Quand j'ai eu 16ans, j'ai compris que mon seul espoir de m'en aller de chez moi c'était les études sauf que c'est dur de tenir quand sa te lance des truc h34 sur le dos. Même si je voulais vraiment réussir, au fond de moi je savais que j'allais pas tarder à péter les plombs, je le sentais. Je me laissais faire, j'étais une victime. Enfaite, je voulais pas répondre aux piques que me lançaient mes camarades pas par peur d'eux mais par la peur de me prendre des coups de ceintures par mon père, ou encore pire, qu'il me viol une deuxième fois. Rien que de repenser à cette scène, sa me calme directement et je n'ose plus parlé. Et depuis, je fume pour tenir, je fume pour oublier.
Sauf qu'un jour sa a été trop pour moi, une fille de ma classe et de mon quartier m'a ditRabia - Oh Sahia, c'est vrai que t'es tellement une chaudasse que tu t'es faite troué par ton daron ?
Un silence est parvenu d'un coup dans la salle. Les autres élèves me regardaient attendant tous une réponse de ma part.
- Qui t'as dit sa ? voie tremblotante
Rabia - rires Tu sais au quartier sa parle beaucoup, et quand tu fais tes affaires avec ton père jouie pas comme une chienne tu sais, les murs ont des oreilles.
J'en revenais pas, quelqu'un avait entendu que je m'étais faite violer parce que je ne jouissais pas, je lui suppliait d'arrêter et est partit raconter aux gens que je faisais la pute ?
C'était rien comparé a tous ce que j'endurais chaque jour mais s'en était trop pour moi. C'était un accumulement. Alors ce jour là, j'ai pas parlé avec des mots mais avec des coups et je l'ai vite regretté parce que selon le directeur j'étais trop violente, j'ai défigurée Rabia, j'allais être virée et mes parents allaient être au courant, c'était obligé. Je me rappelle que je me suis effondrée en larme, j'avais peur de ce qui allait arrivée une fois rentrée chez moi. Je suis sortis du bureau du directeur qu'une fois que je m'étais calmée sauf que j'avais pas songée à ce que Rabia veuille se venger. Alors que je marchai en direction de la sortie, un homme qui devait avoir la vingtaine m'a violemment attrapé et plaqué contre la grille.- Ptite salope, sa t'amuse de défigurer ma soeur, hein ?
Il m'a d'abord giflé et mes larmes ont coulées. Pas à cause de la gifle mais de l'humiliation devant tout le monde. Sauf que cette gifle n'était qu'un avant goût du sal quart d'heure que j'allais passer. Il m'a donné de nombreux coups au niveaux de l'abdomen et j'ai rien fais. Ça ne servirait a rien de ce défendre face à lui, je ne faisais pas le poids. Que voulez vous, c'est un homme. Il me donnait des coups tellement fort que j'ai finis accroupi devant lui. C'est là que Rabia est arrivée et qu'elle m'a donné un coup sur la tête avec son pied, ce qui m'a complètement fait tomber par terre. Elle devait se sentir puissante grâce à son frère à ce moment là, et ça sa faisait qu'augmenter ma haine.
J'étais au sol, complètement sonné. Il y avait plus personne dans les alentours, personne devant le lycée et personne pour m'aider. Je me suis relevée avec beaucoup de mal et je m'en suis allée. Puis je l'ai vue elle, elle me regardait avec beaucoup de peine dans le regard sa ce voyait mais elle m'a pas aidé. En fin de compte c'est vraiment tous des chiens.
En approchant de mon bâtiment, j'ai levé la tête vers la fenêtre de chez moi et j'ai aperçu ma mère me regarder avec son mauvais regards.
J'appréhendais mais j'ai ouvert la porte d'entrée et j'ai vu mon père qui avait l'air de m'attendre. Cet homme m'effrayait, il avait rien de rassurant dans son regard et même avant qu'il me viol, j'avais peur de lui. Inutile de vous précisez que j'ai reçu plusieurs coups par la suite. Ma mère regardait cette scène avec une indifférence choquante à en faire peur. Je pensais qu'une mère était censé aimer son enfant plus que tout au monde mais la réalité c'est que ma mère n'a jamais voulue de moi. Elle n'a pas pue m'avorter ni m'abandonner donc elle me le fait payer. Mes parents ne m'aiment pas, la vie c'est pas un conte de fées.P - Donc toi, tu vas à l'école pour frapper les autres, te faire virer et me faire honte ! Comme si tu me le faisait pas assez !!
- ..
P - Ton lycée il vient de m'appeler, ils ont dis qu'ils te voulaient plus dedans !
- ...
P - C'EST QUAND QU'ELLE MEURT QU'ON EN FINISSE !
J'avais le droits à sa tous les jours venant de mes parents
" c'est quand que tu crèves "
" meurs, tu sers à rien "C'est mots ils font mal, alors quand ils viennent de ses propres parents sa tue et sa m'a tué. Avoir l'impression que personne veut de moi, l'impression que personne m'aime et l'impression de vivre pour rien. Vivre juste pour ne pas mourir.
Je me rappelle que je suis même pas allée me soigner mais que je suis directement partie m'enfermer dans ma chambre, le reste de la journée et sa allait être comme sa tout un mois parce que j'étais désormais déscolarisé. J'avais 16ans sur 25 à mon compteur, sans école, déscolarisé à cause d'une chienne alors que je tenais à mes études. Je peux vous dire que plus les jours passaient plus les gens alimentaient ma haine.
C'est assise sur mon lit, que j'ai ouvert mon sac et que j'ai déchiré une feuille de mon cahier. J'ai alors cherché un stylo et quand je l'ai trouvé j'ai écris1 - Papa
2 - Rabia
3 - Son frère
J'ai commencé une liste et c'est tout ceux qui m'ont fais du mal qui en feront partit. C'est au moment ou j'ai écris le prénom de mon père dans cette liste que j'ai réellement commencé a perdre la tête. Je suis devenue complètement folle mais c'était pas de ma faute.
@Tout_en_rose 👑

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Sahia ~ Esprit tordu ~
Fiksi UmumEN RÉECRITURE ! Je n'ai aucune pitiée vous me direz. Je vous répondrais que je n'ai jamais connue l'amour d'une mère, que je me suis faite violer par mon père ce qui m'a causée de grands troubles mentaux, alors oui je vous l'affirme je suis sans pi...