Ma liste, je ne savais pas encore ce que je voulais en faire et ce que j'allais faire avec mais ce qui était sur c'est j'allais en faire quelque chose.
Une semaine était passé et je n'étais sortis de ma chambre que pour manger et aller au toilette, je ne me suis même pas douché. C'était un lundi matin et comme tous les lundis j'avais rendez-vous chez le médecin à cause de mes problèmes de santés. Je me suis alors préparé et je suis sortie. Comme d'habitude les gens me regardaient avec un mauvais regard, parlaient à voie basse et riaient en me voyant. J'étais la fille dont les gens aimaient se moquer pourtant il y avait rien d'anormal chez moi. La fille que les gens destestaient alors que je n'avais rien fais pour. Je le vivais mal mais j'avais l'habitude.
Je suis arrivée chez le médecin qui m'a reçu plutôt rapidement.Lui - Alors mademoiselle El Masri, comme vous le savez vous avez une maladie au niveau du coeur que nous n'avons malheureusement pas pu soigner et.. je suis désolé mais je vous confirmes qu'il ne vous reste plus qu'une dizaine d'années à vivre.
- ...
Lui - J'aurais voulu vous annoncer sa en présence de vos parents mai..
- C'est pas grave.. je leurs dirais.
Lui - Encore une fois je suis déso..
Je ne l'ai pas laissé terminé sa phrase et je me suis levée rapidement me dirigeant vers les toilettes de l'hôpitale.
Je me suis assise sur la cuvette et je me suis mise a pleurer comme je l'avais jamais fais.
Me faire violer par mon père, j'ai su vivre avec. Me faire battre par mes parents, je m'y suis habitué. Qu'on me fasse la misère partout où je vais aussi. Mais apprendre que je vais mourir dans dix ans, c'était trop. Trop dure à supporter pour une fille de seize ans. Merde ! Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter tous sa ?
C'est dans les toilettes de l'hôpital que j'ai crier toute la haine et la rage que j'avais en moi et c'est dans ces mêmes toilettes que j'ai laissé tous mes sentiments. C'est après cette annonce que je suis devenue complètement barge car j'avais plus rien a perdre. Des infirmières alertées par mes cries m'ont pris en charge dans une chambre et m'ont attachée parce que je me griffait. J'en avais juste marre de la vie, je voulais qu'on me tue, juste qu'on me tue.[...]
Docteur - Écoutez, nous allons faire venir une équipe de l'hôpital psychiatrique pour vous prendre en charge car on ne s'occupe pas des cas comme le votre. Il nous faut donc le numéro de téléphone d'un de vos parents ou d'un tuteur légal comme vous êtes mineur.
- ...
Docteur - Mademoiselle ?
- .. 0756...
À cause de ma crise ils me prennent pour folle ? On vient de m'annoncer ma putain de mort prochaine comment est-ce qu'ils veulent que je réagisse ?
C'est 30 minutes plus tard que ma mère est arrivée et visiblement elle ne laissait rien paraitre, biensûr mon père n'était pas la. Je me disais que peut-être ma mère était la seule personne qui tenait un peu à moi parce qu'après tout, elle reste ma mère sauf que quand l'infirmière qui était dans la chambre est sortie j'ai vite compris que non.Elle - T'en as pas marre de me faire honte hein ? gifle Vivement que tu meurs ou que tu partes de chez moi qu'on en finisses avec toi sale putain. gifle
Le médecin ne lui a pas dit que j'allais mourir à ce que vois.
Elle me donnait des gifles tout en me regardant avec haine et je me suis jurée que c'était la dernière fois qu'elle me touchait. Je me suis jurée que c'était la dernière fois que je pleurais à cause d'eux.
Ma mère est sortie signer des papiers puis l'équipe en blanc est venue me chercher. Ils m'ont ramenés dans un camion et c'est comme sa que je me suis retrouvée dans un hôpital psychiatrique.
Sa ne me faisais pas plus de mal que sa de me retrouver là-bas après tout c'était moins pire que chez moi, c'est ce que je me disais. On m'as mise dans une chambre avec une fille de 15 ans qui elle était la parce qu'elle ce mutilait. Ses bras et ses jambes étaient remplies de marques et de blessures à en faire frissonner plus d'un. Elle était allongée et quand elle m'a vue rentrer elle c'est directement redressée.Elle - Pourquoi t'es là ? T'es tombée dans le piège tu sais.
- De quels piège tu parles ?
Elle - chuchotant Ils disent qu'ils veulent nous aider.. mais ils nous ta..tape, t'es tombées dans le piège toi aussi. pleurant
- Qui t'a tapée ?
Elle - Les infirmières..
J'ai vite compris que même ici ma vie n'allait pas être facile mais je devais m'y faire.
Elle - Elles nous donnent des médicaments qui nous fatigues, elles empirent notre états chaque jours et quand ont veut pas prendre les médicaments elles nous frappent. pleures Regarde ce qu'elles m'ont faits ?
Elle a soulevé son haut et a laissé apercevoir de nombreuses cicatrices et bleues. Au même moment une infirmière est entré dans la chambre pour nous donner un plateau de nourriture et nous faire prendre nos médicaments.
Infirmière - Avales !
- Non.
Infirmière - Avales ptite salope ! gifle
- ME TOUCHE PAS PUTAIN ! en attrapant sa tête
Je l'ai frappé en mettant le quart de ma haine sur elle, je l'avais salement amoché et j'en était fière. Des infirmiers sont venus me séparer d'elle. Ils m'ont emmené dans une autre pièce, je suppose que c'est là-bas qu'ils gardent tous les fous ingérables. Je tapais sur la porte en leurs criant de me laissé sortir sauf que c'était perdue d'avance.
* - Ça sers à rien de crier, ils vont jamais ouvrir.
- Ah ouais ? Et si je veux aller aux toilettes ?
* - Tu fais tes affaires dans le coin là-bas.
- Quoi ?!! Mais putai..
* - rires J'rigole, t'as des toilettes derrière si tu veux.
- Hm..
* - Pourquoi t'es là ?
- J'ai frappée l'infirmière.
* - Nan mais dans l'hôpital je veux dire.
- J'sais même pas.
* - Tu sais pas pourquoi t'es là ? rires Enfaite moi c'est Imad et toi ? me tendant la main
- Sahia.

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Sahia ~ Esprit tordu ~
Ficción GeneralEN RÉECRITURE ! Je n'ai aucune pitiée vous me direz. Je vous répondrais que je n'ai jamais connue l'amour d'une mère, que je me suis faite violer par mon père ce qui m'a causée de grands troubles mentaux, alors oui je vous l'affirme je suis sans pi...