Je ne sais même pas quel jour on est. J'ai arrêté de compter il y a bien longtemps. Je crois que ça fait environ quatre ans que je suis ici. Dans la même chambre, avec les mêmes dessins que je contemple pendant des heures, fait par l'ancien fou qui était là avant moi. Je n'ai que ça à faire ici. J'aimerai tellement trouvé un moyen de me tuer. J'ai déjà essayé de ne plus manger, ni boire. Mais ils me forcent. Ils m'attachent. C'est de la torture. Je ne supporte plus d'être ici pour un crime que je n'ai pas commis.
*FLASHBACK*
"- Jimin mange s'il te plaît, ça va être froid...
-Je n'ai pas faim maman. Je crois que je suis malade. Je préfère ne rien manger ce soir...Je peux descendre de table?"
Ma mère accepta. J'ai besoin de prendre l'air. J'alla donc à mon endroit préférée. C'étais une colline avec pleins de belles fleurs, où je pouvais voir toute la ville depuis cet endroit. Quand le soleil se couche, c'est magnifique. Je reste souvent des heures ici, à dessiner, chanter ou même dormir. C'est mon échappatoire. Ici, personne ne me fait chier. Ni ma famille ni les stupides gens de mon lycée. Effectivement je me fais un peu harcelé car je suis le seul gay. Mes parents ne l'acceptent pas vraiment, ils me forcent à aller voir un psy pour ça. Ils pensent que je peux " guérir". Je ne leur en veux de ne pas m'accepter comme je suis c'est sûr. Mais ceux sont mes parents et je les aime quoi qu'il arrive.
Cela fait bien quatre heures que je suis ici, je devrai rentré. Putain! Il commencent à pleuvoir! Je déteste la pluie! Je suis enfin arrivé! J'ouvre la porte.
" C'est m...Ma..Maman? Papa? Mais qu'est ce que...
- Êtes vous Park Jimin?
-Je... Oui mais qui êtes vous? Où sont mes parents? Ma soeur? Mon frère? Putain mais qui êtes vous à la fin?!
- Calmez vous, nous sommes de la police. Vous devriez vous asseoir jeune homme. Votre famille..s'est faite empoisonnée il y a quelques heures. L'hôpital a reçu un appel de votre père, qui a compris ce qu'il était en train de se passer... Mais le temps qu'ils puissent arriver, c'était trop tard...Je suis vraiment désolé. Je sais que ce n'est pas facile mais vous devez nous suivre. Nous avons quelques questions à vous poser."
C'est un cauchemar. Dites moi que c'est un cauchemar! Je veux me réveiller! Ce n'est pas drôle! C'est impossible! J'étais là encore il y a quelques heures! J'aurai du manger! J'aurai du mourir avec eux! Que vais-je devenir? Je suis anéanti. La police du me forcer à marcher, je ne peux plus bouger. Je suis comme paralysé. Je n'arrive pas à pleurer, je n'arrive pas à réaliser...
*écliiipse*
"Bien... Donc, vous suivez un psychologue n'est ce pas? Quel en était la raison?
- Je...Je suis homosexuel. Ils pensaient que c'était une maladie..
- Oh..Bien vous savez ce n'est pas vraiment normal, je les comprend...Aucun problème psychologique? Vous en suiviez déjà un lorsque vous étiez âgé de 10 ans...
- Je...Voyais des gens m...morts. M..Mais c'est fini maintenant. Je...je fais des crises de colère parfois mais je ne suis pas dangereux. Pourquoi suis-je là? Pourquoi me poser vous des questions aussi personnelle? Qui a tué ma famille? Qui?
- Bien, peut-être que c'est vous qui pouvez le nous dire. Je pourrai vous retourner la question Jimin. Alors, qui a tué votre famille? Jimin, comprends nous... Vous êtes le SEUL à ne pas être mort. Bizarrement vous n'étiez pas là au moment de l'accident et vous n'aviez rien manger. Vous n'avez pas l'air si malade que ça...
- Qu'essayez vous de me dire? M'accusez vous? Je n'ai rien fait vous le savez! VOUS SAVEZ QUE CE N'EST PAS MOI. LAISSEZ MOI PARTIR LAISSEZ MOI LAISSEZ MOI LAISSEZ MOI LAISSEZ MOIIIII!!!!!!!"
Je fais une crise de colère. Putain non pas maintenant! Je tremble, je pleure, je cris, je m'évanouis. C'est sûr, ils me prennent pour un fou. Ils n'ont que moi comme suspect. Je suis foutu.
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Can you trust me? (jikook)
FanfictionVous vous plaignez tout le temps car il n'y a plus de papier toilette ou alors quand il pleut... La pluie, cela fait bien longtemps que je ne l'ai pas senti dégouliner sur mon visage. Vous ne pensez pas à des gens comme moi, qui ont la vie foutue, a...