L'entourage

64 5 1
                                    


Un coup atteint ma poitrine. Ils ne vont rien faire. Ils ne vont rien faire contre ce crime !

- Je suis désolé Sophie... ils n'ont pas assez de preuve, j'aurais tellement voulu qu'ils compr...

Je ne l'écoute déjà plus. Pourquoi ne font-ils rien ? je le regarde, il s'arrête et me regarde à son tour fixement. Je lui demande :

- Pourquoi la vie est-elle si cruelle ?

- Dans la vie il y a des obstacles mais il y a ces personnes qui sont la pour t'aider Sophie et j'en fais partie, on va se battre !

- C'est ce que tu ferais à ma place, tu te bâterais ?

- Exactement !

- Je peux te poser une question ?

- Tu m'en as déjà poser une mais oui bien sur ! le sourire aux lèvres.

- Pourquoi tu fais tout ça pour moi ? Tu es entrer dans ma vie si précipitamment...

- Tu veux savoir ? ... d'accord

Il m'embrasse alors. Je me laisse succombé dans ce bisou, sa fait du bien, sa me réchauffe le cœur. On se regarde et c'est à mon tour de l'embrasser. Ce deuxième bisou dure plus longtemps, on le savoure plus car je n'ai plus d'hésitation. Je le repousse au bout d'un moment et lui dit :

- Et ma mère ? Elle croit que j'ai déposé une plainte et elle sait que je me suis fais agressé.

- Ta mère peut nous aider, il faut que tu lui raconte tout !

- C'est d'accord. Bon je vais y aller du coup. Bisou.

Je l'embrasse une dernière fois.

Je rentre en bus chez moi, c'est plus rapide et puis j'ai envie de changer de moyens de locomotion. Dans le bus je repense à tout ce qui vient de ce passer. Quel est ce garçon que je connais à peine ? Pourquoi je me suis laissé faire ? toutes ces questions tourbillonnent dans mon esprit mais cela ne va pas durer longtemps : j'arrive devant la porte de chez moi. Je respire un bon coup et je sonne trois fois. Ma mère m'ouvre et m'observe.

- Tu vas enfin tout me raconter sans me mentir ?

- Oui maman.

J'entre chez moi et m'assoie sur une chaise.

- Ce n'ai pas parce que tu étais malade que tu es rester à la maison, c'est bien ça ? me questionne t-elle.

Je lui raconte tout, depuis le début. C'est tellement dur de tout déballer ce que j'ai subit.

- Maman je te demande ton aide, je veux me battre mais je n'y arriverais pas toute seule...

- Je suis ta mère ma chérie, je t'aime et je ferais n'importe quoi pour toi.

Je suis dans ces bras. Elle me serre contre elle.

- Maman je ne sais pas si j'arriverais à me reconstruire à jour. J'ai mal. Je souffre. Chaque nuit je fais ce même cauchemar de mes agresseurs...

- On est la avec toi ma chérie.

C'est à se moment que je me suis rendu compte que je n'étais pas toute seule pour me battre. Maman a été très forte, elle ne m'a jamais montré ses larmes, mais elle a accueilli les miennes souvent, avec tout son amour. Un immense amour qui me comble.

La reconstructionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant