Chap 8

49 7 0
                                    


Je le suis jusqu'au jacuzzi. L'aire est chargé d'électricité alors que son t-shirt et son pantalon prennent une ascension direct vers le sol. Son corps sculpturale se glisse dans l'eau uniquement habillé d'un boxer noir.

Oh m'y god!

Ce n'est pas humain d'être aussi bien bâtie. Roman est...comment dire? Diablement bien fait. De large épaule, des pectoraux fermes et musclés, des plaques de chocolat prête à être dégustées mais sans être trop voyante non plus et un torse dépourvu de poils. Seule une fine bande presque invisible vient naître en dessous de son nombril pour se perdre sous l'élastique de son boxer. Son tatouage vient compléter le tableau proche de la perfection s'étendant de son pectorale à son coude, englobant son épaule, mettant en scène des signes tribaux indistincts. Seule une plume déposée au milieu détonne du reste du tatouage.
Au secours, je vais le bouffer!

Je crois que j'ai oublier de faire un truc essentiel. À oui, respirer.

- Tu viens ou tu me regardes?

Son sourire est...encore plus chaud que le reste.

- J'arrive mais je te préviens, je n'ai pas de plaque de chocolat.

- Si je voulais des plaques de chocolat j'aurais invité un homme mais comme je suis plutôt femme...

Ravie de le savoir. Si il m'avait avoué être gay tout mon corps se serait transformé en flaque de dépit.

J'enlève mon t-shirt, mon pantalon, balance mes chaussures à travers la salle pour me retrouver en sous vêtement blanc finement ornés de dentelle. Petit couac, ma culotte n'est faite QUE de dentelle ou comment dire que je suis un peu exposée à son regard gourmand. Peut être est-ce fait exprès de ma part après tout. Encore un tour de mon subconscient.

- Entièrement épilée? Jolie. Et j'adore tes sous vêtements. Ils sont tous comme ça?

- Tu n'es pas prêt de le savoir et il ne me semble pas que l'on est là pour discuter de la façon dont je m'épile sinon j'aurais invitée Laure et Kara.

Roman sourit. Je me glisse dans l'eau chaude. J'adore, c'est délicieux. J'en profite pour le reluquer sans aucune discrétion. Sans prévenir il fond sur moi et enroule mes hanches de ses bras puissants.

- Pourquoi me reluquer comme ça alors que tu peux goûter?

Je ne me le fais pas dire deux fois. J'embrasse ses lèvres qui sont un véritable appel au crime. Nos langues commencent à bien se connaître. Je joue avec sa lèvre inférieur lui arrachant un grognement, nos langues ne cherchant plus à s'apprivoiser. Mes mains se fraient un chemin dans ses cheveux en bataille. Mon sourire s'étire contre ses lèvres.
Son corps sculptural et tout en muscle se plaque contre le mien. Un gémissement de désire à l'état pur franchi mes lèvres, capturé par sa bouche experte. Les pointes de mes seins frottent contre le tissu de mon soutien gorge bien trop inconfortable. Entendant mes prières intérieurs les doigts agiles de Roman suppriment les attaches. Enfin libre la bouche de mon tatoué (mon? Je débloque) descend le long de ma mâchoire déposant une pluie de baisés, s'attardant autour des petits bourgeons roses que je veux qu'il prenne dans sa bouche. Un grognement m'échappe. Plus impatiente que jamais je me cambre contre sa bouche.
Il sourit et dans un coup de langue lape enfin mon téton, s'occupant de l'autre avec ses doigts magiques. Un soupir d'extase raisonne dans la pièce mais impossible de dire qui en est l'auteur, bien trop occupé à ressentir chaque moment offert par l'autre. Ses dents se resserrent autours de mon bourgeons sensible. Une vague de douleur me submerge avant qu'il ne souffle dessus la douleur faisant place à un plaisir fulgurent.

Infini 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant