Shadows of the maze (le labyrinthe) Terminé

Chapitre 32

Ils couraient tous, hurlant pour se donner du courage, leur destin à présent entre leurs mains, aux portes de la sortie, d'une victoire contre le Wicked. Devant eux se dressaient leurs assaillants de fer, trois griffeurs, peut-être plus cachés dans les recoins, il ne fallait pas qu'ils se démontent, ils y arriveraient. Les monstres de fer furent alertés par leurs cris de rage, et se tournèrent vers eux, prêts à les hacher menus, c'était après tous leurs rôles. Ils se dressèrent sur leurs pattes de fer, en rugissant comme des animaux sauvages, bien qu'ils n'en fussent pas totalement. Leurs cris gutturaux firent trembler les os des blocards qui ne lâchèrent rien. Les griffeurs bougèrent, remuant leurs corps mécaniques pour se ruer vers eux, tous crocs dehors. Les adolescents ne se laisseraient pas dominer par la peur, ils ne reculèrent pas, ils brandirent ensemble leurs perches et armes blanches vers leurs adversaires, fonçant sur eux, prêts à tout pour passer. Thomas leur cria de mettre les perches en avant pour les faire basculer dans le vide et tout le monde obéi sans discuter, ils firent passer quelques griffeurs au-dessus d'eux, pour se retrouver du côté de la sortie, mais rien n'était encore gagné, les monstres n'avaient pas l'intention de les laisser sortir ou du moins n'étaient pas décidés à les laisser en vie.
Minho essaya de les motiver le plus possible en hurlant d'y aller, de foncer, de ne surtout pas arrêter de se battre, même si la peur leurs broyaient les tripes. Les blocards restèrent aux aguets alors que l'un des griffeurs c'était déjà relevé pour leur sauter une nouvelle fois dessus en rugissant de plus belle. Une lutte commença, les garçons utilisèrent les perches pour repousser l'un des monstres d'acier pour le faire basculer, mais c'était sans compter sur un deuxième qui s'approcha pour attraper Chuck, Clarissa attrapa le jeune garçon par son haut pour le repousser en arrière, le jetant au sol alors qu'elle donnait un violent coup de machette à son adversaire, et que ce dernier ne semblait pas vouloir la lâcher, il lui donna un coup de ses pinces en cisailles, lui ouvrant un peu l'avant-bras et la repoussa au sol près du jeune blocard qui fixait la créature de ses yeux terrifiés. La brune se releva et aida son ami, et redonna un coup de machette, prête à lui en redonner un troisième alors que trois blocards venaient lui donner un coup de mains, et ensembles ils parvinrent à repousser le griffeur de leurs perches pour le faire sombrer dans le vide, elle les remercia d'un hochement de tête avant de regarder ses amis virer une seconde créature dans le trou béant qui bordait les côtés du chemin de pierres.
Rien n'était terminé, il restait encore un griffeur devant eux, ce dernier jeta sa patte métallique parmi les blocards, les séparant, les obligeant à se baisser pour l'éviter, pour certains tombant sur le sol. La bête se releva, paraissant encore plus grande et sans crier gare, balança d'un seul coup sa queue et se saisit d'un des garçons avec sa pince pour le jeter plus loin jusqu'à tomber dans le fossé en poussant un cri. Ils avaient perdu l'un des leurs, et sans doute pas le dernier. La mort de ce jeune garçon les perturba, donnant l'opportunité au griffeur de reprendre le dessus et durant cette petite fraction, une petite seconde d'inattention, le monstre saisit sa chance. Elle planta sa patte sur le sol juste devant Teresa qui dut faire un mouvement de recul pour l'éviter, elle venait d'échapper de justesse à la mort et donna un grand coup de machette dans la patte, la coupant, mais en donnant le fameux coup elle balança leur précieuse clé en l'air qui échappa des mains du jeune blocard qui courra après pour éviter que cette dernière ne tombe dans le vide, et il réussit en se jetant au sol à la rattraper de justesse, mais malheureusement le poids de son corps le tira lui aussi dans le vide, et ce fut Teresa qui le rattrapa in-extrémis et le tira vers elle. Clarissa aida son amie et Chuck à se remettre sur pied et les recula en voyant que d'autres créatures arrivaient par le dessous du pont.

- D'autres griffeurs débarquent ! Les prévient Clarissa en hurlant, tirant le jeune Chuck par la main pour rejoindre les autres qui se débattaient encore avec fureur pour se débarrasser de leur adversaire, ils y étaient presque, se motivant les uns les autres, scandant des « aller ! », « poussez-le ! », plus déterminés que jamais à en finir avec lui. Ensembles, réunissant leurs forces, ils parvinrent enfin à faire tomber le griffeur, qui s'accrocha durant un petit moment à la paroi, mais glissa finalement pour tomber dans les ténèbres, son cri résonant en leur glaçant le sang, mais ils ne pouvaient pas souffler, pas encore, ils n'avaient pas fini leur combat, loin de là. Ils n'eurent pas le temps de se remettre de leurs émotions que les deux filles accompagnées du jeune blocard leurs rappelèrent qu'un griffeur les suivait, tous accoururent vers le passage, derrière la ligne qu'ils avaient formé avec leurs perches et machettes pour repousser les nouveaux arrivants alors qu'ils couraient droit vers le mur, attendant un bruit provenant de la clé pour que le mur s'ouvre et c'est un cri de joie qui s'échappa de leur bouche en voyant que ça marchait.
Les murs devant eux s'ouvraient.

- Génial ça marche. s'écria Chuck.
- Thomas, Newt ! C'est ouvert les gars dépêchez-vous ! Leur hurla Clarissa.

Thomas leur répondit d'y aller, mais Clary ne pouvait se résigner à les laisser se battre sans elle et fonça les aider en donnant l'ordre à l'autre blocarde d'y aller avec le porteur de la clé. Ils coururent dans le couloir qui était entièrement ouvert, ils devaient faire vite et ils le savaient. Les blocards avaient réussi à retenir les deux griffeurs et avaient gagné de précieuses secondes d'avance pour ceux qui devaient ouvrir la porte, mais maintenant il était temps de les rejoindre alors que les deux adolescents se précipitaient au fond du passage, avec l'espoir de trouver une porte, une sortie, mais rien nan ils tombèrent sur une plaque de métal, qui ne semblait pas pouvoir s'ouvrir, et la peur et le désespoir les gagnèrent.

- C'est quoi ce truc, souffla Teresa en frappant la paroi, paniquée à l'idée de mourir ici, maintenant, si près du but.
- Qu'est-ce qu'on fait ?! Paniqua Chuck.

De leur côté, les blocards résistaient, ils faisaient tout pour repousser les griffeurs, leurs donnant des coups, mais ils fatiguaient, et les créatures, elles, semblaient ne pas ressentir la lassitude du combat. Un blocard fut projeté en avant quand le griffeur attrapa sa perche et sans attendre l'attrapa par la pince pour le jeter dans le vide. Ils venaient encore de perdre un camarade. Clarissa jeta un regard à Newt, ce dernier aussi terrifié qu'elle, il lui sourit tout de même essayant de lui donner son soutien et du courage par la même occasion. Les griffeurs les faisaient peu à peu reculer vers Teresa et Chuck qui cherchaient encore un moyen d'ouvrir cet issu, mais alors qu'ils désespéraient totalement, cette dernière s'ouvrit, dévoilant une sorte de tunnel, un passage circulaire dans lequel les deux s'engagèrent sans réfléchir. Au fond de ce tunnel, un cercle de lumière rouge s'alluma, c'était le plan, et des chiffres suivirent le mouvement, 8,7, 6,5, 4,3, 2, 1. Rien n'avait de sens, ou bien si, justement, apparemment il fallait un code. Teresa se recula pour prévenir Thomas, espérant qu'il aurait une idée.

- Thomas ! Il y a un code, il faut un code Hurla la brune. Il y a huit chiffres à mettre !

Il ne se retourna pas, mais réfléchit, il fallait qu'il trouve, ils ne pouvaient être arrivés ici, pour rien, il chercha et comme une illumination il comprit ce qu'il fallait faire.

- Les huit sections du labyrinthe ! Se murmura-t-il à lui-même. Minho ! L'appela le brun. C'est quoi la séquence ? C'est quoi l'ordre d'ouverture des portes des sections extérieures ?!

Minho fronça les sourcils, et réfléchit pour se rappeler, lâchant d'abord qu'il fallait un 7, et Teresa se retourna instantanément vers l'écran en appuyant sur le disque qui portait le chiffre 7, le numéro s'afficha en blanc au-dessus, c'était bien un code, et la brune espérait que ce soit le bon. Elle attendait maintenant la suite, et entendit Clarissa crier le 1, qu'elle ajouta, puis Minho lança un 5 en donnant un coup à un griffeur, poursuivant en lui criant un 2, un moment de réflexion concentré sur le combat alors qu'il lui ordonnait de taper un 6.
Newt les écoutait en repoussant de sa lance les griffeurs, et lorsqu'il leva la tête, il remarqua que d'autres arrivaient par le haut.

- Oh putain de merde ! s'écria-t-il pour prévenir ses camarades.

Il repoussa Clarissa en arrière de son bras pour la mettre un peu plus à l'abri, il ne supporterait pas qu'elle soit blessée, et il devait, voulait la protéger, même s'il devait en perdre la vie. Le griffeur tomba droit sur Minho qui s'écroula sur le dos, sa perche comme seule défense tenue fermement devant son visage pour éviter les dents acérées du monstre, il n'allait pas laisser ces trucs le tuer. Les blocards reculèrent tous en même temps et brandirent leurs armes devant eux, alors que l'asiatique prévenait qu'il n'allait pas tenir longtemps. Mais sans hésiter, Jeff se jeta sur la bête, plantant sa machette dans cette dernière et repoussant le griffeur assez pour permettre au coureur de s'extirper de son emprise et de se relever, mais si la chose avait perdu une proie, elle en récupéra une autre, attrapant le blocard entre ses crocs, le tuant devant tout le monde, alors que les crie de Winston retentissaient voyant son ami se faire déchiqueter devant ses yeux.
Jeff était mort.

- Minho les chiffres allez ! Lui rappela Chuck en hurlant.

Teresa se retourna pour appuyer sur le chiffre six comme l'Asiatique l'avait crié avant de se faire attaquer. Ils utilisaient leurs dernières forces, agglutinés devant l'ouverture, Clarissa hurla un 4 puis un 8 et Minho fini par le 3.

- Vous les avez tous ? Demanda le maton des coureurs, perdu en jetant un regard à Clary qui ne savait pas très bien s'ils avaient donné tous les chiffres et surtout dans le bon ordre.

Teresa nota les derniers chiffres donnés, croisant les doigts pour que ce soit ça, qu'ils puissent sortir enfin de cet enfer, les cercles rouges devinrent verts et les chiffres disparurent laissant paraitre un seul mot : COMPLETE.
Les trois portes de pierres s'abattirent durement au sol, les unes après les autres, écrasant les bêtes, et les blocards restèrent sans voix, épuisés, à bout de souffle, blessés et tellement perdus, mais alors que les griffeurs semblaient avoir perdu, l'un d'eux ne voulait pas abandonner et il se rua vers eux en rugissant, son grognement fit sursauter Clarissa qui tira la main de Newt, alors que Thomas s'approchait pour lancer sa perche dans la tête de l'hideuse créature, l'extrémité du bout de bois se plantant dans sa tête et le griffeur recula, visiblement déboussolé, pour se faire écraser par le dernier mur de pierre, son sang noir verdâtre gluant éclaboussant le sol et les blocards eurent tous un mouvement de recul en étouffant des exclamations de dégout. Ils n'eurent pas le temps de pousser un cri de joie que le passage circulaire se referma devant eux, les plongeant dans le noir le plus complet, qu'est-ce qui allait encore leur arriver ?
À présent le silence régnait, les blocards étaient incapables de voir quoi que ce soit, et pouvaient à peine bouger. Clarissa était rassurée de savoir qu'elle tenait la main du blond qui la serrait en caressant sa peau de son pouce pour lui montrer qu'il était près d'elle et bien là. Tous étaient totalement effondrés, de la perte de leurs amis, et essayaient de retenir des larmes, maintenant qu'ils n'avaient plus à se battre, peu à peu la douleur surgissait, laissant apparaitre les blessures sur leurs corps, mais ce n'était pas pour autant qu'ils allaient cesser de se battre. Leurs cœurs battaient à tout rompre dans leurs poitrines, l'angoisse et l'appréhension de l'inconnu, leurs tordaient le ventre. La mort était encore bien trop vivace et collée à eux. Est-ce qu'ils avaient enfin réussi à sortir ? Une nouvelle épreuve les attendait-elle au sortir de l'obscurité ? Qu'allaient-ils faire maintenant ? Tant de questions leur venaient, donnant des migraines et des sueurs froides. Et si de l'autre côté, il n'y avait encore que les murs vastes d'un labyrinthe, ou même encore des griffeurs ?
Ils durent attendre quelques secondes avant que la porte devant eux ne s'ouvrent dans le dos de Frypan, la petite lumière parvenant de l'entrebâillement leur agressa un peu les yeux qui s'étaient accoutumés au noir complet, et dévoila son ouverture. Un passage, une sortie s'ouvrait à eux. Le cuistot poussa la porte et les blocards hésitèrent un petit moment, s'échangeant des regards avant de pousser complètement la porte et de sortir, un à un pour se retrouver dans un couloir, plutôt sombre et peu éclairer. Les murs sales étaient presque entièrement couverts d'épais tuyaux. Thomas se tourna vers leur gauche, il ne voyait rien, le couloir était plongé dans le noir et sur leur droite c'était la même chose, un doute gagna leurs cœurs, mais au moins il ne semblait pas y avoir d'autres griffeurs. Ils se jetèrent tous des regards perdus, mais un peu plus sereins, quand au loin au fond du couloir, des néons blancs s'allumèrent en deux lignes de lumière jusqu'à eux leur montrant peut-être le chemin. Ils étaient tous pétrifiés et ne savaient pas quoi faire, ils se tournèrent vers Thomas, espérant qu'il leur donne l'ordre, quelque chose à faire, bouger ou rester ici.

- Allons-y, souffla le brun, peu assuré.

Il prit la tête du groupe, suivi de près par Teresa et Chuck, et les autres blocards, la mine noire, aucun mot ne sortant, ils ne s'en sentaient pas encore capables. Bien que la peur et l'angoisse n'avaient pas disparues, ils ne pouvaient faire du sur place. Clarissa soupira et suivit elle aussi le groupe, mais fut tout de suite tirée en arrière par Newt, elle l'interrogea d'un regard sur ce qu'il se passait et il attendit un peu que les autres soient plus loin pour glisser sa main sur sa joue puis à sa nuque, la fixant intensément en rapprochant ses lèvres des siennes pour l'embrasser. Clary fut d'abord étonnée, mais elle répondit à son baiser, son cœur explosant dans sa poitrine.

- Un jour... tu m'as demandé ce que serait la première chose que je ferais si on sortait du labyrinthe, voilà ma réponse. Déclara le blond, le souffle court.

Clarissa hocha la tête, des larmes coulant sur ses joues, enfin elle pouvait se laisser aller à ce qu'elle ressentait et lui aussi le ressentait, elle s'approcha de lui pour l'embrasser à son tour pour seule réponse, d'un tendre et doux baiser, à ce moment ils étaient seuls. Seulement même s'ils auraient aimés apprécier ce moment encore et encore, ils décidèrent de se détacher l'un de l'autre pour rejoindre les autres qui n'avaient pas vu leur absence, trop concentrés sur la recherche de la sortie. Thomas s'arrêta devant une porte, l'air totalement abasourdit. Au-dessus brillait une enseigne lumineuse verte, et en gros caractère s'affichait le mot : EXIT.
- Nan mais ils sont sérieux là ? Souffla Siggy en se tournant vers Winston, perdu entre amusement et peur.
- Et si c'était encore un piège ? S'inquiéta Clarissa.
- On verra bien..., répondit Thomas en avançant vers la porte, la main tremblante, serrant la poignée de fer, il appuya dessus et cette dernière s'ouvrit dans un cliquetis. Tout le monde retint son souffle, mais devant eux ne se trouvait qu'un couloir, encore un. Au plafond tournoyaient des gyrophares orange émettant un bruit alarmant. Ils entrèrent et découvrirent trois corps, deux personnes en blouses blanches tâchées de sang, le plus proche d'eux se trouvait adossé contre le mur, un autre homme plus loin portait un vêtement militaire. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer ici ?
Il semblait qu'il n'y avait pas qu'eux qui avaient dû se battre, mais les scientifiques et militaires d'ici avaient eu beaucoup moins de chances que leur petit groupe. Personne n'arrivait à prononcer le moindre mot en s'engageant dans le couloir. Clarissa serrait la main de Newt et se colla à lui. Sur leur droite se trouvaient des vitres brisées. Derrière l'une d'elles, il y avait deux tables d'opérations, des tables froides qui n'étaient pas inconnues à Clary et Thomas, mais sur ces tables reposaient deux corps recouverts de draps tachés de sang, un frisson parcourut leur corps bien qu'ils continuèrent d'avancer. Minho s'arrêta devant cette vue, mais Newt posa une main sur son épaule pour qu'il continu de marcher, ils ne pouvaient pas rester ici, bien qu'ils auraient tous aimé savoir ce qui avait bien pu leur arriver. Les murs eux aussi étaient teintés de sang, le militaire avait près de lui un pistolet, le sol était jonché d'éclats de verre et de douille vides. Il faisait sombre, et les blocards avançaient dans un silence pesant sans savoir où aller.
C'était un vrai champ de bataille, et personne n'avait laissé d'indices ou d'explications. La seule chose certaine c'est qu'il y avait eu un affrontement et beaucoup de morts, Thomas ouvrit une porte, alors que personne n'osait le faire, la peur les empêchant d'agir. Il entra le premier dans une grande salle bleutée, devant eux se trouvait une estrade et des écrans transparents et couverts de schémas, de données, de chiffres, tout cela lui semblait tellement familier, comme à Clarissa qui avait l'impression de se retrouver dans l'un de ses souvenirs. Sur le sol se trouvaient d'autres corps de scientifiques, des morts, encore des morts et du sang, ça n'en finirait donc jamais ? se demandait la brune.
Les blocards avançaient doucement en regardant un peu partout, tremblants et hésitants, Teresa se mit à déambuler devant les écrans, incapable de réfléchir, une cascade d'étincelles tombait d'un néon cassé devant elle. Clary s'arrêta devant un écran où s'affichaient des coupes de cerveaux, ainsi qu'une image du bloc. Newt s'approcha d'elle et glissa sa main dans la sienne.
- Alors ils nous surveillaient vraiment, dit-il avec rage et dégout.
- Dire que j'étais à cette place, souffla Clary.
- Mais tu ne l'es plus ma puce. Répondit Newt en lui faisant un bisou sur la joue pour la rassurer.

Thomas retira son plastron de coureur et le laissa tomber par terre et avança devant un des écrans, qu'il reconnut, c'était le sien, là où il travaillait, c'était là où il se rappelait être dans ses rêves, face à Teresa qui occupait celui d'en face comme maintenant. Comment avait-il pu agir ainsi ? Comment avait-il pu faire tout ça ? Il soupira et appuya comme un réflexe, sur un bouton rond qui clignotait sur l'écran de son poste et instantanément, un grand écran s'alluma en face d'eux de l'autre côté de la pièce. Une femme blonde en blouse blanche, d'une quarantaine d'année peut être un peu plus, apparue. Thomas jeta un regard à sa sœur qui hocha la tête, bien sûr qu'ils la reconnaissaient.
C'était leur mère, et cette dernière se mit à parler.

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Bisous mes chats ! Bonne lecture !