Chapitre 13

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Scott se précipite vers moi, qui suis toujours à terre. Mes yeux se sont embués de larmes. Je jette un coup d'oeil vers Stiles. Il est devenu livide. Son corps tremble d'un seul mouvement et sa respiration est haletante. Je me redresse avec l'aide de l'alpha et de Malia, venue entre temps vers moi.

"Stiles, je murmure.

- Elle n'est pas morte, elle me l'a promis ! il hurle. Elle me l'a promis !

- Ca devait arriver, on entend une voix derrière, c'est comme ça quand on cherche les ennuis."

Théo. Je m'apprête à répliquer quand Stiles se jette sur lui, et l'assène de coups de poing. Le  sang gicle de partout, sur le sol et le visage du détective. Kira se rue sur lui et l'arrache de Théo, qui a la bouche ensanglantée. Il rie. D'un rire macabre.

"Désolé, mais les miracles n'existent pas.

- Stiles, allons faire un tour, dit Malia.

- Elle n'est pas morte, répète Stiles. Et quand je l'aurai retrouvée, je te ferai passer un sale quart d'heure."

Malia pousse son petit ami hors de la chambre.

"Que vois-tu, Lydia ?"

Théo me parle, d'une voix calme et psychopathe. Mais je ne ne l'entends bientôt plus. Je vois des arbres, des feuilles. J'entends le bruit de leur craquement sous mes pieds. Le décor  bouge vite, très vite. Je suis à bout de souffle, mon coeur bat à cent à l'heure. Des bruits de moteurs résonnent derrière moi. J'ai peur, très peur. Et soudain ma tête tombe, et s'écrase au sol. Je pousse un cri étouffé. Scott me prends dans ses bras, me rassure. Je viens de voir quelqu'un se faire couper la tête, dans le corps même de cette personne.

"Ce n'est qu'un rêve, Lydia. Une illusion. Ce n'est rien." Je me rassure. Soudain, Stiles entre en trombe dans la pièce, le téléphone à la main et Malia sur les talons.

"Que ce passe-t-il ? demande Kira.

- La police a trouvé deux corps, celui d'un homme et d'une femme.

- On sait qui c'est ? demande à son tour Scott.

- C'est compliqué, répond Malia.

- Pourquoi ? je demande.

- Parce qu'il n'y a plus de têtes."


PDV Liam


Nous marchons sans dire un mot, dans une ambiance de malaise. N'aimant pas particulièrement cela, j'essaye d'engager la conversation:

"Tu fais souvent des crises de panique ?

- Ca peut arriver, elle répond simplement.

- Quand ? je demande, ne voulant pas du tout retrouver ce silence pesant.

- Quand je suis dans un endroit restreint. Et..."

Sa voix commence à se faire tremblante. Elle ouvre et referme la bouche, puis se ravise et se tait.

- Et quoi ?

-... Non rien, elle répond en secouant la tête.

- Ashley... je lui prends le bras et l'oblige à se retourner. Et quoi ?

La LouveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant