Chapitre 14

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- Êtes-vous bien Scarlett Helena, Dmitriev Dimitri et Mikazuki no Yuki Mizuki ? demanda l'homme en face de nous, nous coupant dans nos réflexions.

- En effet, votre altesse, répondit Dimitri. Veuillez pardonner mon insolence, mais puis-je vous demander la raison de notre présence ici ? continua-t-il avec diplomatie.

- Vous n'êtes pas sans savoir que je suis arrivé aujourd'hui à l'Académie. Et les règles de la politesse de notre monde veulent que les sangs purs on obligations d'accueillir l'héritier de la couronne tel qu'il se doit.

- En effet votre altesse, répondit Helena.

- Mais vous n'avez pas été présents lors de la cérémonie, et il semblerait que vous n'étiez pas à l'infirmerie ou avec un professeur. C'est pourquoi je souhaiterais connaître les raisons de cette absence.

Mizuki commença à paniquer intérieurement, en restant extérieurement calme. Mais que pouvaient-ils dire à cet homme sans se mettre en pus dans le pétrin ? Alors qu'elle continuait de stresser, Dimitri prit la parole.

- Votre altesse, comme vous le savez, je viens de la famille Dmitriev, et il se trouve que ma famille a des accords avec certains clans, notamment le clan Mikazuki. En raison de la création du nouveau clan Mikazuki no Yuki, mon père le chef des Dmitriev a décidé de passer de nouveaux accords avec les familles alliées, tel que les Scarlett ou les Mikazuki. C'est pourquoi il m'a chargé de demander à ses familles un accord par le mariage, entre ses fils, et les filles des clans concernés. Helena et Mizuki étant mes amies, j'ai voulus les prévenir.

Après avoir finis son monologue, Dimitri releva la tête vers le prince, guettant sa réaction. Et celle-ci valait la peine. Bien que toujours sans bouger, et d'apparence calme, on pouvait sans problème lire une immense colère dans ses yeux.

- Cela n'explique pas votre absence. Je vais réfléchir aux conséquences que méritent vos actes, en attendant, veuillez regagner vos appartements, je vous ferais parvenir ma décision par le biais de Kaname.

Mais alors que nous allions sortir :

- Attendez. Tu la chef des Mikazuki no Yuki, n'est-ce pas ? demanda Kurogane Tenshi en s'adressant à moi.

- C'est exact votre altesse.

- Bien, dans ce cas reste ici.

Je lançai un regard désespéré à mes amis, qui ne semblaient pas comprendre plus que moi pourquoi je devais rester avec cet homme. Helena et Dimitri sortir, et je finis par me retrouver seule avec lui.

- Suis-moi, le petit salon sera plus agréable pour discuter.

Je me mis à le suivre dans sa suite, toujours en me questionnant sur le pourquoi de ma présence. Nous arrivâmes dans une pièce ressemblant fortement a la salle commune des sangs purs, mais en plus petite, et plus chaleureuse. Tenshi me fit signe de m'asseoir sur l'un des fauteuils, alors qu'il s'installait en face de moi. Un silence pesant pris alors place entre nous, pendant que nous nous observions et jugions mutuellement.

Quand tout à coup, je sentis un désir puissant monter en moi. Un faim et une soif immense, qui ne voulait pas se tarir. Alors je compris instantanément. Le sang. La soif de sang. Mon instinct de vampire refaisait surface, et mon inexpérience ne me permettait pas de me calmer. J'étais en train de perdre le contrôle, et une nouvelle envie me vint à l'esprit. Je voulais le sang de la personne en face de moi. Je pouvais presque voir les veines à travers son corps, et le liquide qui coulait dedans semblait m'appeler, j'avais l'impression de l'entendre.

En face de moi, le prince des vampires me regardait d'un air calculateur. Il semblait comprendre ce qui m'arrivait, mais ne voulait pas m'aider. Puis un sourire se dessina sur son visage, alors qu'il me regardait. Tenshi ouvrit les bras, et me dis :

- Viens.

A ses mots, mon instinct prit immédiatement le dessus, et sans que je ne m'en rende compte, je passai mes mains dans son dos, je m'assis sur ses genoux, et passa ma tête dans son cou. Je commençai à lécher sa peau à l'endroit de la carotide, puis le mordis. Je sentais ce sang délicieux couler dans ma bouche, et dans ma gorge, me délectant à chaque goutte. Je ne fis même pas attention à la main qui vint caresser mes cheveux, et aux mots que prononça l'homme dont le buvais le sang.

- Ne t'inquiète pas, et bois autant que tu veux. Mais désormais, rappelle toi que tu n'appartiens plus qu'à moi, et que rien ni personne ne l'en empêchera, mon amour.


Média : Kurogane Tenshi le prince des vampires 

Vampire au claire de luneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant