Chapitre 1

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Cette nuit la lune rayonnait, elle brillait avec cette lumière blanche et pure. On aurait dit une petite lumière dans l'immensité de la nuit, qui illuminait les ténèbres pour nous apporter un peu de clarté, d'espoir et de joie. Pour nous permettre de ne pas nous perdre sur un chemin, pour nous permettre de retrouver notre voie, ou d'en choisir une autre. Cela était vrai autant au premier degré qu'au second, car moi, depuis toujours, la lune m'aidait à trouver ma voie dans le monde d'aujourd'hui, dans mon monde, dans ma vie.

Ce matin, la lune avait disparue pour faire place au soleil, cet astre jaune, doré, qui me semblait se pavaner, qui cherchait à montrer l'étendue de sa luminescence en nous éclairant et en nous dirigeant dans toutes les tâches de la journée. Comme se lever en même temps que lui, et se coucher quand il laisse place à la lune. Néanmoins, ce n'est pas une ado de quinze ans comme moi qui allais faire comprendre à l'entière partie des êtres humains que le soleil n'est pas un dieu mais une entité qui se sert de nous.

Quoi qu'il en soit, je fessais mieux de me dépêcher pour ne pas être en retard au lycée que je fréquentais, l'Académie Sendo. Depuis avril, cet à dire il y a bientôt un mois, je étais en première année de cette très prestigieuse académie du japon, l'une des dix meilleurs publics du pays.

Je suis arrivée pile à la sonnerie, si bien que mon professeur m'avait lancé un regard appuyé pour me faire comprendre de m'asseoir immédiatement à ma place et de ne pas faire de bruit. Les cours s'enchainèrent rapidement toute la matinée jusqu'à l'heure du déjeuné, si bien que je n'avais pu discuter avec mes amis qu'à ce moment là.

- Alors, tu es arrivée en retard ce matin, Mizuki ? Tu étais dans la lune ?

Et voilà, Kyo et ses amis Daïchi et Akio arrivèrent pour je ne sais quoi, comme d'habitude. Je ne les comprenais pas. Yuki disait qu'ils ne fessaient que me regarder dès qu'ils le pouvaient. Moi je ne savais pas que penser de cela, si elle avait raison et si l'un d'entre eux ressentait quelque chose pour moi. Je ne m'y connaissais pas bien en sentiments. A vrai dire, je n'étais jamais tombée amoureuse.

- Arrêtez tous les trois, intervient ma meilleure amie. J'ai besoin de te parler, continua t'elle en s'adressant à moi.

- D'accords, répondis-je en me levant.

J'ai suivit Yuki jusqu'à la cafétéria de l'académie, et là-bas, j'ai décidé de m'acheter un des menus proposé, mon préféré, le numéro 3. Il est composé d'une soupe mizo, D'une salade de choux et de huit sushis. Nous nous installâmes à une table libre, mon amie et moi, et commençâmes à manger en silence, jusqu'à ce que Yuki me pose cette question.

- Dis-moi, Mizuki, tu es vraiment si aveugle que ça ?

- Hein ?

- Dis-moi, Mizuki, tu es vraiment si aveugle que ça ?

- Hein ?

- Tu n'as vraiment rien remarqué ?

- De quoi ?

- Du fait que tous les garçons de première année te tourne autour et que les sempaïs (1) aussi te regardent de manière très intéressé.

- Quoi ! Non, tu délire, pourquoi les sempaïs me regarderaient ? Ils ont surement d'autres choses à faire que de regarder une petite première année insignifiante comme moi.

- Insignifiante ! Oh non, crois-moi, tu es tout sauf insignifiante.

Je ne la comprends vraiment pas. Je suis juste une jeune fille de quinze ans comme les autres. Je n'ai rien qui sorte de l'ordinaire.

- Ne me regarde pas avec se regard de quelqu'un qui ne comprend pas, tu es superbe ! Tes cheveux, ils sont si parfaits ! Lisses, noirs, fins, ils t'arrivent à la taille et se coiffent si bien ! Ton visage, il est fin, il n'a aucune imperfection, et tes traits sont si beaux, et ta peau si blanche. Regarde ton corps, tes jambes fines et élancées, ta taille si fine, et en plus, tu es plutôt grande. Mais tes yeux, eux, sont à mourir de beauté, on dirait des yeux de biches, si noirs, si intenses, si...

Vampire au claire de luneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant