Hello !
Oui, enfin ! Suite à quelques chapitres qui sont pour moi très amusants à écrire, mais qui doivent - j'en conviens - manquer cruellement d'action, voici un peu d'agitation :-)
Merci, bien sûr, aux reviewers (euses?) et aux votants ;-)
Et sans plus attendre...
*
Jamais je ne fus si heureux de croiser le regard d'un être humain. Jamais. Lorsque la porte de ce maudit placard s'ouvrit – pour la seconde fois de la journée – ce fut sur une Sophie en nage, les joues rouges et les lunettes de travers. Le corps brûlant de souffrance mais l'âme chantant les louanges de Colibri, je m'écroulais – pour la seconde fois de la journée – sur le sol des sanitaires.
- Heath... Heath... J'y arrive pas ! Merde ! Merde ! Tu es trop bas !
Une kyrielle de réponses hautes en couleur me vinrent à l'esprit, mais grâce au Ciel, ma bouche était aussi close que mes chances de pouvoir danser le tango. J'entendis Sophie pester, jurer allègrement, puis détacher les attaches qui empêchaient ses jambes de se mouvoir trop.
- Heath, je suis désolée, mais je n'ai pas beaucoup de temps avant que ton malade de frère ne rapplique. Pardonne-moi.
Je n'eus pas le temps de me réjouir du qualificatif que la jeune femme attribua à Vlad : l'instant suivant une déflagration de douleur, suivi de peu d'un cri étouffé, me parcourut tout le corps. Sophie venait d'atterrir sur mon dos depuis son fauteuil.
- Bon sang ! Mon vieux, j'ai mal ! siffla Sophie, dont je percevais la fréquence cardiaque diablement accélérée.
Elle grogna un moment, luttant, puis je sentis le pal glisser lentement hors de ma poitrine. La petite humaine extirpa ainsi l'objet de mes souffrances, ahanant, puis elle le garda un instant dans la main et resta sans bouger sur mon dos, tandis que je reprenais forces et esprit.
- Tu m'excuses, Heath, mon vieux. J'ai vraiment très mal et je ne me sens plus de bouger ! lâcha-t-elle en s'efforçant de faire poindre un rire dans sa gorge.
En lieu et place d'un rire, ce furent des sanglots silencieux qui en jaillirent. La porte du lieu d'aisance s'ouvrit, un homme s'excusa en roumain et sortit précipitamment. Je crois encore à ce jour que Colibri ne remarqua rien, car cette malheureuse avait les jambes en feu et ne pouvait plus penser à rien d'autre.
- Sophie... finis-je par murmurer, les mains tremblantes. Je vais parvenir à me lever, Sophie. Ne faites pas un geste, je vais vous aider.
Avec la souplesse de chat qui caractérise ma race, je parvins à aider ma pauvre amie à regagner son fauteuil. Son visage était méconnaissable tant il était déformé par l'angoisse et la souffrance. Je fis abstraction de celle qui me parcourait encore.
- Sophie, dis-je en posant un genou en terre, face à elle. Sophie, avez-vous pensé à changer votre dispositif analgésique ?
- Donne-moi... Dans la poche, il y a... des cachets, je...
- Non, vous savez que ce sont des patchs que vous a prescrits le clinicien, Sophie, lui rappelai-je doucement. Pas des cachets.
- Donne-moi ces putains de cachets !
Avec la même douceur, je saisis ses mains et plongeai mon regard dans le sien :
- Je suis affublé d'une bien triste addiction en raison de ma maladie, Sophie. Dussiez-vous me haïr, vous ne me suivrez pas sur cette pente raide.
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Vampire Consultant
FantasyUne petite médecin-légiste au caractère bien trempé fréquente sans connaître sa véritable nature un séduisant vampire, frère du prince Dracula... Le jour où elle se fait enlever par une organisation étrange, tout bascule. Sa vie est détruite et ell...