La reconstruction

Mon agresseur

C'était un mec de mon mon lycée. Un pauvre type à qui j'avais parler quelques fois. Un certain Léo. Mais oui bien sur ! Et c'est maintenant que ça me parait évident ! Attends réfléchis... Je peux aller retourner voir les policiers qui m'ont interroger !

C'est ce que je fais dans la minute qui suivis. Quand j'arrive au poste, je me prépare un minimum pour ce que je vais dire et déjà commencer à réfléchir sur les réponses des éventuelles questions qu'ils me poseraient. J'entre dans une salle, ce n'est pas la même que la dernière fois, elle est beaucoup plus sombre et froide. Par contre, c'est bien le même policier qui se tiens devant moi. Assez vieux, avec sa barbe qui commence à blanchir. Son visage est fermé comme la première fois mais c'est fois je suis bien décidée à en finir avec cette histoire !

- Alors comme ça il paraît que tu te souviens d'un de tes agresseurs ? en haussant légèrement un sourcil

- Oui et sinon je ne serais pas revenue pour vous embêter une nouvelle fois. Je suis satisfaite de ma réponse et lui est d'ailleurs surpris car il fait un mouvement de la tête et hésite avant de continuer.

- Bon et alors ?

Je lui décris comment est Léo, au moindre petit détail dont je me rappelle. Il doit payer !

- Il est mineur et puis vous ne saviez pas a quoi ressembler votre agresseur et quelques heures plus tard vous vous en souvenez comme par hasard ! Je vais votre plainte en attente, je vous recontacterais quand j'aurais plus de nouvelles ou de détails.

Je n'arrive pas à croire ! On m'avait bien dit qu'ils se foutaient de nos agressions mais je ne pensais pas à ce point ! Je reviens chez moi avec déception. Ma mère me voit mais ne me demande pas ce qu'il se passe, elle a lu sur mon visage ce qu'il c'était passer et elle sait que dans ces cas là, il vaut mieux me laisser seule.

Je décide d'utiliser mon jokers, ma seule chance est le numéro que m'a passé Diana. Je descends voir ma mère, a des moments j'oublie mon âge et que je suis mineure.

- Maman comment tu as pu le supposer le flic ne va rien faire faire, Diana m'a donné le numéro d'un avocat que elle même l'a appeler. Lui dis je.

- Et alors, ça a marcher pour elle ?

- Elle m'avait dis qu'il était très bon, elle sait battu pendant un certain temps mais elle n'a plus la force...

Mais moi je veux me battre ! S'il te plait !

- Ma chérie, j'appellerais l'avocat si tu me promets quelque chose.

- Quoi ?

- Tu feras une semaine chez un psychologue, je m'inquiète pour moi et je sais que tu souffres intérieurement même si tu ne le montre pas.

- ... Hum, je réfléchis. J'ai toujours détesté les psychologues, j'avais ce cliché des personnes malades mentalement, je peux toujours essayé... c'est d'accord.

Je pense à Erwan, il est l'être qui m'a donné l'espoir de vivre et je l'ai insulté comme une merde ! Je m'en veux, ah ça oui je m'en veux !! Ce n'était finalement pas lui qui a écrit sur le mur de mon collège. Je l'ai perdu, lui, oui je regrette maintenant. Je sais qu'il ne voudra pas que je lui parle. Je l'est blessé. Je n'étais qu'un passage dans sa vie, je le savais, il est populaire, il a toute les filles à ces pieds. Le genre de mec qui ne m'intéresse pas spécialement mais il a fallut, la vie joue avec moi et je joue avec elle.