Chapitre 12

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Le nouveau regardait autour de lui, tous les yeux étaient braqués sur lui. Il se tourna vers Newt et Clarissa qui se regardaient, perplexes, le blond n'était pas contre de voir ce qu'il valait, la brune elle, était totalement opposée à ces idioties, elle savait parfaitement que Gally ne lui ferait pas de cadeaux. Alors que le brun allait refuser l'offre proposée par le maton, les Blocards se mirent à crier en cœur « Le nouveau, le nouveau, le nouveau ». Regardant de tous les côtés, il se sentait affreusement mal à l'aise, mais d'un autre côté, il voulait aussi prouver à cet arrogant qui il était. Gally le toisait de haut en bas, de son air hautain. Le maton des coureurs se leva de son siège de fortune, et s'approcha, l'air intéressé. La blocarde murmura à l'oreille du blond de faire arrêter cette mascarade, mais ce dernier la regarda, l'air amusé, elle comprit qu'il n'était pas contre.

Un cercle se forma autour de Gally et du nouveau, les applaudissements commencèrent et les cries redoublèrent. Le maton se mit en place et commença à remettre en place son bracelet de cuire en le regardant dans les yeux.

- Ok, allons-y, déclara Gally. La règle est super simple, je dois te pousser hors du cercle, et toi, tu dois tenir plus de cinq secondes.

Cette phrase fit rire les Blocards, qui attendaient ce combat avec impatience.

- Vas-y doucement avec lui, Gally ! s'écria un blocard.

- Ne l'éclate pas trop vite !

Le débutant jeta un regard vers la seule fille du bloc, cette dernière lui répondit d'un sourire. Sans qu'il ne puisse reprendre ses esprits et sans pouvoir éviter l'attaque du bâtisseur, ce dernier se jeta sur le nouveau et le poussa vers l'extérieur du cercle. Plusieurs blocards le repoussèrent dans le cercle et il fut jeté immédiatement au sol par le maton. Le nouveau toussa et cracha et se retourna et jeta un regard noir à Gally.

- On commence à peine, affirma Gally, lève-toi, le nouveau !

- Tu vas arrêter de m'appeler « le nouveau », cria le brun en se levant et enlevant la poussière de son haut.

Plusieurs Blocards murmurèrent, c'était rare que quelqu'un ose tenir tête à Gally et lui réponde de cette façon. Beaucoup évitaient même parfois de croiser son regard. Alby sourit en coin, le nouveau en avait dans le ventre, il devait l'avouer.

Clarissa sourit, c'était agréable de voir enfin quelqu'un lui répondre.

- Finalement, ça peut être intéressant, murmura la brune au blond.

- Tu m'étonne, approuva Newt.

Gally leva un sourcil, il n'aimait pas qu'on lui tienne tête, et il n'allait pas non plus faire de cadeaux au nouveau.

- Ah bon, pourquoi, comment tu veux qu'on t'appelle ? demanda Gally, « La tâche » ?

Ce surnom fit éclater de rire la plupart des Blocards. Clarissa jeta un regard agacé, Minho posa sa main sur son épaule pour la calmer. Il savait qu'elle n'appréciait pas le comportement de Gally, l'asiatique n'était pas dupe, même si elle avait demandé à tout le monde de lui pardonner, au fond, elle ne l'avait pas réellement fait. Les rires résonnaient encore plus fort, « la tâche, la tâche ».

- A votre avis, les mecs ? Demanda le Maton. C'est une tâche, ou pas ?

Le brun serra les poings et se jeta sur Gally, mais ce dernier fit un pas de côté et le poussa une seconde fois dans le sable. Le nouveau avait aucunement l'envie d'en rester là, à présent il toussait et se releva aussi tôt, plus déterminé que jamais, il se jeta à nouveau sur le maton, qui essayait de le repousser, tenant et résistant, il se fit tout de même repousser au sol une troisième fois.

- Tu sais quoi, c'est décidé, on t'appellera « la tâche ! ».

Il se releva une énième fois, passant outre les moqueries des autres et le surnom qui l'énervait au plus haut point. Il n'était pas une tâche et il comptait bien le montrer à tout le monde.

- Bienvenue parmi nous, la tâche ! Cria l'un des blocards.

Hochant la tête, il fonça sur Gally et l'attrapa par la taille, le maton essayait de le repousser mais ce dernier tenait bon, le nouveau lâcha et donna un coup bien précis dans le bas du dos et éjecta Gally sur le sol. Des cris de surprise se firent entendre dans la foule.

- Alors, c'est pas mal pour une tâche non ? Lâcha le brun, fier de lui.

Le maton frappa le sol, puis fit une balayette au débutant tout en se retournant, puis il se releva, tandis que le nouveau tombait au sol en se cognant violemment la tête. Gémissant de douleur, il entendit un son, une voix dans sa tête, « Thomas », c'était ça oui, c'était « Thomas ». C'était comme un flash, cela ne dura qu'une seconde, mais il en était certain, c'était son nom, oui son nom ! Il regarda dans le vide, un peu partout, sous le regard de tous les blocards et de Gally qui espérait tout de même ne pas l'avoir trop amoché.

- Thomas, murmura-t-il.

Il se releva brutalement, il avait envie d'hurler, de crier, d'exploser de joie.

- Thomas, dit-il à nouveau. Thomas, hurla-t-il, Je sais comment je m'appelle maintenant ! Je m'appelle Thomas.

- Thomas ! Cria Alby en le pointant du doigt.

- Thomas ! S'écrièrent en chœurs les Blocards.

Tous se précipitèrent vers lui et le félicitèrent, criant son nom. Plus de surnom, il était Thomas, enfin, il se rappelait, c'était comme une délivrance.

- Bienvenue parmi nous, Thomas ! Déclara Alby.

Finalement, ils étaient sympathiques, on lui tapotait l'épaule, lui serrait la main, tout le monde riait. On lui donna un verre avec la boisson de la création de Gally, il le but sans réfléchir. Il grimaça en buvant, voyant s'approcher le maton des bâtisseurs, il eut un mouvement de recul, mais ce dernier lui serra la main.

- Bien joué, Thomas, lui dit Gally.

Déchirant la bonne humeur du groupe, un hurlement monstrueux jaillit de la nuit. Tous s'arrêtèrent et se tournèrent vers le labyrinthe. Gally frissonna, ce cri, il ne l'oublierait jamais. Jetant un regard vers Clarissa, elle regardait ailleurs, fixait le sol, comme si le cri du griffeur, n'avait pas atteint ses oreilles. Il fronça les sourcils, qu'est-ce qui pouvait bien la préoccuper plus que ce cri ?

- C'était quoi, ce bruit ? Demanda Thomas.

- Ca mon pote, c'était un griffeur, précisa Gally. T'inquiète, tu risques rien, ici, reprit Gally. Rien ne traverse les murs.

- Allez, les gars, c'est l'heure d'aller dormir ! C'était chouette, jolie soirée, Déclara Alby.

- Derrière la salle du conseil dansquinze minutes, murmura Newt à l'oreille de Clarissa en passant derrière elle.    

Shadows of the maze (le labyrinthe) TerminéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant