Shadows of the maze (le labyrinthe) Terminé

Chapitre 15

Thomas sous l'ordre d'Alby, se retrouva avec les Sarcleurs pour la journée, au milieu des champs. Avec Newt et Zart ainsi que plusieurs autres blocards, le brun s'acharnait avec sa pelle, l'esprit complètement ailleurs. Le blond attachait les plantes, tandis que les autres soignaient les plantations, certains arrosaient les pieds. Du coin de l'œil, le second chef surveillait le nouveau qui fronça les sourcils et se tourna vers ce dernier, lâchant ce qu'il faisait et fixant le sol, toujours la pelle en main, il soupira, il avait plusieurs questions en tête et il devait les poser.

- Vous avez déjà essayé d'escalader le mur ? demanda Thomas au blond.

Zart tourna la tête vers Newt lâchant un petit sourire accompagné d'un rire.

- Ouais, mais le lierre ne pousse pas jusqu'en haut, répondit Newt, et après où tu veux aller ?

- Sinon, y'a la boite, réfléchi-t-il, la prochaine fois qu'elle monte, tu sautes dedans tu...

- On a déjà essayé, le coupa Newt sans le regarder et légèrement agacé. La boite descend pas si on met un mec dedans.

Le regard du bleu se porta sur la boite, c'était invraisemblable, il avait tout essayé et rien ne fonctionnait, trouvant une nouvelle idée, il tourna la tête vers son ami.

- Alors, tu pourrais peut-être...

- Non, mais je te dis qu'on a déjà essayé, deux fois ! Lâcha Newt exaspéré et lassé. Je te le dis Thomas, ça sert à rien de te faire des nœuds au cerveau, on a déjà tout essayé, dit-il avant de faire une pause et de reprendre. Le seul moyen de se tirer, c'est le labyrinthe.

- Sauf que ça fait trois ans que vous allez dedans, c'est pas pour autant qu'une solution est sortie.

- Beh écoute, fais mieux mon pote, déclara Zart sans se relever.

- Bon tu veux te rendre utile ? demanda Newt, Tiens.

Newt lui lança un panier avec une pelle, Thomas les rattrapa juste à temps et soupira en regardant le blond.

- Va nous chercher du fumier, on en manque, demanda le blond.

Newt s'appuya contre le piquet, tandis que Zart souriait. Le nouveau, lui, recula de quelques pas, prenant la pelle en main, il se fichait de lui ou quoi ? Sans répondre et sous le regard insistant, du blond, Thomas s'éloigna vers la forêt, traînant le pas. C'était un endroit lugubre, sombre, humide, mais cela lui permettrait de mettre les choses au clair dans son esprit et d'apaiser un peu la colère renfermée en lui. Tout en marchant, regardant de droite à gauche pour trouver le fumier, ce dernier marmonnait de rage, « Thomas, va nous chercher du fumier » « Les gars, vous êtes sûrs que je peux rien faire d'autre ? », il s'arrêta et souffla un instant avant de repartir, « Nan, on a besoin de fumier », fit-il en imitant le blond. « C'est très facile à trouver, y'en a plein la forêt, du délire cet endroit. », « Je n'y comprends rien, une sœur jumelle ? Un labyrinthe ? »

Continuant sa route au milieu des branchages et des arbres, il s'arrêta lorsque son regard se posa sur un buisson. Il jeta ce qu'il portait et s'avança pour regarder de plus près, des branches, des ossements. Sur des branches plus fortes étaient plantées un morceau de bois avec le prénom George gravé dessus, ce prénom lui était familier, il l'avait vu inscrit sur le mur, ce dernier était d'ailleurs rayé. Il se baissa et passa la main sur le nom, c'était une sorte de cimetière, cela le fit frissonner, mais où était-il tombé ? Un craquement de branche le fit se relever et retourner, son cœur explosa, un des blocards se trouvait devant lui, silencieux. S'approchant, il mit sa main devant, avala sa salive...