moi.

.. - Ouais c'est pour ?

J'ai pas répondu mais la balle sur son front a parlé pour moi. J'ai aussi tiré sur sa pote puis j'suis rentré. C'était un petit endroit avec un canapé une télé et une table, d'ailleurs trois d'entre elles étaient caché en dessous d'elle. J'ai de suite tiré sur elles puis j'suis allée à la recherche des deux autres. C'est seulement apres avoir ouvert un placard que j'ai pu tué l'avant dernière mais des bruits qui venaient de l'extérieur m'ont empêché de cherché la dernière. Il restait plus qu'elle, c'était celle qui m'avait fait un cocard.

J'étais sortie, j'avais utilisé six balles sur sept et sa me m'étais la haine. Mais j'pouvais pas prendre le risque de rester là bas alors que ça s'agitait dehors, les condés allaient pas tarder à arriver c'est pour sa que j'suis retournée au foyer, d'ailleurs j'devais faire mes affaires.
Je les ai fait vite fait, de tout de façons je n'avais pas beaucoup d'affaires. J'avais juste un sac sur le dos en allant dans le bureau de la directrice. C'est en ouvrant la porte que j'ai vue ma mère de dos discutant avec la directrice. Je l'ai directement reconnue même de dos. Elles ont entendu la porte se fermer derrière moi c'est pour ça qu'elles m'ont regardé.

- Qu'est-ce qu'elle fait là ?

Directrice - Tu retournes chez toi.

- Nan mais j'suis majeure je.. j'suis pas obligé d'y retourner.

Directrice - C'est ni ma décision ni celle de tes parents ! Le juge trouve que c'est mieux pour toi que tu ne retourne pas à l'hôpital psychiatrique. Tu devais y rester 5ans tu te souviens ?

Tous ce qui c'est passé ces derniers mois m'avait carrément fait oublier mon séjour en HP.

Directrice - De tout de façons tu n'as pas le choix et puis tu retourne chez toi c'est pas mieux comme ça ? Non ?

- Non !

Ma mère - Bon on rentre Sahia ! Bonne journée à vous madame.

Tout était trop beau pour être vrai. Je pensais que j'avais pété le million et que j'devais juste attendre mes 18ans pour vivre comme une reine mais j'avais oublié que j'n'avais pas de chance, ou plutôt que j'avais la poisse.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 13, 2018 ⏰

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Sahia ~ Esprit tordu ~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant