Akira: Tome 2 : L'ombre du souvenir. ( Terminé)

Chapitre 49

En média, je vous ai mis une de mes chansons favorites de mon groupe préféré,  elle est parfaite pour résumer les sentiments d'Akira . Il y a la traduction en français, pour les nuls en Anglais ^^
  

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Dallen fut tiré de son sommeil par un bruit venant de la cabine juste à côte de la sienne. Il se leva et tout en saisissant son épée, il écouta plus attentivement, cherchant à identifier la source du bruit qui l'avait réveillé.

Il ne prit pas la peine d'enfiler autre chose que son pantalon et sortit dans le couloir. Il poussa doucement la porte de la cabine et entra. Il faisait très sombre et il ne vit rien.

Le bruit recommença et il l'identifia aussitôt.

—Akira, dit-il doucement en s'asseyant au bord de sa couchette.

Elle s'agita, mais ne se réveilla pas.
Dallen tendit la main vers la lampe et alluma la mèche. Il secoua légèrement Akira et elle cria tout en se relevant brusquement.

—Du calme, c'est moi ; tu as fait un cauchemar.

Elle le regarda, l'esprit encore embrumé. Il lui caressa les cheveux.

—Tu vas bien ?

Elle se frotta fébrilement le visage avec la paume des mains.

—Oui...

Sa voix laissait penser le contraire.

—Tu veux que je reste un peu ?

Elle posa une de ses mains sur la sienne et ne répondit pas.

—De quoi rêvais-tu ? demanda-t-il en se rapprochant d'elle. Il s'assit dans le même sens qu'elle et lui passa un bras autours des épaules. Ça fait plusieurs nuits que tu fais des cauchemars, je t'entends...

—C'est l'histoire de ma vie... dit-elle dans un souffle. Ça fait des années que j'en ai.

—Tu veux en parler ?

—Cette fois c'est différent.

—Et en quoi ?

—Je vais bien, je t'assure. Tu peux retourner te coucher. Je suis désolée de t'avoir réveillé.

—Akira, tu peux me parler, je...

—Je sais Dallen... pas maintenant, d'accord ?

—Comme tu voudras. Je te laisse alors. Essaie de te rendormir. Si tu as besoin je suis juste à côté.

—Je sais, merci.

Il se releva et sortit en lui faisant un grand sourire.

Akira éteignit la lampe et se recoucha. Elle se laissa bercer par le tangage du bateau.

Cela faisait deux semaines qu'ils avaient pris la mer et jusqu'à présent tout allait bien. Le temps était au beau fixe et la vie à bord n'était pas trop pénible.

L'équipage était composé de marins expérimentés et relativement bien élevés, ce qui était une qualité rare. Le Capitaine tenait ses matelots d'une main de fer et avait embrigadé les hommes d'Akira, prétextant que l'inactivité allait les ramollir. Ce qui  n'était pas faux. Akira commençait à en ressentir les effets.

Bien sûr le Capitaine avait refusé qu'elle participe aux tâches journalières et Akira s'ennuyait ferme.

Le Tarang faisait route vers une petite île où ils pourraient se ravitailler en eau douce et en provisions ; mais ils leur faudrait encore trois bonnes semaines pour l'atteindre.